no image
Privacy Level: Open (White)

Anne Vidault (1641 - bef. 1696)

Anne Vidault aka Videau, Vuideau, Bidou, dite Delagarsonnerie
Born in Saint-Sorlin de Marennes, Saintonge, Francemap
[sibling(s) unknown]
Wife of — married 26 Feb 1664 in Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of — married 30 Jun 1676 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died before before age 55 in Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Problems/Questions Profile manager: Filles à Marier Project WikiTree private message [send private message]
Profile last modified | Created 23 Jul 2014
This page has been accessed 1,234 times.
Filles à marier
Anne Vidault est une des Filles à marier
Join: Filles à marier Project
Discuss: filles_a_marier
Flag of France
Anne Vidault migrated from France to New France.
Flag of New France

Contents

Biographie

Anne Vidault Variations: Vidaut, Videau, Vuideau dite Delagassonnerie

Elle est la fille de Jacques Vuideau et Marie Chauvelette.

Elle nait vers 1641 à Saint-Sorlin, Marennes, évêché de Xaintes, en Saintonge, France 3, 5, 6.

Elle serait arrivée au pays en 1662.[1]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Anne Vidault a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Anne Vidault fit un contrat de mariage avec Guillaume de La Rue devant le notaire Laurent en mai 1663. Sans suite, malgré la transcription qui la dit sa femme. Louis Laurent était notaire au Cap-de-la-Madeleine, donc il est fort probable qu'Anne Vidault y aurait séjourné.

Accord entre Guillaume de La Rue, huissier, et Anne Vidault, sa femme, au sujet d’une clause de leur contrat de mariage (16 mai 1663). Notaire Louis Laurent Vol XXVI pg 161[2][3][4]

Elle fit un autre contrat de mariage avec Jacques Loyseau dit Grandinière en novembre 1663, aussi sans suite. Séverin Ameau était notaire de Trois-Rivières.

Contrat de mariage de Jacques Loyseau dit Grandinière, de Tourouvre au Perche, fils de François Loyseau dit Grandinière et de Antoinette Frichot; et Anne Vidant, de St-Sourmin de Marennes, en Saintonge, fille de Jacques Vidant et de Marie Chaublette (3 nov. 1663) (No. 111.) Notaire Séverin Ameau Vol XI pg 71[2][5]

D'après ces contrats de mariage avortés, elle était cousine de Jean Botton, qui figure aux deux. Sur le premier, Jean Botton semblerait s'être engagé à payer une pension à sa cousine Anne jusqu'à l'accomplissement du mariage (si je lis bien). Ce contrat fut annulé le 3 juillet.

Un article sur Jacques Loyseau nous apprend plus sur les circonstances entourant ces deux contrats. Voir Érudit: Deux colons célibataires Raymond Douville, pg 93-94 (22-23/25)

Mariage
Contrat de mariage de Jean Jouineau et Anne Videau (17 février 1664). Vol II pg 111 Notaire Pierre Duquet[2]

Le 26 février 1664, Jean Jouineau, de la paroisse de Coigne hors les murs de La Rochelle, fils de Clément Jouineau et de Catherine Vergneau, après dispense du 3ième ban de l'évêque, épousa Anne Videau, fille de Jacques Vuideau et de Marie Chauvelette, de la paroisse de St-Sorlin de Marennes, évêché de Xaintes, en présence de témoins cognus, Henry de Bernières célébrant.[6] (2)

Enfants du mariage

  1. Hélène Jouyneau, née 24 déc. 1665 bapt. 25 Québec (ND) (sa marraine fut Hélène Desportes); Marie Hélène Juineau mariée avec Jean Monmellian 30 janvier 1690 Québec (ND)
  2. Anne Jouineau, née 12 jan. 1668 bapt. 13 Québec (ND) (sa marraine fut Éléonore de Grandmaison)
  3. Marie Suzanne Jouineau, née 20 janvier 1671 baptisée 7 février Québec (ND) (son parrain fut Étienne Blanchon dit Larose), marraine Marie Suzanne Perée, épouse de Thierry de Lestre dit le Valon); Suzanne Juneau mariée avec Toussaint Jacques David Delay dit Francoeur 16 septembre 1711 Québec (ND)[7]

