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Louis Marie (abt. 1634 - 1702)

Louis Marie aka Marié, Sainte-Marie, Ste-Marie, Marier
Born about in Tours, (St-Symphorien), Touraine, Francemap
[sibling(s) unknown]
Husband of — married 31 May 1667 in Notre-Dame de Montréal, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 68 in Montréal, Canada, Nouvelle-Francemap
Profile last modified | Created 23 Mar 2011
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Contents

Biography

ID for Carignan-Salières Regiment
Louis Marie
était membre du Régiment Carignan-Salières 1665-1668
Flag of France
Louis Marie migrated from France to New France.
Flag of New France
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Louis Marie lived
in Canada, Nouvelle-France.

Louis Marie dit Saint-Marie

Nous passons maintenant à l’étude d’une famille qui s’est réellement incrustée dans la seigneurie de Longueuil, soit celle de Louis Marie; cette famille comptera une nombreuse descendance au fil des années. Nous observons avec cet homme un type d’activités que nous n’avons pas encore rencontré, soit l’acquisition et la vente de nombreuses concessions. Mais abordons la vie de cet homme en regardant sa généalogie. Il est le fils de Louis Marie et de Marguerite Peigné et provient de la ville de Saint-Symphorien de Tours. Par contre, nous ne connaissons pas l’année de sa naissance. Il arriva en Nouvelle-France avec le régiment de Carignan, le 17 août 1665. Il faisait partie de la compagnie “ la Varenne ”. À la fin de son service il choisit de s’installer dans le pays au lieu de s’en retourner en France. Ce choix s’explique peut-être par le fait qu’il a rencontré Mathurine Gouard et qu’il va la marier dès le 31 mai 1667. Celle-ci est native de Saint-Sulpice, Paris. Le couple aura rapidement des enfants, en fait, une famille nombreuse. Les voici dans l’ordre : Michel-Sidracq baptisé le 12 avril 1668; Marie-Catherine le 5 février 1670; Antoine le 25 janvier 1672; François le 10 février 1674; Angélique-Marie le 6 septembre 1676; Marie le 7 octobre 1678 François le 19 avril 1681; Antoinette le 28 février 1683; Marie-Anne le 11 février 1685 et sépulture le 13; Marguerite le 27 mars 1686 et finalement Gabriel le 2 juin 1688. En tout, 11 enfants dont il semble que quatre seulement de ceux-ci se sont mariés à leur tour.

Les premières années de Louis Marie en Nouvelle-France sont caractérisées par les nombreuses ventes de concessions qu’il fait. En fait, en l’espace de trois années nous retrouvons toute une série d’opérations. Voici en détails ces trois années; nous sommes ici devant un excellent exemple de comportement social de cette époque. Tout semble commencer dès qu’il quitte son métier de soldat. Nous ne savons pas exactement quand il va recevoir sa première concession sur l’île de Montréal; chose certaine, dès le 10 août 1669 (#548 de la greffe de B. Basset), il vend une concession de 60 arpents se trouvant sur l’île de Montréal pour 68 minots de blé. Il vend par le même coup les bâtiments qui se trouvent construits dessus ainsi que les pieux qu’il avait préparés pour la construction d’un autre bâtiment. Ce fait démontre qu’il travaillait activement à mettre en valeur cette concession.

Privé de logement à Montréal, il va passer un bail à ferme avec un dénommé Pierre Pigeon pour une durée de cinq années (#504 de la greffe de B. Basset) le premier septembre de la même année, se trouvant de cette manière un endroit où loger sa petite famille. Il appert qu’il possédait également une concession dans la seigneurie de Varennes, car le 12 janvier 1670 il échange cette concession de 50 arpents contre une terre de 60 arpents se trouvant dans l’île de Montréal (#586 de la greffe de B. Basset). Il ne possèdera pas longtemps cette concession car dès le 26 du même mois, il va vendre cette concession à Isaac Dodin pour la modique somme de 30 livres. Le 15 août 1671, il va de nouveau vendre une concession, cette fois-ci se trouvant dans la seigneurie de Longueuil (#701 de la greffe de B. Basset); c’est une concession de 25 arpents qu’il vend à Jacques Bourdon pour 25 livres et “ un deux cent de planches de pain ”. Comme nous le voyons, Louis Marie avait reçu plusieurs concessions se trouvant dans différentes seigneuries.

