| Guillaume (Couillard) Couillard de L'Espinay lived in Canada, New France, now Québec, Canada. Join: Quebecois Project Discuss: quebecois |
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Sieur Guillaume Couillard de l'Espinay[1][2] (1588 - 1663)
Il est aussi connu sous le nom de Guillaume de Lespinay[3], Guillaume Couillard[4], Guillaume Couillard de Lespinay et Sieur Guillaume Couillart[5].
Il est le fils d'André Couillard et Jehanne Basset.[6]
Il est baptisé le 11 octobre 1588 à Saint-Servan, Saint-Malo[7][8] Guillaume Couillard de l'Espinay est matelot, charpentier et calfat avant 1613. Guillaume Couillard de l'Espinay immigre en Nouvelle-France en 1613, il est charpentier et matelot pour la compagnie des Marchands. [4].
Mariage
Le 26 août 1621, les bans ordinaires étant faits et ne s'étant trouvé aucune légitime opposition, le père Georges, Récollet, faisant fonction de curé à Québec, après avoir interrogé et obtenu le mutuel consentement a sollennellement mariés et conjoint par les liens du mariage Guillaume Couillard et Guillemette Hébert par devant Samuel de Champlain gouverneur et Eustache Boullay beau-frère de M'e de Champlain.[2][9][10][11][12][4].
Il est le premier à utiliser une charrue au printemps 1628[13]. Louis Couillard de l'Espinay, Marguerite Couillard, Louise Couillard, Guillaume Couillard de l'Espinay et Guillemette Hébert résident à Québec en juillet 1629[14]. André Samson est manoeuvre aux gages de Guillaume Couillard de l'Espinay[15]. Jean Leblanc est domestique de Guillaume Couillard de l'Espinay en 1643. Guillemette Hébert et Guillaume Couillard de l'Espinay concèdent une partie de leur terrain à la fabrique de Notre-Dame pour y batir l'église Notre-Dame en 1652 à Québec[16]. Olivier est employé de Guillaume Couillard de l'Espinay[17]. Guillaume Couillard de l'Espinay est anobli en décembre 1654[18]. Ses lettres de noblesses furent révoquées par la suite[18]. Guillaume Couillard de l'Espinay est marguillier à Québec[19]. Jean Juchereau de More, le Père Joseph Poncet S.J., Jacques Loyer dit de Latour, Martin Grouvel (abt.1610-bef.1661) et Guillaume Couillard de l'Espinay assignent une place dans l'église de quatre pieds neuf pouces de long sur trois pieds deux pouces de large, la cinquième du côté de la chaire du prédicateur contre la muraille à perpétuité pour le prix de quatre-vingt livres en castor ou en argent ou huit livres par an payable le jour de Pâques à François Miville le 2 avril 1657 par devant Guillaume Audouart[19]. Toussaint, Gabrielle Barré, François, Jacques Perroche et Jean Ferré sont serviteurs de Guillaume Couillard de l'Espinay[20].