Recensement 1667: CÔTES DE SAINTE-GENEVIÈVE, SAINT-FRANÇOIS ET SAINT-MICHEL

Jean Jouineau, 68 ; Anne Vuideau, sa femme, 25 ; Marie-Hélène, 2 ; Charles Delaunay, 20 ; 6 bestiaux, 30 arpents en valeur.[8]

Mariage 2
Contrat de mariage d’Estienne Blanchon et Anne Vuideau (31 mai 1676). (N° 1451.) Notaire Gilles Rageot Vol IV pg 12[2]

Le 30 juin 1676 à Notre-Dame de Québec, Anne Vuideau, veuve de Jean Juineau, épouse Étienne Blanchon, tailleur demeurant à la basse ville, veuf d'Anne Couvent, en présence de Jean Baptiste Gosset huissier, Denys Lemaistre tailler d'habits, Jean Cassé et René Charlot témoins demeurant à Québec, Henry de Bernières, curé célébrant.[9] (2)

Enfants du couple: Selon les baptêmes ils sont à la basse-ville de Québec

  1. Charles Blanchon, né 17 mars 1677 bapt. 18 Québec (ND); décédé après recensement 1681, aucune autre trace identifiée
  2. François Blanchon, né et bapt. 26 mars 1678 Québec (ND); décédé 6 oct 1680 sép. 7 Québec (ND) @ 2 ans
  3. + Élisabeth Blanchon, née et bapt. 18 juin 1679 Québec (ND); mariée avec Augustin Juneau dit Latulippe 7 déc. 1698 Montréal (ND) (sa mère inscrite Marie Anne Bidou sur cet acte)
  4. + Louise Blanchan, née & bapt. 10 déc. 1680 Québec (ND); Marie Louise Blanchon (40 ans) mariée avec Jacques Jousselan dit Lafricain 18 nov. 1732 Montréal (ND)
  5. + Marie Anne Blanchon, née et bapt. 31 mars 1682 Québec (ND); mariée avec Thomas Bercy 26 avril 1703 Québec (ND)[7][10]

Recensement 1681: BASSE VILLE DE QUÉBEC

Étienne Blanchon, tailleur, 38 ; Anne Vidault, sa femme, veuve Guineau (Juineau), 40 ; enfants : Marie (Juineau) 16, Anne (Juineau) 14, Marie-(Suzanne Juineau) 11, Charles Blanchon 5, Élizabeth 2, Louise 1 ; Claude Renard, adopté, 3 ; 1 fusil ; 1 vache.[11]

Elle est la mère adoptive de Claude Renard.

Étienne Blanchon passe en France après le 9 novembre 1682, seul. Il ne reviendra pas, et Anne sera aux prises avec diverses affaires de propriété et successions diverses, Étienne ayant été précédemment époux d'Anne Couvent, elle même veuve de Philippe Amiot et de Jacques Maheu. Étienne décèdera en France selon toute vraisemblance, Anne en est dite veuve en avril 1688.

Ratification par Mathurine Bélanger, veuve d ’Antoine de Serre, à Marie-Anne Vidault, veuve d ’Etienne Blanchon (22 avril 1688). (Vide n° 1879.) Notaire Gilles Rageot Vol VI pg 178[2]

Décès
Sa date de décès est inconnue, aucune sépulture n'a été identifiée comme la sienne. Elle est citée feu dans une question de sa succession en novembre 1696, donc défunte avant celà.

