| Marguerite Boileau lived in Canada, New France, now Québec, Canada. Join: Quebecois Project Discuss: quebecois |
Contents |
Marguerite Boileau variations: Boyleau, Boisleau
Marguerite est baptisée le 11 août 1638 à Orches, paroisse St-Hilaire en Poitou (Vienne; Poitou-Charentes), fille de René Boyleau, écuyer, sieur de la Roche et de la Goupillière, et de Joachine Ferrant.[1]
Contrairement à ce que la plupart des auteurs croyaient[2][3][4][5], Marguerite n'est pas venue en Nouvelle-France comme Fille à Marier. Elle s'est mariée en France, et arrive au pays avec son époux Jean Serreau.
Mariage
Marguerite Boyleau épouse Jean Serreau le 4 février 1658 à Poitiers (St-Hilaire-de-la-Celle).[6]
Gilles Brassard a fait une transcription de l'acte, qui nous en apprend beaucoup plus sur les circonstances de ce mariage:
Le quatriesme jour de febvrier mil six cent cinquante huit fut célébré le mariage, dans la chappelle du palays royal de ceste ville de Poictiers deppendant de ma paroisse par permission spécialle de Mr Thomas, sieur des Couteaux, chanoine et grand pénitentiaire de l’Eglise de Poictiers, le siège épiscopal vacant, et encore par ordonnance de Mr le lieutenant criminel et Mr Jarno, procureur du roy en datte du vingt sixiesme janvier dernier signé Irland et Marc Jarno, ladicte ordonnance donnée sur requête (?) présente par Mes (Messire ?) Jean Serraud, prisonnier, entre ledict Mes Jean Serraud, natif de la paroisse de Bonnimatours, et de damoiselle Marguerite Boisleau, fille de défunct René Boisleau, vivant sieur de la Goupillère et de damoiselle Joachine Ferand, demeurant cy devant en la paroisse de Dercé et à présent dans la paroisse de Notre Dame la Petite en ladicte ville, laquelle aurait cy devant faict emprisonner ledict Serraut es prisons de la conciergerye du palays royal dudict Poictiers à cause et pour raison que laditte Boisleau, sa fille, estait grosse de ses oeuvres et mesme aurait accouché le mardy vingt neuf dudict moys de janvier dernier ce que ledict Serraut a recongnu estre véritable et en est demeuré d’accord et m’a requis et prié de l’espouser prestement avec ladicte Boisleau avec toutes les formes ordinaires, ce qui est faict en présence de Mes René Taillefer, Mes Thomas Barbarin, Pierre Cadriel, Jean Sallin, François Robelin et plusieurs autres.[7]
Ils ont les enfants connus suivants:
On ne trouve que peu d'acte notariaux pour sa famille, un seul à son nom, lorsqu'elle agit pour son époux.[11]
LE SUISSE JEAN TERMEDès 1663, on voit parmi les habitants de l’île les Suisses Rutac et Jean Terme. Ce dernier eut une fin tragique. Jean Terme, originaire du canton de Solaire, s’était fait concéder une terre de trois arpents de front dans la seigneurie d ’Argentenay. Célibataire, il habitait avec un de ses voisins, Jacques Delaunay. Dans la même seigneurie d ’Argentenay, Jean Serreau de Saint-Aubin et Marguerite Boileau, sa femme, tous deux originaires du Poitou, défrichaient aussi une terre. La femme, un peu coquette, faisait trop belle façon à Jean Terme. Le mari avait plusieurs fois averti le Suisse de ne plus faire la cour à sa femme. Terme, pour son malheur, ne tint aucun compte, des plaintes du mari offensé.
Le 25 juillet 1665, Serreau de Saint-Aubin, rencontrant sur la grève d ’Argentenay sa femme au bras du Suisse Terme, ne put retenir sa colère. Saisissant un bâton qui se trouvait à sa portée, il en frappa le Suisse avec une telle force qu ’il le tua sur le coup.