Il est présent lors du mariage de Marie Olivier Sylvestre et Martin Prévost le 3 novembre 1644 à Notre-Dame de Québec[21][22]
Décès
Il décède le 4 mars 1663 dans sa maison à Québec[4] et est inhumé le 5 mars 1663 dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Québec (enregistré à Notre-Dame de Québec).[23]
Liste de ses enfants connus:
(entre le 29 juin et le 9 juillet 1628) Or comme toutes choses furent prestes il ne failloit plus treuver qu'un homme qui fut entendu à calfeutrer la barque, & l'accommoder de ce qui luy estoit necessaire, nous nous adressames à un habitant du pays, qui se nourrit de ce qu'il a defriché au pays, appelé Couillart bon matelot, charpentier, & calfeutreur, qui ne pouvoit estre sujet qu'à la nécessité, auquel nous mettions toute notre asseurance qu'il nous secoureroit de son travial & industrie, d'autant que depuis quinza ans qu'il avoit esté au service de la compagnie, il s'estoit tousjours monstré courageux en toutes choses qu'il faisoit, qu'il avoit gaigné l'amitié d'un chacun, faisant ce que l'on pouvoit pourluy, & de moy je ne m'y suis pas espargné en tout ce qu'il avoit à faire. En fin je luy dis qu'il estoit necessaire, n'ayant personne en nostre habitation, qu'il allast à Tadoussac accommoder ceste barque, il chercha toutes les excuses qu'il peust pour s'en exempter, assez mal à propos & sans raison, qui me fit luy tenir quelques propos fascheux. Bref pour toute conclusion dit qu'il avoit peur des Sauvages qu'ils ne l'assommassent : pour le relever de cette apprehension, je luy fis offre de luy donner une chaloupe bien esquippée d'hommes & d'armes, & envoyer mon beau-frere pour l'asseurer, tout cela ne servit de rien, sinon que pour accommoder deux chaloupes qui estoient en nostre habitation, qu'il le feroit volontiers, mais d'y aller il craignoit sa peau, & ne vouloit abandonner sa femme, pour la conserver, je luy dis vous l'avez tant de fois laissée suele avec sa mere par le passé, allez luy dis-je alors, vous perdez toutes les conditions que l'on pouvoit esperer d'un homme de bien, si ce n'estoit pour peu je vous fairois mettre prisonnier, pour la desobeïssance que vous faite en une necessité, vous deservez le Roy en tout cecy, neantmoins on advisera à ce que l'on aura à faire. Le sieur du Pont (François Dupont-Gravé) & moy advisames que se servir d'un homme par force l'on en auroit jamais bonne issne, & falloit s'en passer, & qu'il nous calfeutrast deux chalouppes, n'en pouvant tirer autre service.
(hiver 1628-1629) Nous esperions que le Champ de Heber(Louis Hébert) & son gendre(Guillaume Couillard), nous pourroient soulager de quelques grains à la cueillette : dequoy ils nous donnoient bonne esperance, mais quand ce vint à les recueillir il se trouva qu'ils ne nous pouvoient assister que d'une petite esculée d'orge, pois et bleds d'Inde par sepmaine, pesant en viron 9. onces & demie, qui estoit fort peu de chose à tant de personnes, ainsi nous fallut passer la misere du temps.
(1629) Cette arrivée de Canaux de Sauvages ne nous apporta aucun benefice, car ils n'avoient point de farines à traitter qu'environ deux sacs, que les Peres Recolets traitterent, & le sieur du Pont en fit traitter un autre par le Sous-commis : Pour moy il fut hors de ma puissance d'en pouvoir avoir, ny peu, ny prou, & ne m'en fut seuleument offert une escuellée, tant de ceux qui en pouvoient avoir, parmy les nostres, que parmy les autres : toutesfois je prenois patience, ayant tousjours bon courage, attendant la recolte des pois, & des grains qui se feroit au desert de la Veufve-Hebert & son gendre, qui avoient quelque six à sept arpens de terres ensemencées, ne pouvant avoir recours ailleurs, & peux dire avec verité qu j'ay assisté un chacun de tout ce qui m'estoit possible, ce qui fut neantmoins fort peu recogneu en mon particulier, & ceux qui estoient avec moy au fort, & estant les plus mals pourveus de toutes choses.
