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Michel Lemay
Michel Lemay (Le Mée sur le baptême) est baptisé le 13 mars 1631 à Chênehutte (St-Pierre), évêché d'Angers, en Saumurois, Anjou (auj. Chenehutte-les-Tuffeaux, cne de Gennes-Val-de-Loire ar. Saumur, Maine-et-Loire 49094).[1][2][3], fils de François LEMÉE et de Marie Gaschet.
Il est connu en Nouvelle-France avec le nom dit Poudrier. Seul un de ses fils conservera ce nom dit, d'autres prennent le nom dit Delorme et dit Larondière. Il n'utilisa jamais le nom dit Delorme.
La première mention de Michel Lemay dans les registres de la colonie est le 9 mars 1655, lorsqu'il reçoit une concession des Jésuites, avec 5 autres hommes, d’une île située dans les Trois-Rivières, nommée l'île St-Christophe, devant le notaire Séverin Ameau. Il devait être dans la colonie depuis au moins l'automne 1654, les navires ne faisant pas la traversée en hiver.
Mariage
Le 15 juin 1659 au bourg de la Madeleine, Michel Lemay, fils de François Lemay et de Marie Gaschet, du bourg de Chesne-Hutte, diocèse d'Angers, épousa Marie Dutost, fille de Pierre Dutost et de Jeanne Peirrin, du diocèse de La Rochelle, en présence de Pierre Gaultier, Julien Trotier, René Ménard prêtre missionnaire jésuite célébrant, l'acte enregistré à Trois-Rivières.[4][5]
Enfants connus du mariage
Michel Lemay reçoit une quittance de Guillaume Pépin et Jeanne Méchin sa femme, d’une somme de 600 livres tournois pour vente d’une habitation le 11 février 1662 devant Séverin Ameau. La date de vente et l'endroit où se situe cette maison reste à découvrir.
Il reçoit 2 concessions par le R.P. Jacques Fremin, procureur des Jésuites au Cap, la première d’une terre de 2 arpents le 20 janvier 1666, la seconde de 2 habitations de 2 arpents à Batiscan et à Côte St-Éloy le 22 mars 1666 devant le notaire Jacques de La Tousche.
Recensement 1666 LES TROIS-RIVIÈRES
Michel Lemay, 36, habitant ; Marie Dutost, 26, sa femme ; Charles, 6 ; Joseph, 5 ; Marie, 4 ; Ignace, 1 ; Jacques Dutost, 23, frère de la dite Dutost.[8]
Recensement 1667 LES TROlS-RlVlÈRES, LE CAP ET LA TOUCHE-CHAMPLAIN
Michel Le May, 38 ; Marie du Tau, 27 ; Michel, 7 ; Joseph, 6 ; Marie, 4 ; Ignace, 2 ; Jeanne, 1 ; 4 bestiaux, 18 arpents en valeur.[8]
Il reçoit une concession du R. P. Nicolas le 13 septembre 1674 devant le notaire Antoine Adhémar.
Son épouse Marie Dutost décède avant le 30 novembre 1675 selon Jetté.[6]
Mariage 2
Contrat de mariage de Michel Lemay et Michelle Ouenville (12 avril 1677), notaire Antoine Adhémar Vol V pg 23[9]
Enfants connus du mariage
Le 8 février 1679 devant le notaire Michel Roy dit Châtellerault, un accord et solde de compte est fait entre Jean Lemoyne, seigneur de Ste-Marie, et Michel Lemay, de Lotbinière, au sujet de leur commerce d’anguilles. Le 17 mars 1680 devant le même notaire, c'est une vente d’un moulin à farine au prix de 190 livres par Jean Lemoyne, seigneur de Ste-Marie, à Michel Lemay, de Lotbinière, qui s’engage à payer avec des anguilles, à raison de 3 livres le cent.
Le 1er mai 1680 devant le notaire Gilles Rageot, il reçoit une concession de René Louis Chartier de Lotbinière. Il est déjà établi à Lotbinière depuis 1679 au moins, ceci est peut-être la formalisation écrite d'un accord verbal.
Recensement 1681 Seigneurie de Lotbinière
Michel Lemée (Lemay) 50 ; Marie Ouenville, sa femme, 34 ; enfants : Michel 21, Joseph 18, Marie 16, Ignace 14, Noël 13, Charles 12, Jean 11, Pierre 10, Marie 9, Jean 8, Xavier 7, Antoinette 6, Madelaine 4, Antoinette 1 ½ ; 3 fusils ; 9 bêtes à cornes ; 20 arpents en valeur.[14][15] Note: Noël (13 ans), Jean (8 ans), et Marie Thoinette (6 ans) sont 3 enfants de Michelle Ouinville de son premier mariage avec Nicolas Barabé. Marie Jeanne manque.
