Père et mère:
L'identité de ses parents est inconnue[5]
Naissance: Françoise Garnier est née vers 1604 à un lieu indéterminé en France.[1][2][6]
Migration vers la Nouvelle-France:
Au printemps de 1634, Françoise Garnier migre vers le Canada avec son futur époux, Noël Langlois, et plusieurs autres colons du contingent destiné à la seigneurie de Robert Giffard, ce contingent arrivant à Québec le 24 juin.[7][8]
Mariage:
Le 25 juillet 1634, en l'église Notre-Dame de Québec, Canada, Françoise Garnier / Grénier âgée d'environ 30 ans, épouse le pionnier originaire de Normandie Noël L'Anglois âgé d'environ 27 ans, né vers 1607, fils de Guillaume Langlois et de Jeanne Millet, originaire de Saint-Léonard-des-Parcs en Normandie. [9](Grenier en marge - Garnier en texte).[2][10] Ce mariage est le quatrième au Canada et le premier depuis le retour de la Nouvelle-France à la France, en 1632.[5] Ce mariage survint le jour de la mise en chantier du manoir du seigneur Robert Giffard.[6]
Décès:
Le 1 novembre 1665, agée d'environ 61 ans, Françoise Garnier décède [12] à Québec (Notre-Dame) et elle fut inhumée le même jour.[2]
Tutelle enfant mineurs
13 juillet 1666 - Tutelle aux mineurs de Noël Langlois et feue Françoise Garnier Notaire Paul Vachon[13]
En 1729, Françoise Garnier / Grenier avait 1 388 descendants.[14]
Biography
Françoise (Grenier) Garnier migrated from France to New France.
Notes de recherche / Research notes
Il existe une controverse en rapport aux origines de Françoise Garnier / Grenier en termes de ses parents, son lieu de naissance et une ethnicité amérindienne ou française.[15]
Luc Lacroix et d'autres prétendus 'experts' en généalogie maintiennent (sans fondement) une origine amérindienne et même Algonquine:[16][17][18]
Michel Langlois, romancier, professeur, archiviste et généalogiste reconnu au Québec:[18]
Il y a toutes sortes d’individus qui s’improvisent historiens et, à ce titre, se permettent d’écrire des faussetés, lesquelles aux yeux des personnes non initiées à l’histoire généalogique, deviennent des vérités historiques.
Certains individus basent leurs raisonnements sur des prétendues preuves sans fondement.
Ils refusent ou rejettent d’accepter des choses évidentes qui détruiraient toute leur thèse.
Ils se basent sur le fait que puisque nous ne connaissons pas l’origine de Françoise Grenier, l’épouse de Noël Langlois, elle est forcément autochtone.
Ils négligent de s’interroger sur le pourquoi nous la disons d’origine inconnue.
Nous ne connaissons pas l’origine de Françoise Garnier parce que le registre de baptême, mariage et sépulture de Notre-Dame de Québec de 1634 à 1640 a brûlé avec l’église en 1640.
Mais le nom très Français de Garnier nous démontre sans équivoque qu’elle était d’origine française.
Ces certains individus déclarent que Noël Langlois s’est marié en 1634, un mois après son arrivée au pays, en conséquence son épouse ne pouvait être qu’une autochtone.
Michel Langlois écrit dans son volume, Noël Langlois et ses fils:
Que Noël Langlois est peut-être arrivé au pays avec les menuisiers et charpentiers venus avec Champlain en 1633.
Si cette hypothèse est vraie, qu’est-ce qui l’aurait empêché de faire venir sa fiancée de France en 1634 et de la marier un mois après son arrivée ?
Si par contre Noël Langlois est venu en 1634, pourquoi ne serait-il pas venu avec sa future épouse, ou encore ne pourrait-il pas l’avoir connu à bord du navire ?
Des femmes de France venaient au pays à cette époque.
Qu’est-ce qui autorise ces auteurs à dire qu’elle était autochtone ?
Ces certains individus n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent.
Michel Langlois finit son article en avertissement: si des gens parlent des origines amérindiennes des Langlois, il ne faut pas perdre son temps avec eux, « car c’est connu, il y a des gens qui, même lorsqu’ils ont des preuves irréfutables sous les yeux, ne veulent pas démordre de leurs idées. »[18] Les assertions de Luc Lacroix et al. sont des faussetés.
Résumé de la décision de L'Honnorable James B. Chadwick "Designate Appointed Pursuant to the Protocol for Consideration of Potential Additions to the Schedule of Algonquin Ancestors" - Françoise Garnier - Province d'Ontario - 17 avril 2013:[16]
Françoise Garnier épousa Noël Langlois à Beauport où elle est décédée, clairement à l'extérieur du territoire Algonquin.
Aucun des trois fils adultes mariés, Jean, Jean ou Noël, de Françoise Garnier ne semble avoir eu un fils ou petit-fils qui ait été "Jean Langlois, dit Sauvage".
Jean Langlois qui a obtenu quatre concessions de terre était connu Sauvage et Huron, il ne savait pas signer, et il épousa Marguerite Pageau.
Divers généalogistes et le PRDH maintiennent que Jean Langlais / Langlois était la même personne que John Hunnewell alias Annaouil dit Langlais.
Aucune évidence convaincante démontre que Françoise Garnier était autochtone ou Algonquine.
