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Marie-Claude Chamois (1656 - bef. 1710)

Marie-Claude Chamois aka Frigon
Born in Paris, Île-de-France, Francemap
[sibling(s) unknown]
Wife of — married 10 Nov 1670 in Batiscan, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died before before age 54 in Francemap
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Filles du Roi
Marie-Claude Chamois
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Biography

Flag of France
Marie-Claude Chamois migrated from France to New France.
Flag of New France
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Marie-Claude Chamois a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Daughter of Honoré Chamois, herald of arms of France, Secretary of the King and Jacqueline Girard


Died between October 15, 1705 and March 18, 1710 in France

CHAMOIS Marie-Claude 100 livres de dot. Fille de feu Honoré (secrétaire du roi, héraut d’armes de France) Il fut prénommé Henri suite à des erreurs d' écriture. et de Jacqueline Girard Née le 8 et baptisée le 29 janvier 1656 en la paroisse St-Gervais, 4ème arrondissement de Paris, en Ile-de-France, le 08/01/1656, décès entre le 15/10/1705 et le 18/03/1710 en France. Contrat de mariage annulé avec Pierre Forcier le 16/10/1670 (Not Ameau.)

Honoré Chamois décède vers 1660. Sa mère Jacqueline Girard reste seule avec quatre enfants deux filles et deux fils. Marie-Claude a 13 ans lorsqu'elle quitte le foyer maternel et se réfugie conseillée par une certaine Rivault, chez le sous-vicaire de la paroisse Saint-Paul, le sieur de Retz. Ce dernier la fait admettre à l'Hôpital de La Pitié-Salpêtrière. Elle est inscrite sous le nom de "Marie Victoire Chamois". Au printemps 1670, elle s'inscrit sous sa véritable identité pour faire partie du contingent des filles envoyées en Nouvelle-France pour peupler la colonie.

Effectivement, dès le 16 octobre 1670, nantie d’une centaine de livres en biens divers, elle passait un contrat de mariage avec Pierre Forcier, fils d’un farinier prénommé Guillaume et de feue Sébastienne Gaultier. Le contrat fut annulé. Dans les deux mois qui suivirent, elle épousa François Frigon.

Avant la naissance de son dernier enfant, Antoine, elle apprit la nouvelle du décès de son dernier frère. La fortune de son père lui revenait désormais de droit pour peu qu’elle fît acte de présence et considérant la triste condition de sa famille, elle décida d’entreprendre à nouveau la périlleuse traversée. Nantie des originaux de son extrait baptistaire, de son contrat de mariage, de son acte de célébration de mariage et d’une procuration passée en sa faveur par son époux pour « régir, gouverner et deffendre tous et chascuns les biens qui se peuvent apartenir en l’ancienne France ou elle est preste de passer pour leurs affaires[...] et par spécial prendre et apprehender ce qui peut estre avenu et eschu a sa ditte femme procuratice de ses Pere et Mere ou autres parens quelconques par succession donnation ou aultrement... » elle partit pour Paris à la fin de l’année 1685.

Or, selon Raymond Douville, avant son départ pour la France mais après avoir appris qu’elle serait l’héritière de son père, elle déclarait encore se prénommer Marie-Anne et non Marie-Claude, affirmant en outre, à nouveau, ne savoir signer. Nous avons constaté qu’elle porta effectivement ce prénom de Marie-Anne dès 1684 et celui d’Anne pour le baptême de son dernier fils, Antoine, le 28 juillet 1685 puis à son retour de France elle dit enfin se prénommer Marie-Claude en 1695 et son fils Jean-François déclara à l’occasion de son mariage en 1710 qu’elle portait le prénom Marie-Madeleine..

A son arrivée, la mère de Marie-Claude, Jacqueline Girard, prétendit que ce n’était pas sa fille qui lui revenait mais une usurpatrice. Jusqu’à ce qu’une vérité éclate à l’issue du procès qui suivit, huit ans s’écoulèrent durant lesquels elle fut retenue en France.Quelle foi apporter aux déclarations de la mère de Marie-Claude ? Plusieurs éléments se révèlent effectivement troublants. Tout d’abord, tant qu’elle vécut dans l’hôpital de la Salpêtrière, sa prétendue fille se fit appeler Marie-Victoire Chamois.

Arrivée en Nouvelle-France elle persista à porter ce nom, même à l’occasion de la rédaction de son premier contrat de mariage, avec Pierre Forcier. De plus dans ce contrat, elle donna un prénom erroné pour son père et ne sembla pas se souvenir du patronyme de sa mère qui fut laissé en blanc.

Mais entre temps, elle sut soudain signer, ce qu’elle fit le 15 octobre 1705, paraphant « Marie-Claude Chamois» en bas d’un acte notarié. Une fois en France, a-t-elle sciemment porté un prénom qui n’était pas le sien, profitant d’une confusion due peut-être à son unique patronyme et à son âge proche de la « vraie » Marie-Claude Chamois ?