Sentence du lieutenant général de la Prévôté de Québec dans le procès entre Pierre Patu, écuyer, secrétaire du Roi, comme procureur de Jacques-Charles Patu, sieur de Courneuve, et la succession de feu Anne Videau; les cohéritiers, Jean-Baptiste Monmellian dit Saint-Germain, maître de barque, et les mineurs pour qui il est demandé tuteur, ont 15 jours pour accepter ou refuser la dite succession; signification audit Saint-Germain . - 5 novembre 1696[12]

Notes

Cause entre Marie Couture, épouse de François Vessier dit Laverdure, demanderesse, et Anne Convent, épouse d'Étienne Blanchon, tailleur d'habits de Québec, défenderesse, à propos d'injures proférées par la défenderesse à l'encontre de la demanderesse ; un défaut est accordé à ladite demanderesse à l'encontre de ladite défenderesse, défaillante, laquelle est reconnue coupable d'avoir proféré lesdites injures, et est condamnée à faire réparation à la demanderesse et à son époux, avec défense de récidiver, sous peine de grandes peines . - 13 juin 1679[13] 'NOTE: la transcription fait erreur, on lit bien Anne Vidaut et non Anne Convent dans le texte rattaché./The transcription is in error, one can read Anne Vidaut in the text linked to this on the source site. (Anne Couvent died in 1675/décède en 1675)

Ordre à Anne Videau, femme d'Étienne Blanchon absent en France, de se procurer une autorisation de son mari pour vendre un certain immeuble, et sursis à toutes les poursuites de la part de ses créanciers en payant l'intérêt de ce qui leur est dû . - 23 octobre 1684

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du lundi vingt-troisième octobre 1684. Le Conseil assemblé où assistaient Monsieur de Labarre gouverneur et lieutenant général en ce pays. Monsieur DeMeulles intendant de la justice police Et finances en icelui. Maîtres. Louis Rouer de Villeray premier conseiller. Charles Legardeur de Tilly. Mathieu Damours Deschaufour. Nicolas Dupont de Neuville. Jean-Baptiste Depeiras. Charles Denys de Vitré. Et François Madeleine Ruette d'Auteuil procureur général. Vu la requête présentée en ce Conseil par Anne Vidault femme de Etienne Blanchon absent, étant allé en France il y a deux ans, contenant qu'étant redevable à Jean-Baptiste Couillart sieur de Lespinay et Geneviève de Chavigny sa femme auparavant veuve de Charles Amiot, à cause de Joseph Amiot sieur de Vincelot, fils mineur dudit défunt et de ladite de Chavigny, et légataire de défunte Anne Convent son aïeule paternelle. Et que la suppliante ayant été convenue à la requête dudit sieur de Lespinay et de sa dite femme par-devant maître Nicolas Dupont de Neuville conseiller en cette Cour, subdélégué par Monsieur de Meulles conseiller du Roi en ses Conseils intendant de la justice police et finances en ce pays de la Nouvelle-France, elle a été condamnée leur payer la somme de quatre-vingt et une livres treize sols quatre deniers par jugement du onze de ce mois, qui lui aurait été signifié le dix-neuf, avec commandement de payer ladite somme, à quoi elle ne peut satisfaire, non plus qu'à la somme de cent soixante-dix-neuf livres dont ledit Blanchon est aussi redevable au nommé Folleville de Montréal par obligation; au sieur Hazeur pour prêt par lui fait pour payer partie d'un emplacement de maison appartenant audit Blanchon à la basse-ville qui est chargé de ladite somme de quatre-vingt et une livres treize sols quatre deniers pour soulte de partage, étant encore dû au sieur de Comporté prévôt général de la maréchaussée de ce pays pour prêt fait audit Blanchon, qu'en faisant vente dudit emplacement, ce qu'elle ne peut, n'ayant de procuration de son mari qui lui donne pouvoir de vendre, sans être autorisée par justice, et ce qu'elle désirait lui être permis, pour éviter les frais d'un décret que les créanciers dudit Blanchon ne manqueront pas de poursuivre, ce qui consommerait une bonne partie de la valeur dudit emplacement, et que ne pouvant à qui s'adresser, le lieutenant général de la prévôté de cette ville étant malade, elle supplie cette Cour de l'autoriser à faire vente dudit emplacement, pour en être le prix employé à l'acquittement desdites dettes. Dit a été que ladite Vidault se pourvoira par lettres ou autrement par devers ledit Blanchon son mari pour être de lui autorisée à l'effet de sa requête et cependant sursis à toutes poursuites de la part de ses créanciers, et payant l'intérêt de ce qui est dû audit sieur de Lespinay au nom qu'il procède, suivant les offres qu'elle en a verbalement faites. DEMEULLE.»[14]