Décès
On ne connaît pas la date exacte de décès de Michel Lemay, aucune sépulture ne nous est parvenue pour lui. Michel Lemay prit une obligation envers Antoine Caddé le 20 novembre 1684 devant le notaire Gilles Rageot. Un accord est fait entre Charles Dutaut, frère de sa première épouse, et Michelle Ouinville, le 25 février 1685 devant le notaire Pierre Duquet, qui cite Michelle comme sa veuve. Il y eut inventaire et saisie de biens sur la succession entre le 28 février et le 4 décembre 1685
Michel Lemay
Michel Lemay (Le Mée on the baptism) was baptized on 13 March 1631 in Chênehutte (St-Pierre), diocese of Angers, in Saumurois, Anjou (today Chenehutte-les-Tuffeaux, cne of Gennes-Val-de-Loire ar. Saumur, Maine-et-Loire 49094).[1][2][3], son of François Lemée and of Marie Gaschet.
The first mention of Michel Lemay in the records of the colony is on 9 March 1655, when he received a concession from the Jesuits, with 5 other men, of an island located at Trois-Rivières, named île St-Christophe, before notary Séverin Ameau. He had to have arrived in the colony since at least the fall of 1654, since ships did not cross over during winter.
Marriage
On 15 June 1659 in the burg of la Madeleine, Michel Lemay, son of François Lemay and of Marie Gaschet, of the burg of Chesne-Hutte, diocese of Angers, married Marie Dutost, daughter of Pierre Dutost and of Jeanne Peirrin, of the diocese of La Rochelle, in the presence of Pierre Gaultier, Julien Trotier, René Ménard missionnary Jesuit priest celebrating, the act recorded in Trois-Rivières.[4][5]
10 known children from the marriage (listed above), who all lived to marry.[6][7]
Michel Lemay received a quitclaim from Guillaume Pépin and Jeanne Méchin his wife, for a sum of 600 livres tournois for the sale of a house on 11 February 1662 before Séverin Ameau. The date of sale and location of this house remains to be discovered.
He received 2 concessions from the R.F. Jacques Fremin, procurator of the Jesuits at the Cap, the first of land of 2 arpents on 20 January 1666, the 2nd of 2 habitations of 2 arpents in Batiscan and in Côte St-Éloy on 22 March 1666 before notary Jacques de La Tousche.
1666 Census LES TROIS-RIVIÈRES
Michel Lemay, 36, habitant ; Marie Dutost, 26, his wife ; Charles, 6 ; Joseph, 5 ; Marie, 4 ; Ignace, 1 ; Jacques Dutost, 23, brother of said Dutost.[8]
1667 Census LES TROlS-RlVlÈRES, LE CAP ET LA TOUCHE-CHAMPLAIN
Michel Le May, 38 ; Marie du Tau, 27 ; Michel, 7 ; Joseph, 6 ; Marie, 4 ; Ignace, 2 ; Jeanne, 1 ; 4 beasts, 18 arpents in value.[8]
He received a concession from the R. F. Nicolas on 13 September 1674 before notary Antoine Adhémar.
His wife Marie Dutost died before 30 November 1675 per Jetté.[6]
Marriage 2
Michel Lemay and Michelle Ouenville entered into a marriage contract on 12 April 1677 before notaru Antoine Adhémar.[9]
2 known children from the marriage, (listed above) 1 known to marry.[6][7]
On 8 February 1679 before notary Michel Roy dit Châtellerault, and agreement and balance of accounts was done between Jean Lemoyne, seigneur of Ste-Marie, and Michel Lemay, of Lotbinière, about their commerce of eels. On 17 March 1680 before the same notary, it is the sale of a flour mill for 190 livres by Jean Lemoyne, seigneur of Ste-Marie, to Michel Lemay, of Lotbinière, who undertakes to pay with eels, at the rate of 3 livres per hundred..
On 1 May 1680 before notary Gilles Rageot, he received a concession from René Louis Chartier de Lotbinière. He was already established in Lotbinière since at least 1679, this may be the formal written concession after a verbal agreement.
1681 Census Seigneurie de Lotbinière
Michel Lemée (Lemay) 50 ; Marie Ouenville, his wife, 34 ; children : Michel 21, Joseph 18, Marie 16, Ignace 14, Noël 13, Charles 12, Jean 11, Pierre 10, Marie 9, Jean 8, Xavier 7, Antoinette 6, Madelaine 4, Antoinette 1 ½ ; 3 gun ; 9 horned beasts ; 20 arpents in value.[14][15] Note: Noël (13), Jean (8), and Marie Thoinette (6) are 3 children of Michelle Ouinville from her first marriage with Nicolas Barabé. Marie Jeanne is missing.