Mais ce n’est pas fini. Le 29 novembre 1671 (#731 de la greffe de B. Basset), il vend encore une fois une concession, concession de 60 arpents se trouvant sur l’île de Montréal qu’il avait reçue le 6 janvier 1670. Cette vente se conclut pour une somme de 150 livres. Par contre, le 4 décembre 1672, les deux parties vont s’entendre pour faire la résiliation de cette vente (#886 de la greffe de B. Basset). Elle revient donc à Louis Marie qui semble bien en posséder un autre où il habiterait depuis le 7 mai 1670, date de la résolution de son bail à ferme. Nous allons ensuite passer cinq années sans retrouver de traces de notre homme. Il a donc reçu plusieurs terres qu’il s’est contenté de spéculer faute de pouvoir les exploiter. Par contre, comme ces terres restaient en friche, leur valeur n’était pas très élevée.

Il arriva dans la seigneurie de Longueuil en 1687 ou 1688 comme nous pouvons le déduire d’un contrat daté du 23 novembre 1687 (#965 de la greffe d’A. Adhémar). À cette occasion Louis Marie vend sa maison de pierre située près de la “ petite chapelle ”, une maison mesurant 16 pieds par 14, se trouvant sur un emplacement dont il ne détient pas de contrat de concession. Or, comme dans beaucoup de cas, nous retrouvons à la suite de ce contrat une quittance du prix d’achat, datée du premier jour de novembre 1688. Dans cette quittance il est indiqué que Louis Marie est un habitant de la seigneurie de Longueuil. Tout porte à croire qu’à la suite de la vente de sa maison il s’installa dans la seigneurie. Par ailleurs, il reçut une concession de Charles LeMoyne de Longueuil le 2 janvier 1694 (#2737 de la greffe de C. Maugue), concession de deux arpents de front donnant sur le fleuve Saint-Laurent par 20 arpents de profondeur. Il est spécifiquement mentionné dans ce contrat, que : “ … de laquelle concession il en a joüy suivant un billet a luy accordé par mondit sieur de Longeüil, en datte du 2 juin 1684, jusques a present… ”. Il est fort possible que notre homme ait tranquillement commencé à mettre en valeur cette terre avant de s’y établir. Chose certaine, il va définitivement s’établir sur cette terre pour finir ses jours.

Nous ne connaissons pas le métier qu’exerça Louis Marie mais il est certain qu’il en exerça un. Nous sommes convaincus de cela par le fait qu’il a toujours demeuré à Ville Marie et qu’à la suite de son déménagement dans la seigneurie de Longueuil, il va se louer une petite boutique volante à Ville Marie sur la rue Chouagamigon. C’est le 12 mai 1692 que nous retrouvons un contrat de bail de boutique entre lui et Claude Maugue (#2154 de la greffe de B. Basset). Ce bail vaut pour une durée de six mois. Notons que le 15 mai 1690 (#2309 de la greffe de C. Maugue) il recevait en concession des seigneurs de l’île une place à Ville Marie de 12 pieds de large. Cette place était propice à y établir une boutique. Par contre, et fidèle à son habitude, il va revendre cette place dès le 8 novembre 1691 (#1987 de la greffe d’A. Adhémar) pour une somme de 212 livres dont 100 livres en blé froment. Cette vente explique partiellement le fait qu’il doit louer une place de Claude Maugue l’année suivante. Nous sommes ainsi en mesure de supposer que Louis Marie ne fut pas cultivateur et que sa terre de Longueuil fut possiblement travaillée par son fils Antoine qui demeurait sur une concession se trouvant à côté de celle de son père. C’est le 20 novembre 1701 que Louis Marie va vendre sa concession de 40 arpents (#5879 de la greffe d’A. Adhémar). On indique alors qu’il habite une petite maison à Ville Marie. Cette indication nous laisse définitivement croire qu’il n’a pas habité très longtemps dans la seigneurie. Il la vend pour 550 livres à Guillaume Robidou, ce qui représente un bon prix pour cette concession. Louis Marie va décéder au mois de décembre 1702, et il va être inhumé le 2 décembre à Ville Marie.