On ne doit pas se faire justice soi-même et l’ancienne loi française était très sévère sur ce point. Serreau de Saint-Aubin, effrayé par les conséquences que pourrait avoir son instant d'emportement, prit la fuite et réussit à s’embarquer pour la France. Là-bas, Serreau de Saint-Aubin avait certaines influences, puisqu’il obtint son pardon avant même que les autorités judiciaires de la Nouvelle-France fussent informées qu'il était rendu en France. Les lettres de grâce obtenues par Serreau de Saint-Aubin. signées par Louis XIV au mois de février 1666, disaient :
" Savoir faisons que voulant préférer miséricorde à rigueur de justice, attendu même qu ’en tout autre cas le dit suppliant s’est toujours bien et honnêtement comporté sans avoir commis aucun acte digne de repréhension. nous avons au dit suppliant, quitté, remis, pardonné, éteint et aboli et de nos grâces spéciales et autorités royales, quittons, remettons et pardonnons, éteignons et abolissons par ces présentes signées de notre main, les dits faits et cas ainsi qu ’ils sont ci-dessus exposés avec toute peine, amende et offense corporelle, criminelle et civile, de quoi a raison de ce, il pouvait être encouru envers nous et justice, mettant au néant tous apparaux de ban, banissement, défaut, sentence, jugement, qui s’en pourrait être ensuivis, et de notre plus ample grâce l'avons remis et restitué, remettons et restituons en la bonne fame et renommée au pays, en ses biens non confisqués, satisfaction préalable faite a partie civile si fait n’a été et y échet, imposant sur ce silence perpétuel à notre procureur général et substitut présent et à venir et à tous autres.”
Le roi de France donnait en même temps mandement au Conseil Souverain de Québec d’enregistrer le contenu des lettres de grâces données à Serreau de Saint-Aubin et de l’en “ faire jouir et user pleinement, paisiblement et perpétuellement.
Serreau de Saint-Aubin revint dans la Nouvelle-France à l’été ou à l’automne de 1666. Le 10 janvier 1667, il se présentait devant le Conseil Souverain, et, à genoux et ayant en mains les lettres de grâce obtenues du roi de France, il lui demandait d'en donner lecture et publication. Les membres du Conseil, un peu surpris et sans doute froissés de constater que la cour de France avait accordé ces lettres de grâce sur le simple témoignage de l'intéressé, se rendirent à sa demande mais ordonnèrent à leurs officiers de justice de continuer quand même l’information commencée contre Serreau de Saint-Aubin. Un mois plus tard, le 14 février 1667, le Conseil Souverain ordonnait l’enregistrement des lettres de grâce. Il condamnait néanmoins Serreau de Saint-Aubin à donner “ par forme d’aumône dix livres à l’Hôtel-Dieu de Québec et dix livres entre les mains d’un prêtre pour être icelles dix livres employées à dire des messes pour le repos de l’âme de Jean Terme ’’.
Le nommé Jean Serreau de Saint-Aubin n’était pas au bout de ses traverses. Il s’était établi dans le fief d’Argentenay sans acte de concession du seigneur. Le 2 avril 1667, le lieutenant civil de Québec, à la demande de madame d’Ailleboust, seigneuresse d’Argentenay, le condamnait à déguerpir de la terre qu ’il occupait depuis cinq ans. Il appela de cette sentence au Conseil Souverain et, le 28 avril 1667, celui-ci confirmait le jugement du lieutenant civil de Québec. Comme Serreau de Saint-Aubin avait blasphémé le saint nom de Dieu en présence de madame d’Ailleboust, il fut en outre condamné en cinq sols d’amende applicables aux pauvres de l’Hôtel-Dieu.
Ce Serreau de Saint-Aubin, évidemment, n’était pas, comme on devait le dire familièrement quelques années plus tard, du métal dont on faisait les croix de Saint-Louis, puisque â peu près vers le même temps il était accusé d ’avoir “ baillé ” ou traité des boissons enivrantes aux Sauvages.[12][13]
Ils se sont installés à l’île d’Orléans vers 1662 dans la seigneurie d’Argentenay, dont ils seront évincés par la seigneuresse du lieu, Marie Barbe de Boullongne, veuve du sieur d'Ailleboust, en 1667, suite à des procédures judiciaires.[14][15]
Cette éviction de la terre qu'ils occupaient est peut-être l'explication du fait qu'on ne les trouve pas au recensement 1667, mais on trouve 2 de leurs enfants logeant chez Jean Millouer. Ils ont dû habiter dans un logement à Québec, leur fille Geneviève y naît en août 1667.