Death
We do not know the exact date of death of Michel Lemay, no funeral record has reached us for him. Michel Lemay undertook an obligation to Antoine Caddé on 20 November 1684 before notary Gilles Rageot. An agreement was done between Charles Dutaut, brother of Michel's first wife, and Michelle Ouinville, on 25 February 1685 before notary Pierre Duquet, which cites Michelle as his widow. There was an inventory and seizure of goods on the succession between 28 February and 4 December 1685.
Nos Origines dit que sa second épouse se nommerait Michelle Ouinville-Dutot. Ils ont confondu la première épouse de Michel Lemay avec elle selon toute vraisemblance, elle ne porte jamais le nom Dutot. Ils lui donnent aussi une fille avec Michel Lemay, née vers 1678, nommée Marie Madeleine. Jetté ne mentionne pas cette fille. Le recensement 1681 lui donne environ 4 ans. Il n'existe aucun mariage ni contrat pour cette fille qui nous éclairerait sur le sujet. Nos Origines has his second wife's name as Michelle Ouinville-Dutot. They have undoubtedly confused the first wife of Michel Lemay with her, she never bore the name Dutot. They also give her another daughter with Michel Lemay, born around 1678, named Marie Madeleine. Jetté does not mention this girl. The 1681 census gives her around 4 years of age. There exists neither marriage contract nor act for her to shed light on the subject. Nos Origines
Note: l. ts. = livre tournois (French currency of the era)
Notaire Claude Herlin[9]
Conventions entre Elie Bourbeau et Michel Lemay (16 août 1661). Vol II pg 90 #12
Notaire Sévérin Ameau[9]
Notaire Antoine Adhémar[9]
Notaire Gilles Rageot[9]
Notaire Jacques de La Tousche[9]
Notaire Michel Roy dit Châtellerault[9]
Notaire Pierre Duquet [9]
Papiers épars: Le Boullanger de Saint-Pierre[9]
Divers actes se trouvent au BAnQ. Liens vers les documents originaux à la source Various acts can be found in BAnQ, links to original documents at source :
Requête de Michel Lemay, demandeur, contre Jean Parant (Parent), défendeur, pour qu'il lui livre du blé d'Inde (maïs) alors en sa possession. Ledit Parent demandant d'être payé de la somme de 28 livres, ledit Lemay prétendant l'avoir acquittée en transport. Ordonné audit Parant de livrer le blé d'Inde audit Lemay lorsque celui-ci lui aura payé la somme de 6 livres et dix sols; 14 juillet 1655[16]
Requête de sieur Gaspard Boucher, demandeur, contre Elie Bourdeau, maître charpentier, et Michel le May (Lemay) dit le poudrier (LePoudrier), défendeurs, demandant d'être payé la moitié d'un cochon, lequel aurait été pris par les défendeurs dans la cave d'un logis leur étant loué par ledit Boucher. Ordonné de payer la moitié dudit cochon plus la somme de 30 livres; 22 novembre 1655 [17]
Requête d'Arnault Peré (Péré), marchand, contre Michel le May (Lemay) pour la somme de 39 livres 1 sol. Ledit le May dit avoir offert le paiement en blé d'Inde (maïs), le différent étant survenu au niveau du payement du fret. Ordonné audit le May de payer 31 livres et 10 sols dans 24 heures et payera le fret des Trois-Rivières à Québec; 15 août 1659[18]
Comparution de Marguerite Hayet, femme de Desgroseillers, sur la requête d'Élie Grimard, au sujet des planches qu'il aurait prises dans la grange de Pierre Boucher; ladite Hayet dit avoir acheté ses planches de Michel Lemay; ordonné à ladite Hayet de faire comparaître ledit Lemay et Grimard est mis hors de cour et condamné aux dépens. 20 novembre 1660
Comparution de Michel le May (Lemay) dit Lepoudrier (Poudrier), habitant du Cap-de-la-Madeleine, à la requête de Marguerite Hayet, femme du sieur Desgroseillers (Groseillers); lequel Lemay a dit avoir vendu sa planche à ladite Hayet, à condition de l'acquitter envers le sieur Duplessis de la somme de 43 livres, ce qu'elle a accepté; 27 novembre 1660
