Marguerite Viard (1653-1715) | WikiTree FREE Family Tree

Marguerite Viard aka Bourbier, Viart, Viarde

Born 7 Apr 1653 in Solers, Île-de-France, France

Ancestors

Daughter of Pierre Viard and Crépine (Lecompte) Le Conte

[sibling(s) unknown]

Wife of Mathurin (Bésnard) Besnard dit Lajeunesse — married 11 Oct 1672 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-France

Wife of Jean (Inard) Inart dit Provençal — married 1 Nov 1682 in chapelle du Fort Saint-Louis, Canada, Nouvelle-France

Wife of Joseph (Serran) Serran dit L'Espagnol — married 25 Sep 1684 in La Prairie, Canada, Nouvelle-France

Descendants

Mother of Marie Jeanne Benard, Marie Benard, René Benard, Marguerite Benard, Jeanne Seran, Jacques L'Espagnol, Vincent L'Espagnol, François Marie (L'Espagnol) Serran and Marie-Josephe Serran

Died 27 Dec 1715 at age 62 in Montréal, Canada, Nouvelle-France

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Marguerite Viard
est une des Filles du Roi
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1 Biographie
2 Biography
3 Notes
4 Sources

Biographie

Marguerite Viard a des origines françaises.

Marguerite Viard (Viart) est baptisée le 7 avril 1653 à Solers,^[1] fille de Pierre Viard (dit Bourbier) et de Crespine Le Conte^[2]^[3]^[4] (aussi Marie Catherine Isabelle Noblin ou Lecomte). Elle est dite de Brie-Comte-Robert, archevêché de Paris, en Île-de-France (aujourd'hui ar. de Melun, Seine-et-Marne) lors de ses contrats et mariage; Solers est tout près de Brie-Comte-Robert^[1]. Son père est possiblement défunt avant sa naissance, le baptême est peu clair sur le mot devant le nom de son père.

Elle migre de France en Nouvelle-France, arrivant à Québec le 30 juillet 1671 à bord du vaisseau Le Prince-Maurice^[5], comme Fille du roy^[6], apportant des biens estimés à 300 livres plus un don du roi de 50.^[7]

Marguerite Viard a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Marguerite en premier passe un contrat de mariage avec Simon Davaut, annulé 2 jours plus tard^[8] (il périra au massacre de Lachine). En novembre, elle fait un nouveau contrat de mariage avec Jean Fleuricour, celui-ci aussi annulé. Il existe une confusion sur son nom véritable, ainsi que sur celui de ses parents, tous deux décédés avant son départ de France. Sur le premier contrat, elle est nommée Marguerite Viart, sur le deuxième, Marguerite Bourbier. Ses parents sont nommés soit feu Pierre Viard, soit feu Pierre Bourbier, sa mère nommée soit Marie ou Isabelle Noblin, ou Catherine Lecomte. Dans les deux cas elle est originaire de Brie-Comte-Robert. Une explication possible de ce conflit de noms semblerait être le besoin que les filles avaient avant leur départ de France de fournir un certificat du curé ou du juge du lieu à l'effet qu'elles étaient libres de se marier. Marguerite en aurait obtenu deux, un du curé et un du juge, et le nom Bourbier aurait put être un nom dit de son père.^[9] Elle est inscrite sous le nom Bourbier au recensement 1681.

Contrat de mariage de Simon Davault et Marguerite Viart (15 octobre 1671). (Annulé le 17 octobre 1671). Vol III pg 78 Notaire Romain Becquet^[10]

Contrat de mariage de Jean Fleuricour et Marguerite Bourbier (2 novembre 1671). Vol III pg 82 Notaire Romain Becquet^[10]

Mariage

Marguerite attendit ensuite à l'année suivante avant de faire un nouveau contrat de mariage, présumément qu'elle vécut comme servante dans une maison dans l'intervalle. En octobre 1672, c'est avec Mathurin Besnard, ancien soldat du Régiment Carignan-Salières, compagnie de Chambly, qu'elle contracte mariage.^[9]

