Franco-Ontarien |
Né à Pointe-aux-Roches (Ontario) le 6 avril 1898, Philippe Alexandre Chauvin joue un rôle clé dans le développement de sa communauté.
En 1938, il devient président de l’Union des cultivateurs de Kent et d’Essex (UCKE). Ardent militant dans le mouvement coopératif, il encourage la fondation de la Coopérative agricole de Pointe-aux-Roches et jette les bases de la Caisse populaire de Pointe-aux-Roches. Fondateur et premier président de la Caisse Populaire de Pointe aux Roches. Il est même souvent considéré comme le étant le fondateur des caisses populaires du Sud Ouest de l'Ontario. Apres avoir suivi un cours par correspondance sur le mouvement coopératif, intitulé Cours de reconstruction sociale - section coopération en 1943, il comprit que l'idée du mouvement coopératif répondrait parfaitement aux besoins des francophones et servirait a regrouper, a instruire et surtout a donner l'occasion aux francophones de parler et d'utiliser leur belle langue francaise même dans le commerce. Il était convaincu de l'importance pour une minorité d'utiliser sa langue, autrement elle était vouée a disparaitre. Il suivit très religieusement les directives qu'il venait d'apprendre dans son cours de coopératisme et établit par la suite des réunions de cuisine chez lui a Pointe-aux Roches. On discuta, on étudia, on approfondit les principes coopératifs.. et c'est ainsi que le mouvement coopératif fut lancé chez les Canadiens-Francais du sud de la péninsule. En 1944 la Caisse Populaire de Pointe aux Roches est fondée. Les réunions continuent et se multiplient. Les cultivateurs désiraient un commerce coopératif qui desservirait les besoins d'un peuple agricole; On obtient alors une charte sous le nom de La Coopérative de Pointe aux Roches en 1946, dans laquelle on retrouve les noms de Philippe Chauvin, Louis-Philippe Quenneville et Rosaire Quenneville. En février 1948. M. Chauvin apprend que le vieil élévateur à grain de M. Hubble est à vendre. Quel beau rêve d'une coopérative agricole francophone. Dix cultivateurs francophones de la région avancerent les fonds de $9000 pour l'achat, et c'est ainsi qu'est né La Coopérative de Pointe aux Roches.
Homme engagé et ardent Canadien français, il travaille d’arrache-pied pour lutter contre l’assimilation dans une région où une petite minorité lutte constamment pour sa survie. Il participe à la création d’institutions qui vont favoriser l’épanouissement de la communauté francophone. Conseiller scolaire pendant 26 ans, il réussit à convaincre les autorités d’embaucher des enseignants francophones, une première dans la région. Il est président-fondateur du Club de l’Âge d’or de Pointes-aux-Roches, membre du Centre culturel Saint-Cyr qui anime la vie française de toute cette région, président honoraire de la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie de Windsor-Essex et membre fondateur du Club Richelieu « Les Campagnards ». Tout au long de sa vie active, Philippe Chauvin a défendu les intérêts des agriculteurs franco-ontariens et les droits des francophones de Kent et d’Essex.
Philippe Chauvin est aussi un membre actif de la Société Saint-Jean-Baptiste de l’Ouest de l’Ontario. Il est nommé président honoraire de la Caisse de Pointe-aux-Roches dans les années 1980.
Époux d’Imelda Pinsonneault, il est père de quatre enfants (Robert, Paul, Aurele et Simone). Il est décédé le 14 novembre 1987.
En 1991 il recu le prix du Mérite agricole franco-ontarien à titre posthume, reconnu comme faisant parti des bâtisseurs agricoles franco-ontarien et des fermes ancestrales.
En rapport avec les Fêtes du Tricentenaire de Détroit-Windsor en 2001, on a dévoilé un monument en hommage aux ancêtres Chauvin qui ont travaillé la terre située juste à l’ouest de Pointe-aux-Roches. Le monument porte les noms de Pierre et Marguerite, le premier couple à occuper cette terre, vers le début du 19e siècle, Laurent et Sophie, Edmond et Marie et enfin de Philippe et Imelda, les parents de Robert qui l’occupe maintenant avec son épouse Hélène. Il porte l’inscription « Défricheurs de nos terres ancestrales où vivent leurs descendants encore aujourd’hui ». Trois générations de Chauvin ont demeuré à la première colonie du Détroit avant que Pierre Chauvin aille s’établir près de ce qui est maintenant le village de Pointe-aux-Roches.
Le 11 octobre 2006, dans le cadre du Symposium sur la politique d'aménagement linguistique parrainé par le ministère ontarien de l'Éducation, le comité des Fêtes du centenaire de la construction de l'école Guigues d'Ottawa a dévoilé la liste des cent personnalités identifiées comme modèles pour la population francophone de l'Ontario, et qui ont marqué leur communauté de façon importante et à long terme de par leur leadership, leur dévouement, leur implication et leurs réussites, et qui méritent d'être proposées comme modèles à nos jeunes, voire à toute notre collectivité. Philippe Chauvin en faisait partie, ainsi que son fils Paul Chauvin.
« Ce qu'on a conquis, conservez-le. Ce qu'on a commencé, finissez-le. Ce qu'on n'a pas pu faire, faites-le. » (Philippe Chauvin, 1982)
Have you taken a DNA test? If so, login to add it. If not, see our friends at Ancestry DNA.
Featured Female Poet connections: Philippe is 15 degrees from Anne Bradstreet, 23 degrees from Ruth Niland, 27 degrees from Karin Boye, 22 degrees from 照 松平, 15 degrees from Anne Barnard, 38 degrees from Lola Rodríguez de Tió, 26 degrees from Christina Rossetti, 16 degrees from Emily Dickinson, 33 degrees from Nikki Giovanni, 19 degrees from Isabella Crawford, 24 degrees from Mary Gilmore and 19 degrees from Elizabeth MacDonald on our single family tree. Login to find your connection.
C > Chauvin > Philippe Alexandre Chauvin
Categories: Franco-Ontarien