Information faite par Quentin (Quantin) de Saint-Moral (Morel) à la requête de Nicolas Rivard, sieur de la Vigne (Lavigne), capitaine des habitants, demandeur et accusateur, à l'encontre de Michel Peltier dit Laprade, défendeur, suivent les témoignages: Michel Lemée (Lemay), habitant du Cap-de-la-Madeleine, âgé de 34 ans environ qui corrobore les faits allégués en la plainte dudit Rivard; Charles Dutot (Dutost, Dubot, Dubeau), âgé de 26 ans environ, qui corrobore les faits allégués en la plainte dudit Rivard; François Fafart (Fafard), habitant du Cap-de-la-Madeleine, âgé de 32 ans environ, qui corrobore les faits allégués en la plainte dudit Rivard; Pierre Trottier, habitant du Cap-de-la-Madeleine, âgé de 19 ans environ, qui fait un témoignage de même nature que les précédents; Hélie (Élie) Bourbaux (Bourbeau), maître charpentier, âgé de 43 ans environ, que fait un témoignage de même nature; Nicolas Leblanc dit Labrie, habitant du Cap-de-la-Madeleine, âgé de 25 ans environ, (son témoignage est incomplet); suit la comparution de Michel Peletier (Pelletier), sieur de Laprade, demandeur, contre Élie Bourbeaux (Bourbaux), défendeur et contre Michel Lenoir, Pierre Guillet (Guillot), afin que lesdites parties soient condamnées à faire clore le fort de la palissade, le sieur Laprade est débouté de sa demande, il est condamné aux dépens de la présente instance; 3 novembre 1663[21]
Documents concernant François Hertel de la Frenière et Marie Dutost; 22 mars 1668
Ordonnance à tous ceux qui ont des concessions depuis la Rivière Champlain jusqu'à la pointe de l'île Saint-Eloy (Saint-Éloi) d'abattre les arbres tant dans la terre ferme que sur ladite île et ce dans les trois jours, signé Jacques de La Tousche (Touche - Latouche); suit la confirmation que ledit ordre a été lu, publié et affiché à l'issu de la messe paroissiale du Cap-de-la-Madeleine, signé Martin Carpantier (Carpentier); suit un document mentionnant l'habitation du sieur Lemoine, près de la rivière Batiscan, description d'habitations et de terres, mention de la terre du nommé Dherby (d'Herby), de celle de Jean Moisan Langelier, celle du sieur Duplessis, Claude Houssart, Robert Chenard Loranger, Jean-Baptiste Crevier, Nicolas Leblanc, René Blanchet, Pierre Guillot, Louis Beaudry (Baudry), Jacques Beaudry, Jean Guillon (Guyon), Jean Frotton, Guillaume Jacques, Louis Lefebvre (Lefèvre), Pierre Delagarde (de Lagarde), Pierre Tetoin, Nicolas Rivard, François Bibaux (Bibeau), Mathieu Couillard (Rouillard), Pierre Comptant (Comtant), Jean Grimard (Grimart), François Duclos, Étienne Morran (Morrau, Moreau), Antoine Lécuyer, Jean-Baptiste Trotier (Trottier), Michel Fiset, Pierre Guillon (Guyon), Michel Lemai (Lemay), Pierre Lemoyne (Lemoine), Damien Quatresols, Pierre Bourbaux (Bourbeau), François Fafard (Fafart), Michel Faillant (Saillant), Abraham Callaut, Pierre Trottier, Julien Trotier et Mathurin Gouin; 17 août 1668 au 2 décembre 1668[23]
Cause entre Louis Bercier, habitant de Batiscan, demandeur, afin qu'il lui soit rendu, par Michel Lemay, aussi habitant de Batiscan, un canot de bois, en plus de le condamner aux dépens, contre ledit Lemay, défendeur, lequel a déclaré avoir ramené ledit canot environ au même endroit, les parties sont mises hors cours, sauf audit Bercier à prouver par témoignage que ledit Lemay a jouit dudit canot et qu'il l'a remis, il est mentionné que ledit Bercier a remis une lettre aux Trois-Rivières; 10 avril 1673[24]
Cause entre Jean Lemoine, demandeur, et Michel Lemay, défendeur ; un défaut est accordé au demandeur à l'encontre du défendeur, défaillant, lequel sera réassigné; 21 octobre 1678[25]
Pièces mises au greffe, en vertu de la sentence de la Prévôté de Québec du 6 février 1686, concernant l'inventaire des biens de Michel Lemay dit Poudrier, habitant de Lotbinière; 28 février 1685 - 4 décembre 1685
Il est a noter concernant Michel Lemay
Descriptions & Acronymes
Featured Asian and Pacific Islander connections: Michel is 21 degrees from 今上 天皇, 18 degrees from Adrienne Clarkson, 21 degrees from Dwight Heine, 18 degrees from Dwayne Johnson, 19 degrees from Tupua Tamasese Lealofioaana, 19 degrees from Stacey Milbern, 11 degrees from Sono Osato, 28 degrees from 乾隆 愛新覺羅, 21 degrees from Ravi Shankar, 25 degrees from Taika Waititi, 22 degrees from Penny Wong and 18 degrees from Chang Bunker on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.
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