Contrat de mariage de Mathurin Besnard et Marguerite Viard (8 octobre 1672). Notaire Romain Becquet (Vol III pg 92)^[10] Jean Hussy dit Bellerose, autre soldat, est présent et signe, les deux hommes se mariant le même jour.^[11]

Marguerite Viard, fille de défunts Pierre Viard et Catherine Lecomte, épousa Mathurin Besnard, fils de feu Louis Besnard et de Mathurine Chevay, de la paroisse de Villiers de Ville-de-Château, évêché d'Angers, le 11 octobre 1672 à Québec (ND).^[12]^[13] Ensemble, ils eurent quatre enfants, qui atteindront l'âge adulte:

Jeanne, née au Fort St-Louis le 6 janvier 1675, baptisée le 10 février à la chapelle du fort, (enregistré à Boucherville); mariée à Jean Cousineau 2 janvier 1690 Montréal (ND)
Marie, née le 7 mai 1678, baptisée le 10 à Sorel; mariée à François Gloria le 31 octobre 1695 Montréal (ND) ; remariée à Noël Legault dit Deslauriers 18 nov 1698 Montréal (ND)
René né vers 1680 (28 ans sur son acte de mariage, Mathurin 1 an au recensement 1681); marié à Anne Gibau 28 juillet 1710 Montréal (ND)
Marguerite, née le 20 août ou octobre 1682 au Fort St-Louis (acte coupé), baptisée le 31 octobre à Contrecoeur - posthume à son père; mariée à Mathurin Chartier dit Lamarche 23 mars 1699 Montréal (ND) (son père inscrit sous le prénom René); remariée à Guillaume Barbe le 23 janvier 1725 à Pointe-Claire.^[14]

Recensement 1681: Seigneurie de Chambly
Mathurin Besnard 37 ; Marguerite Bourbier (Viart), sa femme, 31 ; enfants : Jeanne 7, Marguerite 3, Mathurin 1 ; 1 fusil ; 2 pistolets ; 3 bêtes à cornes ; 10 arpents en valeur.^[15]

Le 10 juin 1681 est baptisée par monseigneur François de Laval Marguerite Poirier. Mathurin et Marguerite en sont les parrain et marraine. Monseigneur de Laval procède aussi le lendemain à des confirmations, dont celle de Marguerite, avec 13 enfants de l'endroit.^[9]

Mathurin Besnard est mort entre cette date et la naissance de sa fille Marguerite en août ou octobre 1682, aucune sépulture n'a été trouvée pour lui. Présumément il est mort début 1682.

Mariage 2

Marguerite Viarde, veuve de Mathurin Besnard âgée d'environ 30 ans et résidant au Fort St-Louis, se remarie avec Jean Inart dit Provençal, charpentier (maçon en fait) âgé d'environ 40 ans, fils de Jean Antoine Inart et de Catherine Rosière, de la paroisse de St-Jean en l'évêché d'Aix-en-Provence, le 1er novembre 1682, dans la chapelle du Fort St-Louis (Chambly), (enregistré à Contrecoeur).^[16]^[13] Jean Inart aurait apparemment plutôt 49 ans.^[9]

Ils sont établis à La Prairie de la Magdeleine, puis à La Prairie de Saint-Lambert. Ils n'eurent aucun enfant ensemble. En mars 1683 ils vendent la terre que Marguerite tenait de Mathurin Besnard à Louis Lamoureux.

Vente d ’une terre à Chambly, de deux arpents de front sur une profondeur non déterminée, par Jean Hynard et sa femme à Louis Lamoureux, de Longueuil (7 mars 1683). Vol IX pg 95 Notaire Claude Maugue^[10]

Jean Inard décède pendant l'hiver 1683-84, la date et endroit sont inconnus, aucune sépulture n'a été identifiée comme la sienne.

