| Jean (Guyon) Guyon du Buisson lived in Canada, New France, now Québec, Canada. Join: Quebecois Project Discuss: quebecois |
Contents |
Jean GUYON du Buisson (1592 - 1663)[1] [2][3][4][5][6] [Carpin #7][7][8]
Père et mère:
Fils de Jacques Guyon et Marie Huet
Baptême:
Filleul de Jean Collin, Pierre Dolivet et Catherine Godin, fille de Nicolas, Jean Guyon est baptisé le 18 septembre 1592 à Tourouvre dans l'église Saint-Aubin située dans le diocèse de Chartres et l'ancienne province du Perche.[1][9][10][11]
Il est maître maçon.[1] [12]: « selon Madame Pierre Montagne, reçoit « une très bonne instruction, il sait écrire parfaitement, connaît les termes du droit, peut-être le métier d’arpenteur que son fils exercera au Canada, et celui de maçon. »» Le 18 mai 1614, à l'âge de 22 ans, il gagne déjà bien sa vie comme maçon; il prête à Pantaléon Bigot laboureur à Auteuil, petit village au sud-est et patrie de Robert Giffard, une somme consistant « en un petit pistolet d'or, des pièces de cinquante-deux sols, des quarts d'écus et autre monnaie blanche », valant la somme de 84 livres.[13]
Mariage:
Le 2 juin 1615, il épouse Mathurine Robin dite Boulé, originaire de Mortagne, fille de Eustache Robin dit Boulé et Mathurine Avrard, dans l’église Saint-Jean-et-Saint-Malo de Mortagne.[1][14]
[10][9]
Mariage - Jean Guyon & Mathurine Robin |
Le 30 novembre 1615, les paroissiens de Tourouvre commandent à Jehan Froger et Jehan Guyon, de l'état de maçons, demeurant en la paroisse de Saint-Jean de Mortagne, une montée de pierre pour atteindre la tour du clocher avec une huisserye de pierre blanche de La Louverye au pied et entrée d'icelle montée ». Une huisserie se définit comme une partie fixe en bois formant les pieds droits et le linteau d'une porte dans un pan de mur. Il construit donc un escalier de pierre de 31 marches pour la tour de l’église de Saint-Aubin de Tourouvre, lequel a défié les siècles puisqu’il existe toujours.
Vue vers le bas de l'escalier[15] |
Huisserie de l'escalier[15] |
Détail de marche de l'escalier[15] |
Le 13 mai 1620, Jean Guyon est le parrain de Jean Cloutier à Mortagne, fils de Zacharie et frère d'Anne que nous verrons mentionnée plus loin .
Le 23 mars 1624, suite au décès de son père en 1623, pour 55 livres, Jean Guyon vend la maison paternelle de Tourouvre à Marin Lousche, son voisin et ami et aussi parrain de sa sœur la plus vieille et s’installe à Mortagne avec sa mère dans une maison neuve achetée de Marin Boucher. Cette maison se trouve dans la paroisse Saint-Jean; elle est située près de celle appartenant à son associé en 1615, Jean Froger, sur la route de Mortagne à Paris. Elle a deux pièces à plafond bas au rez-de-chaussée, un bureau, une pièce au plafond haut au-dessus, un jardin et un enclos à cochon et est évaluée, le 17 avril 1632, à deux cent quarante livres. Trois enfants sont nés dans cette maison qui existe encore au croisement des routes Colonel Guérin et Saint-Denis.
Le 21 juillet 1625, Jean Guyon est chargé par Jehan Ailleboust[16], procureur syndic des habitants de la ville de Mortagne, du travail de restauration des murailles de la ville de Mortagne. Pour ce travail, Ailleboust s’engage à avancer la somme de 150 livres et à fournir l’échafaudage, l’eau, la chaux et le sable. Après les guerres de religion, alors que la ville de Mortagne avait changé de mains 22 fois, ce ne sont pas les demandes de restauration qui manquent.
Le 22 août 1625, Jean Guyon n’a rien reçu de ce qui avait été promis et, donc, accompagné du notaire Mathurin Roussel, se présente à la ville pour obtenir le nécessaire de l’administrateur afin de commencer les travaux.