Aucune documentation n'a été trouvée pour Françoise Garnier qui identifie ses parents, son lieu de naissance ou son origine ethnique.
Pour toutes ces raisons, il est donc très certainement improbable que Françoise Garnier ait été d'origine amérindienne mais il est fort à propos de considérer qu'elle soit née en France.
Sources
↑ 1.01.1(Page inaccessible)[://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/fichePion.php?id=61474&theme=nouvFrance PREFEN Fiche 61474, Vie en Nouvelle France]
↑ 2.02.12.22.3 PRDH: Le Programme de recherche en démographie historique (membership): Individu: 45200 PRDH Françoise Garnier / Grenier
ISOGG - International Society of Genetic Genealogy
PRDH - Programme de recherche en démographie historique, Université de Montréal
[://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/ PREFEN] - Programme de Recherche sur l'Émigration des Français En Nouvelle-France, Université de Caen Note: Le Préfen n'est plus accessible en ligne sauf par la machine Wayback parfois / Préfen is no longer accessible online except sometimes through Wayback Machine
Beaugrand, Jacques P. (Ph.D., L. Sc. Nat., M.Sc.; en ligne). Facebook Chroniques de G/ADN - Tests pouvant confirmer des origines amérindiennes]. consulté le 21 mai 2018.
Béliveau, Jean Claude « Sa'n », astrosante.com (en ligne). Héritage génétique autochtone: « Rumeurs sur Internet -. . . Certains et certaines généalogistes utilisent ces blogs et forums pour affirmer que Françoise Grenier épouse de Noël Langlois était Algonkine... en échange d'honoraires assez élevé. »
Durie, Bruce (10 January, 2017). "What Is Genealogy? Philosophy, Education, Motivations and Future Prospects", www.mdpi.com/2313-5778/1/1/4/pdf, Genealogy 2017, 1, 4; doi 10.3390/genealogy1010004. pp. 1-7. See especially p. 4: "Nothing can really be “known”. What genealogy shares with the natural sciences, but not the social sciences or humanities, is that it is not some struggle towards an ultimate “truth”, but a process of diminishing deception. There is no “right”, only less “wrong”."
Jetté, René (1983). Dictionnaire Généalogiques Des Familles De Québec Des origines à 1730. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal. xxx-1180 pages
Malette PhD, Sébastien Tranlated by Rémy Biggs (September 27, 2017). The Eastern Métis and “Negationism” in the Academy / The Eastern Métis and the "Negationism" o Professor Lerous: “Aiabitawisidjik wi MikacikI”
Ritchot, Dominique (10 novembre 2014). The myth of Francoise Garnier's alledged {sic} Native origins. See inter alia comment by Jacques Beaugrand PhD dated 8 March 2017: "The mitochondrial signature of GARNIER Francoise obtained through triangulation from that of her uterine desc (sic) descandants belongs to haplogroup J2b1a1 with mutations . . . which is clearly European, not Amerindian."
Sloma, Richard S. (1999). No-Nonsense Management. Beard Books, 2nd ed. 157pp. ISBN 9781893122604. Voir tout particulièrement l'item 63 de la table de matières: "Nothing is as devastating to an opinion as a number." (Rien n'est aussi dévastateur pour une opinion qu'un chiffre.)
Starr, Barry (PhD April 3, 2013). "Ask a Geneticist - Ancestry", Stanford @ The Tech - The Tech Museum of Innovation: 'The DNA found in mitochondria like . . . does not become diluted over the generations.'
Trudel, Marcel (1983). Catalogue des immigrants : 1632-1662. Hurtubise HMH, Montréal, Québec. ISBN 2-89045-579-3. Voir tout particulièrement pp. 31, 38.
Wikipedia article. Genetic history of indigenous peoples of the Americas - mtDNA: "This suggests that 95% of Indigenous Amerindian mtDNA is descended from a minimal genetic founding female population, comprising sub-haplogroups A2, B2, C1b, C1c, C1d, and D1. The remaining 5% is composed of the X2a, D2, D3, C4, and D4h3 sub-haplogroups."
DNA Connections
It may be possible to confirm family relationships with Françoise by comparing test results with other carriers of her mitochondrial DNA.
Mitochondrial DNA test-takers in the direct maternal line:
Is Rodney Bond's book "A Chronological History of Early French-Canadin Families" considered a reliable source? He has named parents and a date of birth for Francoise.
For me, it wouldn't be a reliable source. Maybe a great hint, but not enough to add named parents, as parents. You may want to post the names in the comment section for somebody here to investigate. It helps immensely if the author includes an information source.
Please see Source #5 (Histoire de raconter - Familles de Beauport, p. 24) in this profile
well, it's a recent publication, but there's a really big problem with trying to say who her parents were. The marriage record which has reached us is a reconstruction done by the clergy after the 1640 fire which destroyed all their records. They did it from memory, but what they wrote includes NO parents for any of the spouses nor their place of origin. So whatever the man may say, there is no evidence.
Good question. The author, Rodney Bond, is only self published. He does not appear to have a degree in the topic, nor be peer-reviewed. This does not mean that he cannot do good work, but it does mean that we have to take caution to check the sources ourselves, if he provides them. If he does not provide them, I would not rely on it.
Please see Source #5 (Histoire de raconter - Familles de Beauport, p. 24) in this profile