C'est à St-Lambert que Marguerite commence à commettre des vols, du moins c'est le premier endroit où il y a documentation de tels actes. Personne ne porte de plainte criminelle, mais ils s'addressent au père jésuite Jacques Frémin, qui gère les affaires seigneuriales du lieu. Ils seront forcés de quitter St-Lambert.^[9]

Après le décès de Jean Inard, Marguerite demandera à Mathurin Martin de lui donner une quittance pour la terre que Jean Inard avait achetée de lui précédemment.^[9] Il le fera en 1685.

Quittance de Mathurin Martin à Jean Hinard de la Prairie de la Madeleine, pour dix écus (21 octobre 1685). Vol IX pg 127 Notaire Claude Maugue^[10]

Mariage 3

Contrat de mariage de Joseph Serran, de cette île, natif de Castille en Espagne, fils de défunt Jérôme Serran et de Marie Penaudes ses père et mère de la paroisse de Ste-Marie; et Marguerite Viarde veuve de Jean Hinard dit Le Provencal, et en premières noces de Mathurin Bénard, demeurante à la Prairie de St-Lambert (26 juin 1684). Vol IX pg 116 Notaire Claude Maugue^[10]

Marguerite se remarie une troisième fois le 25 septembre 1684 à La Prairie avec Joseph Serran dit l'Espagnol, fils de Jérome Serran et Marie Renaude, de la paroisse de Ste-Marie de Valadolid^[17]^[13]. Ils eurent dispense pour justes raisons, Marguerite devait être enceinte, leur premier enfant naissant en février 1685. 6 enfants naitront de ce mariage, dont 3 se sont mariés:

anonyme; garçon mort à la naissance, sépulture le même jour 6 fév 1685 La Prairie
Jeanne, née 30 mai 1686 bapt 2 juin Montréal (ND); mariée à Jacques Beic dit Lafleur 30 oct 1702 Montréal (ND)
Jacques, bapt 19 sept 1688 Montréal (ND)
Vincent, bapt 1 juillet 1691 Montréal (ND)
François Marie, né 2 juillet 1694 bapt 11 Montréal (ND), marié à Marguerite Desconges 3 jan 1718 Pointe-aux-Trembles de Montréal
Marie Josephe, née 19 avril 1697 bapt 20 Montréal (ND); mariée à Jean Baptiste Deslandes dit Champigny 26 août 1714 Montréal (ND)^[14]

Ayant quitté St-Lambert, ils sont établis sur l'île de Montréal au lieu nommé rivière St-Pierre (aujourd'hui le quartier St-Henri de la ville de Montréal)^[9]

Marguerite fit encore des vols dans ce lieu, et fut finalement emprisonnée avec son mari le 1er avril 1687. Le père sulpicien de Miardoin, connaissant un peu l'histoire de la famille, intervient et convainc le marquis de Crisafy de libérer Joseph Serran, père de 5 enfants. Joseph est libéré le même jour. Le jeudi 3 avril, Marguerite, qui était toujours détenue en prison, comparait devant Mathieu Gaillard, Bénigne Basset étant présent comme greffier. L'interrogatoire de Marguerite est fait, elle avoue plusieurs vols à St-Lambert et qu'elle en a été expulsée pour cette cause. Elle avoue aussi un vol chez La Rente à la rivière St-Pierre. Elle est ensuite écrouée formellement, son arrestation ayant été quelque peu irrégulière.^[9]

Le 14 avril, Joseph Serran se rend à Ville-Marie et présente une supplique pour que son épouse soit libérée, ayant plusieurs enfants en bas âge, et promet de la si bien corriger qu'elle ne donnera désormais aucun sujet de plaintes à personne. Le juge accorde sa demande. Marguerite est libérée après 17 jours de prison.^[9] Il prendra obligation devant notaire pour rembourser La Rente.