... Toutes ces nouvelles suffisoient pour s'en retourner promptement treuver ledit Emery (Emery de Caën), & quelque diligence qu'ils eussent fait, ils eussent treuvé le vaisseau pris des Anglois, mais au contraire ils vont passer contre le fort, entendent les sentinelles de l'ennemy, ils ne se contentent de se retirer, ils vont à la maison de la Veufve Hebert ou de son gendre, les voyant leur demandent ce qu'ils estoient venu faire, Nous venons, dirent ils, de la part du sieur Emery voir si l'habitation estoit prise : helas, leur dirent ils, que vous estes simples & peu advisez, ne le voyez vous pas bien, falloit il venir icy pour vous faire prendre, que dira-on, sçachant par les Sauvages que vous estes venus icy, & que je ne le dise, il y va de ma vie & de toute la ruyne de ma famille, il faut que par necessité si je me veux conserver, je dise que vous estes venus pour voir si le sieur de Champlain estoit icy, & vous fera point de tort, ce qu'ils firent, lequel leur usa de quelques paroles & menaces fascheuses, les retenans pour les faire travailler. ... "
Au reste je sçay tres asseurément que Marsolet (Nicolas Marsolet de Saint-Aignan) a forgé en son esprit ce qu'il vous mande, n'ayant treuvé autre moyen pour perdre ces filles, & jouir de sa desordonnée volonté s'il peut. Je sçay asseurement que les Sauvages estant au Conseil des trois rivières, il ne fut parlé aucunement de ces filles, ny de ce que Marsolet vous a escrit, mesme je sçay que lors qu'estiez à Québec vous vous informastes si les Sauvages n'estoient point faschez de ce qu'elles s'en alloient, que Gros Jean de Dieppe qui s'est donné à vous, truchement des Algommequins, vous dit au contraire qu'ils fussent faschez de ce que je les emmenois qu'ils en estoient bien contents, que s'il y avoit du danger de les emmener allant dans les pays comme il alloit, il n'y aut pas esté pour beaucoup de choses, & Coullart vous dit aussi, Monsieur nous avons autant d'interest que personne, à cause de ma femme & de mes enfants, que s'il y avoit quelque risque je vous le dirois librement, au contraire les Sauvages m'ont dit qu'ils en estoient bien aise, qu'elles estoient bien données, tout cecy est un tesmoignage suffisant, auquel devez adjouster Foy, plus qu'à ce que vous mande Marsolet, qui veut abuser de ces filles, les ayants mesmes sollicitées à s'en aller avec luy, qu'il leur donneroit des presens : l'ayant ainsi dit aux Sauvages, vous vous en pouvez informer s'il vous plaist."
...Est il possible que ce mauvais Capitaine nous vueille empescher d'aller en France avec toy, que nous tenons comme noste perre, & duquel nous avons receu tant de biens faits, jusqu'à oster ce qui estoit pour ta vie, durant les necessitez pour nous le donner, & nous entretenir jusqu'à présent d'habits : nous avons un tel desplasir en nostre coeur que nous le pouvons dire, n'y auroit il point moyen de nous cacher dans le vaisseau, ou si nous pouvions te suivre avec un canau nous le ferions, te priant de demander encoire une fois à ce mauvais homme qu'il nous laisse aller avec toy, ou nou mourrons de desplaisir, plustot que de retourner avec nos Sauvages, & si tu ne peux obtenir que nous allions en France, au moins faits en sorte que nous demeurions avec la femme de Coullart.
... nous la servirons elle & tous ses enfans de tout nostre pouvoir en ton absence, attendant l'année à venir, & sçachant de tes nouvelles aussi tost nous prendrons un canau pour t'aller treuver à Tadoussac."
... Voilà la conclusion prise que ces filles demeureroient ; je ne laissay de faire pour elles tout ce que je peux, & les assister de petites commoditez, leur donnant esperance de nostre retour, qu'elles prinssent courage, & qu'elles fussent tousjours sages filles, continuant à dire les prieres que je leur avois enseignées : L'une me demanda un chapelet, disant que les Anglois avoient pris le sien, ce que je fis à l'une, & mon beau-frere en donna un à l'autre : car il ne falloit rien donner + l'une que l'autre n'en eust autant pour oster la jalousie qui estoit ente elles, priant Coulart de les mettre avec sa femme tant qu'elles y voudroient estre jusques à ce qu'ils eussent des vaisseaux François, & qu'il taschat de les conserver, ne leur donnant aucun subject de les perdre, mais qu'il les traittast doucement, que c'estoit une grande charité pour Dieu, qui le recompenseroit : qu'elles luy serviroient en sa maison, en milles petites choses necessaires, que me faisant ce plaisir, où j'aurois moyen de le servir, je le ferois de bon coeur; Asseurez vous, Monsieur, me dist-il, que tant qu'elles auront la volonté de demeurer avec moy, j'en auray du soin comme si c'estoit mes enfans, & disant cela en leur presence, elles luy firent une revernce, & en le remerciant luy dirent, Nous ne t'abandonnerons point non plus que nostre perre en l'absence de Monsieur de Champlain : ce qui nous donnera de la consolation, & nous fera patienter, c'est que nous esperons le retour des François, & s'il eust fallu qu'aussi-tost que nous fusmes arrivez à Québec, & eussions esté vers les Sauvages nous fussions mortes de desplaisir, & neantmoins nous estions resoluës ma compagne & moy d'y demeurer plustot qu'avec les Anglois.