Le 13 octobre, un pan de mur est terminé; le travail doit être mesuré et Guyon doit à nouveau réclamer paiement pour le travail accompli plus les avances et les matériaux nécessaires à la poursuite des travaux sous menace de réclamer un dédommagement et de tout laisser tomber pour ne plus revenir. Il obtient que les mesures soient prises le lendemain par les employés de la ville et que l’argent lui soit donné par le receveur général. Il semble qu’il n’ait pas mis ses menaces à exécution et qu’il ait continué le travail sans toutefois négliger de prendre les mesures légales pour obtenir gain de cause.
Le 12 juin 1627, le Receveur général du nom de René Gentil, ayant reçu l’approbation des élus de Mortagne, lui verse cent et une livres des deux cent cinquante qui lui sont dues. Son successeur Jean Pousset, lui en verse cent autres - mais, en 1633. Il apprend à ses frais que travailler pour la communauté est compliqué et il lui a certainement fallu accepter des commandes privées payées dans les bons délais pour subvenir aux besoins de sa famille.
Le 10 mars 1626, après le décès de sa mère Marie Huet, le 26 février 1626, Jean Guyon acquiert de Rodolphe de la Mare, prêtre, une maison plus grande dans la paroisse Notre-Dame, qui est située entre la terre appartenant aux héritiers de feu Guillaume Catinat et celle des Religieux de Saint-Eloi, près de la rue de la Barberye qui va du portail de Saint-Denis au Collège de Toussaint; elle a deux pièces en bas, une pièce au-dessus, un petit bureau, un cellier, un appentis et une cour devant la maison. La maison a besoin de réparations.
Le 15 juin 1626, Jean Guyon en prend possession et constate que Marguerite de la Mare a condamné les pièces à l’étage pour y loger André Lasnier, Jacques and René Léger, des couvreurs, pour faire les réparations que Jean Guyon refuse de payer. Jacques Chevalier, marchand, et Gaspard Boucher, charpentier, sont, avec M. Roussel, témoins de ses protestations. Barbe, sa fille aînée, se marie dans cette maison.
Le 22 avril 1626, par devant le notaire Sébastien Roussel, Jean Guyon prend un premier apprenti, Pierre Hayes, fils d’Ambroise, de la paroisse de Saint-Jean qui « devra commencer à la prochaine pentecôte » Jean lui apprendra les ficelles du métier de maçon, le nourrira, le guidera, verra à ce qu’il soit au chaud avec un endroit où dormir. En retour, l’élève servira son maître loyalement et lui paiera 30 livres de pension pour les trois ans. L’apprenti peut mettre fin à l’entente au bout de six mois, il aura alors le statut d’« expert ». Le 6 juillet suivant, « Pierre Hayes, maçon, demeurant au domicile de Jean Guyon » reçoit la somme de 28 livres et 10 sous, laquelle somme représente sans doute le fruit de son travail en tant qu’apprenti.
En 1631, Jean Guyon achète une terre de Jeanne Souefie, belle-mère de Jean Poisson qui avait été le parrain de son fils Jean Poisson, baptisé le octobre 1618 en église Saint-Jean de Mortagne, qui partiront ensemble pour Québec en 1634 ou 1635, et qui seront rejoint par les filles Mathurine et Barbe, l'ainée, vers 1647.[17]
1632, Jean Guyon prend un autre apprenti, Jacques Patard, un maçon de Tourouvre, pour une seule année. Le prix a augmenté et le père de Jacques paiera 24 livres au maître pour cette seule année.
Vers 1633, Robert Giffard et Noël Juchereau font du recrutement pour la Nouvelle-France. Ils parcourent les collines boisées de leur patelin, et tentent de convaincre leurs parents et amis de les suivre au Canada. Giffard doit être très persuasif puisqu'il réussit à embrigader tous les siens: la famille de Jean Guyon, maçon; celle de Zacharie Cloutier, charpentier; Henry Pinguet, Marin et Gaspard Boucher, et bien d'autres qui ont des contrats d'engagements verbaux et sous seings privés. Seuls les contrats de Guyon et de Cloutier, pleins de détails et précis, sont passés devant le notaire Mathurin Roussel, le 14 mars 1634.