Obligation de Serran dit L’Espagnol au sieur La Rente (22 juillet 1687). Vol V pg 77 Notaire Antoine Adhémar^[10]

Ses voisins sont mécontents, et l'un d'eux ira jusqu'à attaquer Marguerite physiquement, en revenant de la messe. Le chirurgien Jean Martinet est appelé pour vérifier l'état de Marguerite à la suite de cet incident, et la trouve blessée sévèrement au visage et aux bras. Joseph Serran se portera partie civile dans la plainte qu'il dépose contre Patenôtre, ce qui résultera en un dédommagement financier au couple de la part de Patenôtre.^[9]

-Quittance pour excès et injures de Serran dit L’Espagnol à Jean Patenotre (14 novembre 1687). Vol V pg 81 Notaire Antoine Adhémar^[10]

Ils eurent d'autres déboires avec leurs voisins en 1688 et 1689. En 1691 ils se déplacent de la rivière St-Pierre pour aller s'établir au côteau St-Pierre, à quelque distance vers l'ouest de leur demeure précédente.^[9]

Marguerite ne commettra plus de vols, elle sera même en position de prêter de l'argent, qu'elle fit entre autres à Marie Lemaître, épouse de Jacques Passard de la Bretonnière, qui l'avait abandonnée.^[9]

Décès

Marguerite a passé ses derniers jours chez sa fille Marie Josephe, étant malade. Elle fit rédiger son testament par le notaire Jean Baptiste Adhémar (fils d'Antoine) le 23 décembre 1715.^[9]

Marguerite Viarde fut inhumée le 27 décembre 1715 à Montréal (ND).^[18]

Procès entre Jean Deslandes dit Champigny, maçon, demandeur, et Lefebvre dit Duchouquet, défendeur, pour payement de frais d'entretien . - 21 février 1716

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile comprend la signification d'un état des dépenses faites par Jean Deslandes dit Champigny, pendant la maladie de sa belle-mère décédée, Marguerite Viard, au sieur Duchouquet, comme ayant fait vendre les meubles de ladite défunte. L'assignation au demandeur pour payer la somme de 70 livres sur le produit de la vente complète le dossier .^[19]

Joseph Seran décèdera dans les années qui suivent, il est dit défunt au mariage de leur fils François en janvier 1718.^[14]

Biography

Marguerite Viard migrated from France to New France.

Marguerite Viard (Viart) was baptised on 7 April 1653 in Solers^[1], daughter of Pierre Viard (dit Bourbier) and Crespine Le Conte ^[2]^[4] (aka Marie Catherine Isabelle Noblin or Lecomte). She is said to be from Brie-Comte-Robert, archediocese of Paris, in Île-de-France (today ar. de Melun, Seine-et-Marne) on her contracts and marriage; Solers is quite near Brie-Comte-Robert^[1] Her father was possibly deceased before her birth, the baptism is unclear as to the word before his name.

Marguerite Viard
is a Fille du Roi.

She migrated from France to New France, arriving in Québec city on 30 July 1671 aboard the ship Le Prince-Maurice^[5], as a Fille du Roy^[6], bringing goods estimated at 300 livres plus a gift from the king of 50.^[7]

Marguerite Viard lived
in Canada, Nouvelle-France.

Marguerite first entered into a marriage contract with Simon Davaut, cancelled 2 days later^[8] (he will die in the Lachine massacre). In November, she entered into another marriage contract with Jean Fleuricour, also cancelled. There exists a confusion on her real name, as well as that of her parents, both deceased before her departure from France. On her first contract, she is named Marguerite Viart, on the second, Marguerite Bourbier. Her parents are named either Pierre Viard (deceased), or Pierre Bourbier (deceased), he mother gets named either Marie or Isabelle Noblin, or Catherine Lecomte. In all cases she was born in Brie-Comte-Robert. A possible explanation of this conflict of names would seem to be the requirement that the girls who came to the colony under this program to provide a certificate before their departure from France from either the curé or the judge of the place to the effect that they were free to marry. Marguerite would have obtained two such, one from the curé and one from the judge, and the name Bourbier could have been a dit name of her father's.^[9] She is recorded under the name Bourbier in the 1681 census.