Un fait semble attester cette hypothèse : madame Bourdon qui avait pour tache d’encadrer et de protéger les filles du roi à leur arrivée en Nouvelle-France, affirma le 2 novembre 1686 dans un acte passé devant notaire « en son âme et conscience qu’environ les années mil six cent soixante et onze, soixante douze et soixante treize, elle [avait] reçu pendant chacune desdites années lettres de Paris à elle écrites et adressées par une personne nommée la veuve Chamois, par lesquelles elle la priait de s’informer que Marie Chamois, sa fille, venue en ce pays quelques années auparavant, et de vouloir employer son crédit auprès des puissants de ce pays pour la faire repasser en France ; d’autant qu’elle n’avait passé en ce pays que par les pratiques de son beau-frère et de sa sœur qui s’étaient efforcés de s’en défaire par ce moyen ; déclarant en outre la dite dame Bourdon qu’elle[savait] que la veuve Chamois[avait] encore écrit la même chose en faveur de sadite fille à Mr Talon, lors intendant de ce pays, avec toutes les instances, prières et intercessions possibles ; que ladite Marie Chamois était alors déjà mariée au dit Frigon et qu’elle était passée depuis un an en ça en l’ancienne France. »

Si la mère de Marie-Claude Chamois avait mis tellement d’ardeur à retrouver sa fille des années durant, pourquoi refuser de la reconnaître au dernier moment ? Une explication possible est d’envisager que les lettres qu’elle adressait ne sont pas parvenues à sa fille mais suite à une confusion due à une homonymie presque parfaite, à une éventuelle usurpatrice qui aurait sauté sur l’aubaine que représentait une importante succession. Dans cette optique, relevons qu’en outre madame Bourdon accusait le beau -frère de Marie-Claude Chamois de l’avoir forcée à émigrer, tandis qu’elle-même dans sa plaidoirie évoquait son frère direct. Une autre hypothèse revient à accorder crédit aux dires de Marie-Claude Chamois qui serait bien la fille d’Honoré Chamois mais qui, préférant se cacher sous une fausse identité, n’aurait répondu aux appels de sa mère que pour toucher la succession de son père, provoquant chez celle-ci une rancune tenace au point de faire croire à une usurpation...

Quelle que soit l’exacte vérité, Marie-Claude Chamois jouit sur la fin de son procès de l’assistance de Henry-François D’Aguesseau, futur chancelier de France, qui par sa plaidoirie enlevée et les témoignages indiscutables de proches de Marie-Claude avant son départ pour la colonie, gagna la faveur des juges et obtint que Marie-Claude reçoive une part de l’héritage de feu Honoré Chamois le 21 avril 1693.Appliquant le jugement, elle eût alors à transiger avec sa mère afin de déterminer la part d’héritage qui revenait à chacune d’elles et ne fut libre de circuler et de revenir en Nouvelle-France qu’en avril 1696. La date exacte de ce retour est cependant des plus incertaines. Pour les mariages de Jean-François et Françoise, le 2 août 1700, ni Marie-Claude ni son époux n’étaient présents.On retrouve sa trace avec certitude le 16 juillet 1704, hospitalisée à l’Hôtel-Dieu de Québec, puis le 15 octobre 1705 lorsqu’elle emprunta mille livres à Nicolas Gillet, maître perruquier de la ville de Québec, « pour lui permettre de retourner en France » mettre un terme au processus de l’héritage et enfin toucher la part qui lui revenait. Elle retraversa alors l’Atlantique et semble-t-il, définitivement, puisque tout le monde perdit ensuite sa trace. Son ultime mention dans les actes de l’époque en Nouvelle-France fut son absence signalée lors du mariage de Jeanne le 19 février 1710 auquel assista son époux François Frigon.

Nul ne sait aujourd’hui ce qu’elle est devenue. François, lui, fit un nouveau voyage à Détroit comme engagé en 1705 et un dernier en 1707 avant de prendre sa retraite en 1710, faisant don de sa terre à son fils Jean-François qui en retour le libéra de ses diverses dettes et promit de pourvoir à ses besoins jusqu’à son décès.François Frigon fut inhumé à Batiscan le 13 mai 1724. [1]

1 mariage: FRIGON François dit L'Espagnol Soldat de Carignan cie Louis Petit Il est né vers 1650. Il est arrivé au Canada en 1665, à bord du St-Sébastien. Au recensement de 1667, il est enregistré à Trois-Rivières, Le Cap et la Touche-Champlain, comme engagé de Michel Peltier dit Laprade ? François Frigon dit L'Espagnol épousa Marie-Claude Chamois le 10 novembre 1670, à Batiscan.