Le 14 mars 1634, soit le même jour, Jean Guyon, censitaire du seigneur apothicaire Giffard, vend à Denis Gentil, sieur de Rougemont, un lottereau de terre, un jardin, situé à l'entrée de la ville de Mortagne, paroisse de Loisé. Prix: 45 livres. Cependant, le chef de famille Guyon, garde la maison qu'il possède à Mortagne. Il en fera don à une confrérie charitable de Saint-Jean, 20 ans plus tard, soit le 18 octobre 1653.
Jean Guyon habitait une maison à Mortagne qu'il avait achetée en 1634 ou 1635 de Marin Boucher tout juste avant qu'ils migrent ensemble pour le Canada.[18] Cette maison fut vendue en 1645 par sa fille Barbe à Pierre Le Bouyer, l'associé de Robert Giffard et coseigneur de Beauport jusqu'en 1641.[18]
Tout juste avant le départ de Jean Guyon pour le Canada, Marie d'Ailleboust, la fille de Jehan d'Ailleboust et épouse de Pierre Juchereau, fut la marraine de son fils Michel Guyon, baptisé le 3 mars 1634 en l'église Notre-Dame de Mortagne.[18]
Le 14 mars 1634 à Mortagne devant le notaire Mathurin Roussel, il passe un contrat d'un durée de 3 ans l'engageant envers Robert Giffard selon quoi lui, maître maçon, et son fils Jean reçoivent la moitié des terres défrichées, sont nourris et entretenus (ainsi qu'autres membres de la famille qui les rejoignent), reçoivent 2 vaches de Robert Giffard si ce dernier possède plus de 4 vaches, recevront pour la famille une maison bâtit au compte de Robert Giffard, recevront concession en fief Du Buisson, terre d'une superficie de 1000 arpents, et, ont le droit de faire du trafic de fourrures et marchandise avec les sauvages.[19]
Contrat d'engagement pour la Nouvelle-France:
Seuls les contrats de Guyon et de Cloutier, pleins de détails et précis, sont passés devant le notaire Mathurin Roussel, le 14 mars 1634.
Contrat d'engagement de Jean Guyon par Giffard |
Le 6 avril 1634, selon Alfred Cambrai, la famille Guyon toute entière et à la dernière minute, se décide à passer en Nouvelle-France, exception faite de Barbe, l’aînée. Ensemble, tous veulent partager les risques, les peines et les joies d'une telle aventure. L'on sait que Mathurine Robin avait mis au monde un fils, Michel, le 3 mars précédent. Entreprendre la traversée de l'Atlantique avec un si jeune poupon, quel courage! Ce premier contingent d'émigrants comprenait 43 personnes dont la famille Guyon composée de huit.
A l'exception de Barbe, le reste de la famille de Jean père (son épouse, Mathurine Robin, et cinq autres de leurs enfants, Marie Guyon, Claude Guyon, Simon Guyon, Denis Guyon et Michel Guyon) les rejoidront au Canada en 1636.
Barbe Guyon (1617-1700), son époux Pierre Paradis (1604-1675) et cinq de leurs enfants (Jean Paradis, Pierre Paradis, Guillaume Paradis, Jacques Paradis et François Paradis) migreront au Canada en 1652.
Migration en Nouvelle-France:
Le 31 mai 1634, selon les relations des jésuites, une chaloupe vient annoncer à Québec que trois vaisseaux des Cent-Associés sont arrivés près de Tadoussac. Un quatrième est attendu incessamment, celui de Duplessis-Bochart.
Jean Guyon migra donc au Canada avec son fils en 1634 arrivant à Québec le 4 juin 1634.[1] [20][21]
Le 4 juin 1634, Robert Giffard et sa recrue percheronne, dont 35 personnes de Mortagne, atteignent Québec dans l'allégresse, jour de la Pentecôte. Pour Giffard, c'était revoir un pays qu'il aimait depuis longtemps; pour ses compatriotes, c'était découvrir, commencer à aimer.
Giffard, sa femme et ses deux enfants sont logés au fort Saint-Louis. Les biens et les outils sont rangés dans le vieux magasin de l'habitation. Hommes, femmes et enfants trouvent logis dans les baraques élevées près de la grève. Puis, des éclaireurs et enfin l'ensemble du groupe quittent la basse ville pour rejoindre la petite rivière Notre-Dame de Beauport. Au plus vite, il fallait semer, élever une maison habitable, s'installer. Zacharie Cloutier et Jean Guyon tracent leur premier carré de maison près de la rivière Dubuisson, une maison commune semble-t-il. Dès la première année, le blé vint très vite, le long des souches et dans les clairières.