Recensement 1667 LA CÔTE DE NOTRE-DAME-DES-ANGES
Jean Millouer, 60 ; Jeanne Le Roy, 45 ; Jeanne, 15 ; Geneviève, 13 ; Jeanne, 10 ; Marguerite Sereau, 4 ; Pierre Sereau, 2 ; 9 bestiaux, 20 arpents en valeur.[16]
Ils iront habiter à la Baie-Saint-Paul un temps, il y sont en août 1676.[17] C'est possiblement en ce lieu que leur fils Charles est né, dont on ne trouve pas le baptême. À moins qu'il ne s'agisse de l'enfant né en 1658 avant leur mariage, dont on ne sait rien d'autre. Impossible à déterminer, vu le manque de registres.
Peu après 1676, Jean passe en Acadie, il recevra la concession de la seigneurie de Pesmoncadie ou Passamaquoddy, à la rivière Ste-Croix en Acadie, en juin 1684.[2][18] En 1704, il passe un acte de vente devant le notaire Jean Christophe Loppinot, notaire royal en l'Acadie, l'acte dit qu'il détient cette seigneurie depuis 25 ans. Il l'avait obtenue le 28 juin 1684 du sieur de La Barre.[19]
L'acte de vente fait par son époux en 1704 dit se voyant dans un âge considérable de quatre vingt trois années sans aucun secours de ses enfants ni de ses proches. Il n'y a aucune mention de Marguerite dans cet acte.[19]
Marguerite fut marraine d'Anne Longnon le 1er mai 1663 à Château-Richer.[20]; elle est marraine de Marguerite Rousseau le 12 novembre 1664 à Château-Richer[21] (ces enfants probablement nés sur l'île d'Orléans, qui n'avait pas encore d'église). Marraine d'Anne Chrestien le 30 mai 1669 à Sainte-Famille, IO[22]; de Marguerite Dalère le 9 mars 1687 à Saint-François, IO[23]; de Charles Chartier le 17 janvier 1692 à Saint-Jean, IO[24]; le dernier acte religieux la nommant présente est au baptême de son petit-fils Barthélemy Bergeron le 1er janvier 1696 à Saint-François, Île d'Orléans, elle fut sa marraine.[25]
Décès
On ne sait ni où ni quand Marguerite décède. Au recensement de 1686 elle vit avec son époux dans sa seigneurie en Acadie.[26] Elle ne vit pas avec son époux lors du recensement de 1693 en Acadie.[27] Se sont-ils séparés, ou est ce que Marguerite fait la navette entre les deux lieux? Elle aurait pu résider chez sa soeur Marie, qui habite l'île d'Orléans durant tous ses mariages. Elle est sur l'île d'Orléans au baptêmes de Charles Chartier le 17 janvier 1692 à Saint-Jean, IO[24], et de son petit-fils Barthélemy Bergeron le 1er janvier 1696 à Saint-François, IO[25]. Après cet acte, plus rien n'est trouvé pour elle.
Marguerite Boileau variations: Boyleau, Boisleau
Marguerite was baptised on 11 August 1638 in Orches, parish of St-Hilaire in Poitou (Vienne; Poitou-Charentes), daughter of René Boyleau, esquire, sieur of la Roche and of la Goupillière, and of Joachine Ferrant.[1]
Contrary to what most authors believed[2][3][4][5], Marguerite did not come to New France as a Fille à Marier. She married in France, and arrived in the colony with her husband Jean Serreau.
Marriage
Marguerite Boyleau married Jean Serreau on February 4th 1658 in Poitiers (St-Hilaire-de-la-Celle).[6]
Gilles Brassard did a transcription of the act, which tells us much about the circumstances of this marriage: (summarized translation)
On 4 February 1658 was celebrated the marriage, in the chapel of the royal palace of this city of Poitiers, by permission for the canon of the church of Poitiers and by ordinance of the Criminal Lieutenant and of Mr Jarno, King's Counsel, dated the 26th of January last, said ordinance given by the request of Jean Serraud, prisonner, between the said Jean Serraud, native of the parish of Bonnimatours, and of damoiselle Marguerite Boisleau, daughter of the late René Boisleau, in life sieur de la Goupillère, and of damoiselle Joachine Ferand, previously resident of the parish of Dercé and now in the parish of Notre Dame la Petite in Poitiers, who had previously had the said Serraut imprisonned in the prisons of the conciergerie of the royal palace of Poitiers because and for the reason that the said Boisleau, her daughter, was pregnant by him and had given birth on Tuesday 29th of January last, which the said Serraut recognized as true and agreed to, and asked and required me to marry him quickly with the said Boisleau with all the ordinary forms, which was done in the presence of Mes René Taillefer, Mes Thomas Barbarin, Pierre Cadriel, Jean Sallin, François Robelin and several others.[7]
They had the following known children:
Very few notarial acts are found for her family, only one in her name, where she was acting on behalf of her husband.[11]
THE SWISS JEAN TERME (summarized translation)Already in 1663, are seen among the inhabitants of île d'Orléans the Swiss Rutac and Jean Terme. The last had a tragic end. Jean Terme, from the canton of Solaire, had received a concession in the seigneurie d’Argentenay. A bachelor, he resided with one of his neighbours, Jacques Delaunay. In the same seigneurie of Argentenay, Jean Serreau de Saint-Aubin and Marguerite Boileau, his wife, both from Poitou, were also clearing land. The wife, a bit coquettish, was too nice to Jean Terme. The husband had several times warned the Swiss to no longer court his wife. Terme did not taking any account of the complaints of the offended husband.