Passons à maintenant à l’observation de deux des enfants de Louis Marie, soit Antoine et François. Dès le 2 janvier 1694 (#2736 de la greffe de C. Maugue), Antoine Marie reçoit une concession de 40 arpents dans la seigneurie de Longueuil. Né en 1672, il a donc 22 ans lorsqu’il devient concessionnaire. Cet acte de concession demeure le seul document se rapportant à la vie d’Antoine Marie qui va décéder au mois de mars 1703 à peine âgé de 31 ans. Sa concession se trouvait entre celle de son père et celle de son frère Michel, comme il est indiqué dans le contrat de concession. Notons à propos de Michel Marie qu’il s’agit de la seule fois où nous retrouvons mentionné le fait qu’il possédait une concession dans la seigneurie. Il habita plutôt dans la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. Nous ignorons quand il vendit cette terre longueuilloise. Pour revenir à la vie d’Antoine Marie, il épouse le 20 novembre 1700 Marie Séguin. Le couple n’aura pas d’enfants et à la mort d’Antoine, sa concession se retrouvera appartenir à son frère François.

François Marie va épouser le 26 janvier 1705 Marguerite Bourdon. Il va résider toute sa vie dans la seigneurie de Longueuil et verra au moins six de ses enfants, dont cinq garçons, s’établir à leur tout dans la seigneurie. Sa première épouse va décéder en 1723 et il va alors se remarier avec Madeleine Surprenant. Comme nous l’avons indiqué précédemment, c’est un apport considérable au développement de la population longueuilloise, tenant compte que ses cinq garçons fonderont des familles nombreuses. Il va acheter de sa mère le 29 juillet 1704 la concession de son défunt frère Antoine (#995 de la greffe de P. Raimbault). Mathurine Gouard vend cette terre pour la somme de 400 livres. À la suite de cette acquisition, François Marie recevra trois concessions de la part du baron de Longueuil. Il reçoit la première le 20 mars 1714 (#1955 de la greffe de P. Raimbault); c’est une terre se trouvant juste à côté de la seigneurie des Révérends Pères Jésuites. La deuxième se retrouve encore du côté de la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine et comporte cette fois-ci 80 arpents en superficie (#3370 de la greffe de P. Raimbault). Finalement il en reçoit une troisième, toujours se trouvant à toucher à la ligne de séparation des deux seigneuries. C’est une autre terre de 60 arpents qui devait, comme ses deux concessions précédentes, servir comme “ terre à bois ”. Nous retrouvons encore une fois ce contrat de la greffe de P. Raimbault à la minute #3370. Comme ces concessions peuvent nous l’indiquer, François Marie dit Ste-Marie sera un concessionnaire important de la seigneurie, tant par sa descendance nombreuse que par son ancienneté dans la seigneurie.[1] Compagnie la Varenne, Régiment de la Reine

À bord du navire " Le Justice" ; Départ de La Rochelle le 24/05/1665, arrivée à Québec le 14/09/1665 (Selon le Viateur Boulet/ Bosher.)

Louis MARIE dit Ste-Marie, Soldat

Né vers 1634, de Louis Marie et de Marguerite Peigné, de la paroisse Saint-Symphorien, ville et archevêché de Tours en Touraine (Indre-et-Loire). Il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel le 10 octobre 1665 à Québec. Après avoir été travailler à la construction du fort Sainte-Thérése sur les bords du Richelieu, sa compagnie est envoyée en garnison à Montréal, pour y demeurer jusqu’en 1668. Il reste au pays après la démobilisation.

Il prend pour épouse en date du 31 mai 1667 à Montréal (Cont. 21 mai 1667, Not. Basset), Mathurine Goard, fille de Gilles et de Catherine Léger, de la paroisse Saint-Sulpice, faubourg Saint-Germain-des-Prés, Paris.