Au 22 juillet 1634, Maître charpentier Zacharie Cloutier et Maître maçon Jean Guyon travaillent d’arrache-pied pour construire le manoir de leur seigneur, l’église de la paroisse et le Fort Saint-Louis à Québec. L’habitation du Seigneur Giffard était une construction de deux étages, de 32 pieds de long sur16 pieds de large avec un jeu de 6 pieds sous les poutres, et vue sur le Saint-Laurent. Le « Manoir de Beauport » comme on l’appelait a existé jusqu’en 1879 quand il fut détruit par les flammes et complètement démoli en 1880.
Le 27 juillet 1636, Jean Guyon, sous seing privé (autrement dit signé par un tiers qui n’est pas un officier public), rédige et signe le plus ancien peut-être et le premier contrat de mariage au Canada. Anne Cloustier, fille de Zacharie Cloustier (abt.1590-1677) signe le contrat avec son futur époux Robert Drouin.
En 1636, il était déjà à Beauport et le 27 juillet, en la maison du seigneur de Beauport Robert Giffard, Anne Cloustier, fille de Zacharie Cloustier (abt.1590-1677) signe le contrat avec son futur époux Robert Drouin. Premier contrat rédigé en Nouvelle-France et le plus ancien conservé. [22]L'entente comporte une disposition particulière: l'union serait solennisée en sainte face d'église le plus tôt qu'il sera entre eux, leurs parents et amis avisé. Cette formule étonnera peut-être; c'est que la jeune fille n'était pas nubile (Se dit d'une fille en âge de se marier, qui est pubère), ayant à peine atteint que son onzième anniversaire. Anne, bien que née en 1626, signe son contrat de mariage, le premier au Canada, le 27 juillet 1636, donc âgée de seulement 11 ans; comme quoi, à toute âme bien née...[23]
Le 18 décembre 1636, Giffard obtient un jugement contre Cloutier et Guyon à propos de certains travaux qui lui sont dus.
À cette époque, Jean Guyon bâtit un moulin pour faire de la planche.
Le 3 février 1637, Robert Giffard concède l'arrière-fief Dubuisson en la seigneurie de Beauport à Jean Guyon. Un acte rédigé par Jean de Lespinasse révèle que Jean Guyon et Zacharie Cloutier, qui semblent n'avoir rien fait l'un sans l'autre depuis leur arrivée au pays, prennent enfin possession des terres, que Robert Giffard leur a concédées.[24][25] Zacharie Cloutier et Jean Guyon reçoivent respectivement les arrière-fiefs de la Cloutièrerie et du Buisson, celui-ci nommé d'après une petite rivière qui l'arrose.
Le 10 décembre 1637, ce partage des terres est la source de disputes au sujet des limites. Il semble que Giffard voulait donner « à chacun d'eux mille arpents de terre », mais le tabellion a écrit « à chacun deux mille arpents »;[26] comme quoi une simple apostrophe peut faire toute la différence. On peut s'étonner de ce que Giffard ne se soit pas rendu compte de l'erreur; peut-être ne parcourut-il pas l'acte lui-même, se contentant de l'entendre lire!
Le 29 mai 1644, le notaire Guillaume Tronquet raconte que Giffard s'est transporté avec Jean Guyon, Zacharie Cloutier, Adrien du Chesne, Jean Bourdon et Abraham Martin à la rivière du Buisson et qu'il les a mis en possession « réelle et actuelle » des terres situées depuis cette rivière jusqu'à la première pointe courant le long du grand fleuve Saint-Laurent. Jean Guyon donna à sa terre le nom de fief Du Buisson. Guyon devient alors connu sous le nom « Guyon du Buisson ».
Le 2 juillet 1646, Giffard, peu de temps après la prise de possession des terres de la rivière du Buisson, présente une requête contre Cloutier et Guyon, qui refusent de présenter foi et hommage, comme tout bon vassal doit le faire à l'endroit de son suzerain. Certainement rebelles et fiers.