On 25 July 1665, Serreau de Saint-Aubin, meeting on the shore of Argentenay his wife on the arm of the Swiss Terme, could no longer hold his anger. Grabbing a stick which was handy, he struck the Swiss with such force that he killed him on the spot.
One must not take justice in one's own hands, and the old French law was quite severe on this point. Serreau de Saint-Aubin, afraid of the consequences which could result from his moment of anger, fled and managed to board a ship to France. There, Serreau de Saint-Aubin had certain influences, since he obtained his pardon before the judicial authorities of New France even knew he was in France. The letters of grace obtained by Serreau de Saint-Aubin. signed by Louis XIV in February 1666, exonerated him of all blame, penalties, both civil and criminal, with full pardon, directing his representatives to restore any property and restoring his good name, imposing silence on the matter to his general attorney and substitutes then and to come.
The King of France at the same time gave a mandate to the Sovereign Council of Québec to register the contents of the letters of grace given to Serreau de Saint-Aubin and for them to ensure he could enjoy their use and benefit fully, peacefully and in perpetuity.
Serreau de Saint-Aubin came back to the colony in summer or fall of 1666. On 10 January 1667, he presented himself before the Sovereign Council, and, kneeling and with the grace letters from the King of France in hand, he asked them to have them read and published. The members of the Council, a bit surprised and doubtless upset that the court of France had given these letters of grece on the sole witness of the interested party, agreed to his request but ordered to the justice officers to still continue the inquest begun against Serreau de Saint-Aubin. A month later, on 14 February 1667, the Sovereign Council ordered the registration of the grace letters. It nevertheless condemned Serreau de Saint-Aubin to give “ by form of charity ten livres to Hôtel-Dieu of Québec and ten livres into the hands of a priest, the last to be used to say masses for the rest of the soul of Jean Terme ’’.
Jean Serreau de Saint-Aubin was not at the end of hia pains. he had established himself in the fief of Argentenay without an act of concession from the seigneur. on 2 April 1667, the civil lieutenant of Québec, at the request of madame d’Ailleboust, seigneuresse of Argentenay, condemned him to get off the land he had occupied for five years. He appealed this sentence to the Sovereign Council and, on 28 April 1667, the Council confirmed the judgement of the civil lieutenant of Québec. As Serreau de Saint-Aubin had blasphemed the holy name of God in the presence of madame d’Ailleboust, he was moreover condemned to five sols fine. applicable to the poor of Hôtel-Dieu.
Around the same time he was accused of having given or treated alcoholic beverages to the Natives.[12][13]
They installed themselves on île d’Orléans around 1662 in the seigneurie of Argentenay, from which they will be evicted by its seigneuresse, Marie Barbe de Boullongne, widow of the sieur d'Ailleboust, in 1667, following judicial procedures.[14][15]
This eviction of the land they occupied is possibly the explanation of the fact that they are not found on the 1667 census, but their 2 children were lodging with Jean Millouer. They probably stayed in lodgings in Québec city, their daughter Geneviève will be born there in August 1667.