Contrat de mariage de Simon Davault et Marguerite Viart (15 octobre 1671). (Annulé le 17 octobre 1671). Vol III pg 78 Notaire Romain Becquet^[10]

Contrat de mariage de Jean Fleuricour et Marguerite Bourbier (2 novembre 1671). Vol III pg 82 Notaire Romain Becquet^[10]

Marriage

Marguerite waited until the following year before making a new marriage contract, presumably she lived as a servant in a house in the meantime. In October 1672, it was with Mathurin Besnard, former soldier in the Carignan-Salières Regiment, Chambly company.^[9]

Contrat de mariage de Mathurin Besnard et Marguerite Viard (8 octobre 1672). Vol III pg 92 Notaire Romain Becquet^[10]

Marguerite Viard, daughter of Pierre Viard and Catherine Lecomte, both deceased, married Mathurin Besnard, son of Louis Besnard (deceased) and of Mathurine Chevay, of the parish of Villiers in Ville-de-Château, Angers diocese, on 11 October 1672 in Québec (ND).^[12]^[13]

Together they had four children, all of whom would grow to adulthood: Marie Jeanne (m. Jean Cousineau), Marie (m. François Gloria), René (m. Marie Anne Gibeau), Marguerite (m. Mathurin Chartier Lamarche).^[14]

1681 Census: Seigneurie de Chambly
Mathurin Besnard 37 ; Marguerite Bourbier (Viart), his wife, 31 ; children : Jeanne 7, Marguerite 3, Mathurin 1 ; 1 gun ; 2 pistols ; 3 horned beasts ; 10 arpents in value.^[15]

On 10 June 1681 was baptised by monseigneur François de Laval Marguerite Poirier. Mathurin and Marguerite were the child's godparents. Monseigneur de Laval then proceeded the next day to do confirmations, among them that of Marguerite, with 13 children of the place.^[9]

Mathurin Besnard died between that date and the birth of his daughter Marguerite in August or October 1682 (bapt image is cut off), no funeral has been found for him. Presumably he died at the beginning of 1682.

Marriage 2

Marguerite Viarde, widow of Mathurin Besnard, aged around 30 and residing in Fort St-Louis, remarried with Jean Inart dit Provençal, carpenter (mason in fact) aged around 40, son of Jean Antoine Inart and of Catherine Rosière, of the parish of St-Jean in the Aix-en-Provence diocese, on November 1st 1682, in the chapel of Fort St-Louis (Chambly), (recorded in Contrecoeur).^[16]^[13] Jean Inart would apparently be around 49 in fact.^[9]

They are first established in La Prairie de la Magdeleine, then in La Prairie de Saint-Lambert. They had no children. In March 1683 they sold the land that Marguerite held from Mathurin Besnard to Louis Lamoureux.

Jean Inard died during the winter 1683-84, the date and place are unknown, no funeral having been identified as his.

It was in St-Lambert that Marguerite started to commit petty thefts, at least that is the first place where there is documentation of such acts. Nobody laid criminal charges, but they addressed themselves to the Jesuit father Jacques Frémin, who managed the seigneurial business of the place. They were forced to leave St-Lambert.^[9]

After the death of Jean Inard, Marguerite will ask Mathurin Martin to give her a quitclaim for the land that Jean Inard had previously bought from him.^[9] He will provide this in 1685.

Quittance de Mathurin Martin à Jean Hinard de la Prairie de la Madeleine, pour dix écus (21 octobre 1685). Vol IX pg 127 Notaire Claude Maugue^[10]

Marriage 3

Marguerite entered into a marriage contract with Joseph Serran on 26 June 1684 before notary Claude Maugue of Montréal.