Le 19 juillet 1646, le gouverneur, Charles Jacques Huault de Montmagny, oblige Jean Guyon à s'exécuter avant quinze jours.
Le 30 juillet 1646, Guyon, est condamné à rendre foi et hommage au Seigneur de Beauport pour son fief[27] Du Buisson profite de l’absence de ce dernier pour s’exécuter devant un serviteur.
SelonLangevin 1860, p. 6-7:[28]
Vexés d’avoir été obligés de rendre cet hommage, ils négligèrent de lui présenter l'aveu et dénombrement des fiefs. Le 31 juillet 1646, Giffard les somme de le faire par l’entremise du notaire Guillaume Tronquet.
Le 20 août 1646, une sentence du gouverneur de Montmagny somme Cloutier et Guyon à s'exécuter pour tout.
En 1646 et 1647, La construction de l’église se poursuit et la résidence du gouverneur est érigée par quelques Beauportois dont Jean Guyon.
Le 18 avril 1648, dans le détail des comptes, apparaît le nom de Jean Guyon: « Pour le charroy qu'il a esté nécessaire pour charroyer la pierre, le bois, le sable, la chaux, la planche, etc.,... et tous les charrois se sont faictz par les sieurs Hubou,... Jean Guyon, Zacharie Cloutier », etc.
Ayant en huit ans eu six procès avec Robert Giffard en rapport avec l'arrière-fief Du Buisson, Roy 1917, p. 20. Jean Guyon rend foy et hommage à Robert Giffard, seigneur de Beauport le 30 juillet 1646. Guérin 1925, p. 314: Léon Guérin avance l'idée qu'on entrevoit, en ce qui regarde Jean Guyon et Zacharie Cloutier, les contours de tout 'un petit drama social' selon quoi on élevait son status sociale par l'accumulation de possessions du sol et par l'exercice de fonction publique, à la manière des plus capables premiers colons, comme, par exemple, le Percheron Pierre Boucher et le Normand Charles Lemoine. « Mais, probablement pour s'être moins éloignés de leurs côtes, pour être restés confinés dans le cercle plus restreint des ambitions percheronnes, ni Guyon ni Cloutier ne paraissent avoir aussi bien réussi. »
Le 18 octobre 1653 Jean Guyon donne à l'église Saint-Jean de Mortagne, une maison et un jardin.[29]
Le 20 août 1657, Mathurine Robin dite Boule et sieur Jean Guyon Dubuisson se donnent l’un à l’autre (se font don mutuel de leurs biens).[30] Mathurine est décédée le 17 avril 1662 à Beauport à l’âge de 70 ans.
1659 - Comme ses fils veulent s'établir à Québec, Jean Guyon met son fief en location pour trois ans, tout en continuant d'y habiter. Son fils François finira cependant par s'y intéresser, non sans que Jean Guyon du Buisson ne fasse valoir son droit d'aînesse. Un long procès dressera les héritiers les uns contre les autres après la mort du patriarche.
Jean Guyon teste par devant Guillaume Audouart de Saint-Germain le 14 mai 1663 , alors qu'il est malade au lit.
Décès:
'Le 30 mai 1663, âgé de ~71 ans, Jean Guion décède [31][32][33] et est inhumé le lendemain 31 mai 1663 à paroisse Notre-Dame, Québec, Canada.[10]
Ses héritiers avaient toujours un fief de quarante-quatre arpents de terre en valeur aux côtes de Beauport, Notre-Dame-des-Anges ou autres lieux, Québec, non partagé en 1667.[34]
Jean Guyon avait 2150 descendants en Amérique du nord en 1729.[35]
Le 30 novembre 1921, selon une étude publiée dans l'Action Catholique de Québec le 30 novembre 1921, la famille Guyon, en neuf générations, a donné à l'église canadienne: un cardinal, dix-sept archevêques et évêques, plus de 450 prêtres et une multitude de religieux et religieuses, Le cardinal Bégin avait comme première aïeule, Barbe Guyon, mariée à Pierre Paradis. Ainsi que Mère Marie-Léonie Paradis fondatrice des Petites-Soeurs-de-la-Sainte-famille.