COUILLARD DE LESPINAY, GUILLAUME, carpenter, seaman, and caulker, son of André Couillard and Janne Basset, son-in-law of Louis Hébert; and native of Saint-Malo; b. 1588; d. 1663 at Québec.
Couillard married Guillemette, daughter of Louis Hébert, at Québec, on 26 Aug. 1621. By her he had 10 children, and because of the numerous descendants of these children Couillard appears in the genealogy of almost all the old French-Canadian families.
He had come to Canada about 1613 according to Champlain, who spoke highly of him in 1628. Couillard was one of the first to settle permanently in the colony. Louis Hébert, the first farmer, arrived at Québec only in 1617. After his death in 1627, Couillard took over from him the farming of his lands, having inherited, through his wife, half of Hébert's estate. Moreover, in the same year (1627) Champlain also granted to Couillard, for personal reasons, a hundred acres of land to clear and seed, which bordered on the St. Charles River. By 1632 Couillard had nearly 20 acres under cultivation, and in 1639 he owned a flour mill. On 8 July of the same year Huault de Montmagny appointed him a clerk responsible for inspecting the sown lands and the food of the settlers of Québec. He had been the first person to make use of a plough, in the spring of 1628. In 1643 he was making lime for the Compagnie des Cent-Associés.
At the end of June 1628 Champlain, alarmed by the approach of the English and the threat of famine at Québec, decided to send someone to Tadoussac to repair and bring back a boat, for the purpose of moving unessential people out towards the Gaspé. Couillard, the only man capable of carrying out this operation, stubbornly refused to do it, despite his normal readiness to be of help. In dread of being slaughtered by the Indians, he feared for his skin, and did not want to leave his wife, for fear of losing her.
When Québec was captured in 1629, Guillaume Couillard's family was the only complete family that agreed to live under the occupation, and Champlain entrusted to it two young Indian girls, Charité and Espérance, whom he had adopted. After the French returned in 1632 Couillard continued to work unsparingly for the colony and to be held in high regard generally: he took part in the defence against the Iroquois, frequently piloted boats between Québec and Tadoussac, and became churchwarden of the parish, after having given a part of his land for the reconstruction of the church. Since he could not write, he used as his mark a most original little design, which appears on several historical documents that have been preserved.
In December 1654, under Governor Jean de Lauson's administration, he was ennobled by the king, on account of services rendered to the country of Canada. According to family papers, Couillard's coat of arms was azure, a dove with wings outspread or, holding in its beak an olive branch proper, with the device: Dieu aide au premier colon.
Guillaume Couillard died in his house on 4 March 1663, and was buried in the chapel of the Hôtel-Dieu in recognition of the gifts made by him to that institution. Three years later his widow sold his house and a good portion of his land to Bishop Laval*, for the establishment of the seminary of Québec. The site of the house is marked today by a cairn in an inside courtyard of the seminary, and Guillaume Couillard has his statue, the work of the sculptor Alfred Laliberté, near Louis Hébert's monument beside the city hall of Québec.
Guillaume Couillard est le fils d'André Couillard et Jeanne Basset[7] et non de Guillaume Couillard et Élizabeth DeVesin, qui ont été déconnectés de ce profil.
Guillaume Couillard was the son of André Couillard and Jeanne Basset[7]. He was not the son of Guillaume Couillard and Élizabeth DeVesin, who have been disconnected as parents.
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Featured Female Poet connections: Guillaume is 13 degrees from Anne Bradstreet, 21 degrees from Ruth Niland, 27 degrees from Karin Boye, 20 degrees from 照 松平, 14 degrees from Anne Barnard, 32 degrees from Lola Rodríguez de Tió, 23 degrees from Christina Rossetti, 15 degrees from Emily Dickinson, 29 degrees from Nikki Giovanni, 17 degrees from Isabella Crawford, 20 degrees from Mary Gilmore and 16 degrees from Elizabeth MacDonald on our single family tree. Login to find your connection.
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