Marguerite married a third time on 25 September 1684 in La Prairie with Joseph Serran dit l'Espagnol, son of Jérome Serran and Marie Renaude, of the parish of Ste-Marie of Valadolid^[17]^[13]. They had dispensation of bans for just reasons, Marguerite must have been pregnant, their first child being born in February 1685. 6 children will be born from this marriage, of which 3 married. Anonyme (died day of birth), Jeanne (m. Jacques Beic dit Lafleur), Jacques, Vincent, François Marie (m. Marguerite Desconges dite Lafortune) and Marie Josephe (m. Jean Baptiste Deslandes dit Champigny).^[14]

Having left St-Lambert, they were established on Montréal island, in the place named rivière St-Pierre (today the St-Henri borough of the city of Montréal)^[9]

Marguerite again committed petty thefts in this place, and was finally imprisonned with her husband on 1 April 1687. The Sulpician father de Miardoin, knowing a bit about the history of the family, intervened and convinced the marquis de Crisafy to free Joseph Serran, father of 5. Joseph was freed the same day. On Thursday 3 April, Marguerite, still detained in prison, appeared before Mathieu Gaillard, Bénigne Basset being present as scribe. The interrogation of Marguerite was done, she admitted to several thefts in St-Lambert and that she had been expelled from there because of this. She also admitted a theft in La Rente's home in rivière St-Pierre. She was then formally jailed, her arrest having been somewhat irregular.^[9]

On 14 April, Joseph Serran went to Ville-Marie and presented a plea to have his wife released, having several young children, and promised to punish her so well that she would give no further cause for complaint to anyone. The judge consented to this request. Marguerite was freed after 17 days in prison.^[9] Joseph will formally take an engagement to reimburse La Rente before notary.

Obligation de Serran dit L’Espagnol au sieur La Rente (22 juillet 1687). Vol V pg 77 Notaire Antoine Adhémar^[10]

Her neighbours were not happy about this, and one of them went so far as to physically attack Marguerite, coming back from mass. Surgeon Jean Martinet was called in to verify the state Marguerite was in after this incident, and found her severely wounded in the face and arms. Joseph Serran will put himself as a civil party in the case against Patenôtre, which resulted in financial amends to the couple by Patenôtre.^[9]

-Quittance pour excès et injures de Serran dit L’Espagnol à Jean Patenotre (14 novembre 1687). Vol V pg 81 Notaire Antoine Adhémar^[10]

They had other problems with their neighbours in 1688 and 1689. In 1691 they moved from rivière St-Pierre to establish themselves in côteau St-Pierre, some distance further west from their previous home.^[9]

Marguerite will no longer commit thefts, she will even be in a position to lend money, which she did among others to Marie Lemaître, wife of Jacques Passard de la Bretonnière, who had abandonned her.^[9]

Death

Marguerite spent her last days at her daughter Marie Josephe's home, being ill. She had her testament done up by notary Jean Baptiste Adhémar (son of Antoine) on 23 December 1715.^[9]

Marguerite Viarde was buried on 27 December 1715 in Montréal (ND).^[18]

There was a civil trial after her death by her son-in-law Jean Deslandes suing for payment of costs for her care while she was ill.

Procès entre Jean Deslandes dit Champigny, maçon, demandeur, et Lefebvre dit Duchouquet, défendeur, pour payement de frais d'entretien . - 21 février 1716 (source link with French section)

Joseph Seran will die in the years following her death, he was listed as deceased on the marriage of their son François in January 1718.^[14]

Notes

L'interrogatoire de Marguerite lors de son arrestation, ainsi que le texte de son testament et plusieurs autres documents, sont reproduits dans le livre de Marcel Myre (en référence)

La forme de son nom, Viarde, est une féminisation du nom, phénomène qu'on trouve souvent pour les femmes de l'époque.

The interrogation of Marguerite when she was arrested, as well as the text of her testament and many other documents, are reproduced in the book by Marcel Myre (referenced) (in French)

The form of her name, Viarde, is a feminisation of the name Viard, a phenomenon frequently found for women of the era.