GUYON / BUISSON, Jean
Jean GUYON Dubuisson (1592 - 1663)[1] [3][4][5] [Carpin #7][7][36]
Son of Jacques Guyon, notable de Tourouvre, and Marie Huet and godson of Jean Collin, Pierre Dolivet and Catherine Godin, daughter of Nicolas, Jean Guyon was baptized on September 18, 1592 at Tourouvre's Saint-Aubin church located in Chartres diocese and ancient Perche province.[1][2] [9][10][37]
Of his early years, it is known that Jean Guyon grew up in Tourouvre with parents who had a house behind 'hôtel de France', a May 18, 1614 notarized document indicates he lent money to a "laboureur", a farmer, from Autheuil,[38] and he became a renowned mason.[39] [12] Late in 1615, he and fellow mason Jehan Froger are given the commission to build a 31-step stairway up the Tourouvre Saint-Aubin church bell-tower. In 1625, he is charged by Jehan Ailleboust[40], a leading town official, to help in the restoration of Mortagne's fortification walls. Shortly before Jean Guyon's departure for Canada, Marie Ailleboust, the daughter of Jehan Ailleboust and wife of Pierre Juchereau, was the god-mother of his son Michel Guyon, baptised on March 3, 1634 in Mortagne's Notre-Dame church.[18]
Jean Guyon lived in a Mortagne house which he had bought in 1634 or 1635 from Marin Boucher before leaving for Canada together.[18] This house was sold in 1645 by his daughter Barbe to Pierre Le Bouyer, who was Robert Giffard's associate including in terms of being joint-seigneur of Beauport until 1641.[18]
Jean Guyon bought in 1631 a plot of land from Jeanne Souefie, mother-in-law of Jean Poisson who had been god-father to his son Jean Poisson, baptised on October 1, 1618 in Mortagne's Saint-Jean church, who emigrated together to Québec in 1634 or 1635, and who were joined by Jean Poisson the elder's daughters Mathurine and Barbe around 1647.[17]
On June 2, 1615, he had married Mathurine Robin dite Boulé, who came from Mortagne, daugher of Eustache Robin dit Boulé et Mathurine Avrard, in Saint-Jean-et-Saint-Malo de Mortagne church.[1][14] [10][9] The couple had eight children born in Mortagne before migrating to Canada.
Serious settlement to Canada, begun in 1634, evolved into the Percheron immigration movement over the next three decades, under the sponsorship of apothecary and physician Robert Giffard, who had been granted the large (1 x 1½ lieues) Beauport seigneurie (feudal estate),[41] downstream of Québec, between the Beauport and Montmorency rivers, on condition that he bring in settlers to develop the colony. Giffard was born in Autheuil and worked in Tourouvre and Mortagne, villages of tiny ancient Perche province,[42] now in Orne département, Normandie région. Working closely with the two Juchereau brothers, Jean and Noël and focusing on craftsmen, Giffard was thus instrumental in recruiting 250 to 300 peoples, both families and individuals, from areas of Perche centered on the villages of Tourouvre, Mortagne, Igé and Saint-Cosme-de-Vair.
On March 14 1634, Jean Guyon and Zacharie Cloutier jointly signed a three-year engagement contract with Robert Giffard in which Giffard promised to grant each of them an arrière-fief[43] of the Beauport seigneurie. Terms of the contract made it possible to interpret the land size of each arrière-fief to be either one or two thousand arpents.[44]
The 1634 contingent of colonists to Canada numbered as much as forty-three.[41] The thirty or so Percheron colonists in this contingent[45] included Jean Guyon father and his son Jean, Zacharie Cloutier and his son Zacharie, Marin Boucher and his family, Robert Giffard and his family, Noël Juchereau, Robert Drouin, Noël Langlois, Thomas Giroux and Sébastin Dodier, François Bélanger, Claire Morin et Jeanne Mercier. Dionne 1906], p. 338The wife and children of Jean Guyon and Zacharie Cloutier had apparently followed behind the men a year or two later. Some authors however claim that Jean Guyon and Zacharie Cloutier, their wives and most of the children immigrated together to New France in 1634.[21][1]
On February 3, 1637, the Jean Guyon and Zacharie Cloutier were each thus granted their arrière-fief, named La Cloutièrie and du Buisson.[46] However, confusion about the land-grants' size and other issues resulted in a long-running dispute involving six trials over an 8-year period culminating in Governor Huault de Montmagny decisions in Giffard's favor. Strictly-speaking, once Giffard allocated land to Guyon and Cloutier, they became his vassals, although the residual feudal obligations were quite minimal. Jean Guyon and Zacharie Cloutier had however long avoided honouring engagement contract terms after being granted their fief concession, This including avoiding to pay seigniorial dues and to acknowledge the 'foy et hommage' obligation to the seigneur by kneeling and swearing in front of him.