1667 Census LA CÔTE DE NOTRE-DAME-DES-ANGES
Jean Millouer, 60 ; Jeanne Le Roy, 45 ; Jeanne, 15 ; Geneviève, 13 ; Jeanne, 10 ; Marguerite Sereau, 4 ; Pierre Sereau, 2 ; 9 bestiaux, 20 arpents en valeur.[16]
They will go live in Baie-Saint-Paul for a time, they are there in August 1676.[17] This is possibly where their son Charles was born, whose baptism cannot be found. Unless he is the child born in 1658 before their marriage, about whom nothing else is known. Impossible to determine, due to lack of records.
Soon after 1676, Jean moved to Acadie, he will receive the concession of the seigneurie of Pesmoncadie or Passamaquoddy, at the Ste-Croix river in Acadie, in June 1684.[2][18] In 1704, he sold it before notary Jean Christophe Loppinot, royal notary in Acadie, the act states he has held this seigneurie for 25 years. He had obtained it on 28 June 1684 from the sieur de La Barre.[19]
The act of sale done by her husband in 1704 reads seeing himself at a considerable age of 83 years, with no help from his children nor close ones. There is no mention of Marguerite in this act.[19]
Marguerite was godmother of Anne Longnon May 1663 1st in Château-Richer.[20]; godmother of Marguerite Rousseau on November 12th 1664 in Château-Richer[21] (these children probably born on île d'Orléans, which did not yet have its own church). Godmother of Anne Chrestien on May 30th 1669 in Sainte-Famille, IO[22]; of Marguerite Dalère on March 9th 1687 in Saint-François, IO[23]; of Charles Chartier on January 17th 1692 in Saint-Jean, IO[24]; the last religious act naming her present is at the baptism of her grand-son Barthélemy Bergeron on January 1st 1696 in Saint-François, Île d'Orléans, she was godmother.[25]
Death
We know neither when nor where Marguerite died. At the 1686 census she is living with her husband in his seigneurie in Acadie.[26] She is not living with him on the 1693 census of Acadie.[27] Did they separate, or was Marguerite going back and forth between the two places? She could have stayed with her sister Marie, who lived on île d'Orléans during all her marriages. She is on île d'Orléans at the baptisms of Charles Chartier on January 17th 1692 in Saint-Jean, IO[24], and of her grand-son Barthélemy Bergeron on January 1st 1696 in Saint-François, IO[25]. After this act, nothing else of found for her.
On trouve de multiples actes judiciaires à propos de son époux au BAnQ
PESMONGUADIS: Sr. ST. AUBIN 72, Moise LATREILLE 38, Huguette (wife) 26, 4 children
*Peter J. Gagne, King's Daughters and Founding Mothers: The Filles du Roi, 1663-1673 (two volumes) (published by Quintin Publications), page 564. ( Under the heading "Not Fille du Roi")
This week's featured connections are Twins: Marguerite is 27 degrees from Robin Gibb, 21 degrees from Wilfred Baddeley, 24 degrees from Betty Cuthbert, 11 degrees from Yvonne Dionne, 20 degrees from Joseph Fiennes, 20 degrees from Linda Hamilton, 20 degrees from Randolph Hearst, 19 degrees from Jill Hennessy, 27 degrees from Millie McCoy, 12 degrees from Alanis Morissette, 16 degrees from Freelan Stanley and 19 degrees from Kiefer Sutherland on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.
B > Boileau > Marguerite Boileau
Categories: Quebecois Project | Migrants du Poitou au Canada, Nouvelle-France
A blog by Gilles Brassard shows a screenshot of their marriage record, and its transcription. https://conversationsancetres.wordpress.com/2023/02/10/173-marguerite-boisleau-et-jean-serreau-une-histoire-compliquee/
In your opinion, are these reliable sources? Should their date and location of marriage be adjusted?
Most definitely reliable, original acts are included. Which means Marguerite is in fact not a Fille à marier, she arrived already married. Having some computer keyboard issues right now, so will have to get back to this to make necessary changes
Jonathan Chénier-Daoust, Paul Delaney, and John P. DuLong, “Les soeurs Boyleau, descendantes de Pierre de Portebise,” Mémoires de la Société généalogique canadienne-française 74:2 (Summer 2023): 91-108.
Jonathan Chénier-Daoust, Paul Delaney, and John P. DuLong, “Ascendance des sœurs Boyleau jusqu'à Henri III d'Angleterre,” L'Ancêtre: Revue de la Société généalogie de Québec, 50, no. 344 (Autumn 2023): 17-24.
By the way, my colleagues and I found that the surname usually appears as Boyleau in original documents and sources in France.