Contrat de mariage de Louis Mary dit Sainte-Marie et de Mathurine Gouart (31 mais 1667). Vol I pg 184 Notaire Bénigne Basset[2]

Elle est recensée à Montréal en 1667 comme "fille à marier" habitant avec les Filles de la Congrégation.

Au recensement de 1681, il habite Montréal et possède une bête à cornes et cinq arpents de terre en valeur. Louis a 47 ans et sa femme Mathurine a 30 ans. Leurs enfants : Catherine, 12 ans Antoine, 10 ans François, 8 ans Angélique, 4 ans Marie, 3 ans; Michel, 13 ans était absent lors du recensement parce qu'engagé pour trois ans chez Claude Robutel de St-André.[3]

Ils s'établirent finalement sur la rue de la Capitale à Montréal.

Ménage établi au même endroit. (11 enfants).

Liste de ses enfants connus:

  1. Michel Marie dit Sainte-Marie (1668 - )
  2. Marie-Catherine Marie (1670 - 1703)
  3. Antoine Marie (1672 - )
  4. François Marie (1674 - )
  5. Angélique Marie (1676 - )
  6. Marie Marie dite Sainte-Marie (1678 - 1725)
  7. François Marie (1681 - )
  8. Antoinette Marie (1683 - )
  9. Marie-Anne Marie (1685 - 1685)
  10. Marguerite Marie (1686 - 1703)
  11. Gabriel Marie (1688 - 1692)

Louis Marie décède à Montréal et inhumé le 2 décembre 1702.

Sa femme décède à l’Hôtel-Dieu de Montréal et inhumée le 9 décembre 1720 à Montréal. Elle avait établi ses dernières volontés le 6 décembre 1720.[4][5]

Biography

Birth

Date: 1634
Place: Tours, (St-Symphorien), (Indre-et-Loire), Touraine, France[6]

Military: Carignan Regiment, Varenne Company, arriving in Québec city on 14 Sept 1665. When his term as a soldier was finished, he remained in the colony.

Marriage

Husband: Louis Marié dit Ste-Marie.
Wife: Mathurine Goard.
31 May 1667
Notre-Dame de Montréal[7]
Child: Angélique Marié dite Ste-Marie

11 children (listed above) (also 1681 census listed above)

Death

Date: 2 Dec 1702
Place: Montreal, [8]

Sources

  1. http://marigot.ca/Repertoire2/html/publications/pubLeberFamilles.html#deux
  2. [1] Notarial acts index
  3. Recensement de 1681 en Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des Canadiens-Français de Benjamin Sulte, compilé par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca) le 17 mars 1998.
  4. (Tanguay, vol.1, p.34, 411; Jetté, p.770; Drouin, vol.2, p.901; Dumas, p.248; Landry, p.318; Sulte, Hist., vol.5, p.67(2); ); R.M. Le régiment de Carignan, p.99; Basset 31 mai 1667; Reg. de Montréal 31 mai 1667, 12 avril 1668; Reg., de Québec, 22 août 1667; DBAQ, t.3, p.365-388; Langlois, p.404)
  5. http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagnielavarenne.htm
  6. [2] Pionniers
  7. [3] Marriage
  8. [4] Funeral

Acknowledgements

https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Marier_Louis&pid=85718

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Marie dit Sainte-Marie-1 and Marie-40 appear to represent the same person because: same man, name is actually Marié, Ste-Marie is a war name, merge into Marie-40 as closest to actual name
posted by Danielle Liard

Featured Auto Racers: Louis is 22 degrees from Jack Brabham, 22 degrees from Rudolf Caracciola, 12 degrees from Louis Chevrolet, 19 degrees from Dale Earnhardt, 34 degrees from Juan Manuel Fangio, 20 degrees from Betty Haig, 22 degrees from Arie Luyendyk, 19 degrees from Bruce McLaren, 18 degrees from Wendell Scott, 17 degrees from Kat Teasdale, 19 degrees from Dick Trickle and 25 degrees from Maurice Trintignant on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.