In 1646-47 at Québec, Guyon helped build the governor’s residence as well as the new parish church of Notre Dame de Québec. Mathurine Robin died in the spring of 1662, and Jean Guyon eleven months later, both at Beauport. At the Feast of Corpus Christi in 1646, he walked with another famous Percheron migrant, Zacharie Cloutier, at the head of the procession. At the marriage of his eldest son Jean Guyon du Buisson and Elisabeth Couillard, “there were two violins at the wedding, something never before seen in Canada.”[47]
Jean Guyon died on May 30, 1663 à Beauport[1] [33] and was buried on May 31, 1663 in Notre-Dame de Québec parish.[10][48] Mathurine Robin had preceded him to the grave a year earlier on April 17 1662.[49]
Down through the centuries, their children and descendants gave birth to generations named Guyon, Guion, and Dion. They are found in Quebec, Canada, and the USA. In 1729,Jean Guyon had 2 150 descendants in Canada.[35] The Dion name occupied the 61th rank among the top 100 names in Québec at the end of the 20th century as well as in 2005, the Jean Guyon line being the most numerous of a number of Dion lines.[50]
Union avec / with Mathurine Robin dite Boulé:[52][35]
v;8. Michel b 03-03-1634 ∞ Geneviève Marsolet 04-09-1662 + 1704
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La famille Dumontier - depuis 1600 jusqu'à nos jours (1908) - par / By: O. J. Paquin. [53]
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Featured Female Poet connections: Jean is 12 degrees from Anne Bradstreet, 22 degrees from Ruth Niland, 27 degrees from Karin Boye, 19 degrees from 照 松平, 13 degrees from Anne Barnard, 33 degrees from Lola Rodríguez de Tió, 23 degrees from Christina Rossetti, 15 degrees from Emily Dickinson, 31 degrees from Nikki Giovanni, 17 degrees from Isabella Crawford, 19 degrees from Mary Gilmore and 16 degrees from Elizabeth MacDonald on our single family tree. Login to find your connection.
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p.s. this post was in response to one that was deleted for privacy concerns (see this G2G post)
Jean is the 10th great grandfather of Marc Peter 1. Marc Peter is the son of [private father] DNA confirmed 2. [Private] is the son of Marc Joseph Marie Louis Langlois Sr [confident] 3. Marc is the son of Edmond Joseph Langlois [confident] 4. Edmond is the son of Joseph Alphonse Langlois [unknown confidence] 5. Joseph is the son of Alexis Langlois [confident] 6. Alexis is the son of Louis Langlois [unknown confidence] 7. Louis is the son of Alexis Langlois [unknown confidence] 8. Alexis is the son of Louis Langlois [unknown confidence] 9. Louis is the son of Pierre Langlois [unknown confidence] 10. Pierre is the son of Charlotte Françoise Bélanger [unknown confidence] 11. Charlotte is the daughter of Marie Guyon [confident] 12. Marie is the daughter of Jean (Guyon) Guyon du Buisson [unknown confidence]
I am verifying alll PPP profiles from the Quebecois Project.
To keet it PPP, I need to know why this profile needs to be protected.
Thank you for your prompt response.
Guy Quebecois Project Leader
https://www.familytreedna.com/public/R-L21/default.aspx?section=ysnp
www.francogene.com/genealogie-quebec-genealogy/040/040114.php
It does show Jean as son of Jacques Guyon & Marie Huet, & I didn't see that it was given as a source on his page.
« En 1674, le diocèse de Québec fut créé et Mgr de Laval devient premier évêque de la Nouvelle-France. Le diocèse couvrait toute la Nouvelle-France, incluant en particulier lAcadie, la Louisiane et le Canada. »