Au recensement de 1681 à BATISCAN: "François Frizon (Frigon) 31 ; Marie Chamois (Chamboy), sa femme, 23 ; enfants : Jean-François 7, Madeleine 5, Marie 3, Françoise 6 mois ; 1 fusil ; 5 bêtes à cornes ; 7 arpents en valeur."[2]

François Frigon dit l'Espagnol a été inhumé dans le cimetière de Saint-François-Xavier de Batiscan le 13 mai 1724. Selon le PRDH (Programme de recherche en démographie historique) , il serait décédé à l'âge de 75 ans.

Entre 1670 et 1685, François Frigon et Marie-Claude Chamois eurent six enfants.

Jean-François: n. vers 1674; m. Marie-Madeleine Moreau, Batiscan, 1700-02-08; m. Gertrude Perrot, Sainte-Anne-de-la-Pérade, 1715-06-04; d.? Marie-Madeleine: n. vers 1676; m. Jean Prime dit Laventure, Batiscan, 1695-04-27; d.? Louise-Françoise: n. vers 1679; d. 12/07/687, s. idem, Batiscan. Selon le PRDH, elle serait décédée à l'âge de 7 ans. Françoise: n.29/03/1681, b. 30/03/1681, Batiscan; m. Joseph Moreau, Batiscan, 08/02/1700; d.23/05/1755, s. idem, Yamachiche. Jeanne: n. 14/09/1683, b. le 15, Batiscan; m. Mathurin Rivard, Batiscan, 19/02/1710; Antoine: n. 27/07/1685, b. le 28, Batiscan; d. 28/06/1712, s. le 29, Batiscan, âgé de 26 ans.

François Frigon s'est établi à Batiscan et sa vie alterna entre la culture de la terre et les voyages de traite dans "les Pays-d'en-Haut" (les Grands Lacs). Il exerça le métier de voyageur pour des commerçants dont il échangeait les marchandises avec les Amérindiens. Entre autres, il fit de la traite avec les Illinois du lac Michigan.

Sources :://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/notices/11744mcc.pdf Préfen n'est plus accessible en ligne;  ://www.genealogie.org/famille/frigon/index.html (lien mort)

Notes

Marie-Claude CHAMOIS et François FRIGON

Fille d’honoré et Jacqueline GIRARD
ET XCI 462 Le 07.03.1687 Remise d’extrait de mariage et autres pièces devant Jean Carnot
Aujourd’hui est comparu illustrissime et révérendissime messire François DE LAVAL, premier évêque de Québec, étant de présent à Paris pour les affaires de son église, logé au séminaire des missions étrangères rue du Bac, lequel après avoir vu un certificat signé François DUPRÉ, daté de Champlain du 25 août 1686, touchant à la célébration faite par un prêtre du séminaire dudit Québec faisant fonction de curé en la côte de Batiscan le 10.11.1670, du mariage entre François FRIGON, fils de défunt Yves, et de Marguerite FERRÉ de la paroisse de St Vandrille du village de Francquetôt, diocèse de Coutances en Basse-Normandie, d’une part et Marie CHAMOY, fille de défunt Henri et Jacqueline GIRARD, de la paroisse St Paul de Paris. D’autre part.
Ensemble d’une lettre missive datée audit Québec du 02.11.1686, écrite De St CLAUDE, prêtre curé dudit Batiscan dressante à madame MIREMONT pour faire tenir à madame FRIGON à Paris. Ledit seigneur évêque de Québec comparant a certifié et certifie à tous qu’il appartiendra que lesdits certificats et lettres missives sont signés, savoir le certificat de la main du sieur François DUPRÉ prêtre curé dudit Champlain, et la missive de la main dudit sieur De St Claude prêtre curé dudit Batiscan. Parce que ledit seigneur a dit bien connaître les signatures. et Jean-Baptiste De Troyes
Suit la remise des documents adressés à madame MIRAUMONT rue de la Verrerie à l’image St Pierre chez le sieur BRALAR faïencier, pour Madame FRIGON.
Marie CHAMOY signe les documents reçus. Elle signe Marie Chamois.
François FRIGON n’est plus maintenant d’origine inconnue et la date de son mariage avec Marie-Claude CHAMOIS est connue également.
Francquetôt n’est pas une paroisse mais village avec un château situé entre les communes de Croigny et Cretteville dans la Manche. La paroisse de St Vandrille citée par François FRIGON était le vocable de la paroisse de Cretteville.[3]

Sources

  1. Sources :://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/notices/11744mcc.pdf Préfen, n'est plus accessible en ligne, Programme de Recherche sur l'Émigration Française en Nouvelle-France
  2. Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
  3. Dossier Fichier, acte notarié sur le mariage
  • Source: FR 13-145; bibliothèque nationale de Paris, Ms 32838 folio 339 (commmunications de M. Yves Landry) René Jetté
  • Sommerville, Suzanne Boivin, "Marie Claude Chamois, Fille du Roi, Wife of Francois Frigon: A Mystery", in Michigan's Habitant Heritage, V. 34 #3 (July 2013), pp.117-130.




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