Homologation d'un contrat d'échange passé entre Jean Soulard (Soullard), arquebusier du Roi, et Anne Videau, épouse d'Étienne Blanchon dit Larose . - 11 avril 1695

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Jean SOULLARD arquebusier du Roi en ce pays; demandeur en requête du treizième novembre dernier, à ce qu'il plût au Conseil agréer l'échange par lui faite, et ordonner qu'elle sortira son plein et entier effet, ayant déjà fait une dépense considérable sur l'emplacement à lui donné en échange d'une maison qui lui appartenait à la haute-ville, et lui permettre de continuer à faire travailler sur ledit emplacement, ledit Soullard présent d'une part: et Anne VIDAULT femme de Etienne Blanchon LaRoze de ce pays depuis plusieurs années, défenderesse, aussi présente d'autre part, lecture faite de ladite requête au bas de laquelle aurait été ordonné communication en être donnée à ladite Vidault par ordonnance de ce Conseil du quinzième novembre dernier, à elle signifiée le onzième mars aussi dernier, avec assignation pour procéder sur les fins de ladite requête, avec un avenir à ce jour, en date du huit de ce mois, arrêt du trentième août de ladite année dernière rendu sur requête dudit Soullard, portant qu'icelle requête serait montrée au procureur général du Roi, et cependant pour éviter le dépérissement, permis audit Soullard de continuer de faire travailler à la maison par lui encommencée sur ledit emplacement à la basse-ville, sans préjudice du droit des parties. Autre arrêt rendu sur requête de ladite Vidault le vingt-quatre décembre mille six cent quatre-vingt-cinq portant que ledit Blanchon serait sommé à son dernier domicile, ou au lieu auquel loge présentement ladite Vidault, de faire rebâtir sur ledit emplacement, et y commencer dans la fin du mois d'avril ensuivant, qu'autrement et à faute de ce faire, et ledit temps passé ledit emplacement serait vendu au plus offrant et dernier enchérisseur après trois affiches par trois dimanches consécutifs, le tout à la diligence du substitut du procureur général en la prévôté de cette ville, par-devant le lieutenant général en icelle, lequel recevrait les enchères et ferait l'adjudication en la manière accoutumée, pour des deniers en provenants être les créanciers dudit Blanchon payés si aucuns sont, ledit substitut présent, et ordonné que le surplus demeurerait en les mains de l'adjudicataire, qui serait tenu d'en payer l'intérêt jusqu'à ce que autrement en eut été ordonné, les frais de justice préalablement payés. Contrat d'échange passé entre lesdites parties le douze janvier mille six cent quatre-vingt-huit, signé enfin Genaple, dont la teneur en suit: par-devant le notaire garde-note du Roi en la prévôté de Québec en la Nouvelle-France soussigné furent présents les sieur Jean Soullard armurier du Roi en cette ville et Catherine Bouthet sa femme, de lui autorisée à l'effet des présentes, d'une part, et René Senard maître boulanger demeurant rue Notre-Dame en la basse-ville, lesquels ont dit et déclaré, reconnu et confessé qu'ils se désistent respectivement de part et d'autre de la vente faite par ledit sieur Soulard et sa femme audit sieur Senard d'un emplacement et maison six en la haute-ville rue Sainte-Anne par contrat passé devant feu maître Pierre Duquet notaire en cette dite ville le douze mai mille six cent quatre-vingt-trois, aux clauses y contenues, dont ils se déportent aussi égallement de part et d'autre, consentant que ledit contrat demeure nul et sans effet comme s'il n'avait point été passé, et que la propriété de ladite maison retourne à l'avenir audit Soullard et sa femme, comme elle y était auparavant, sans aucune rétribution de deniers, ni dommages ni intérêts de part et d'autre, quoi faisant ils demeureront à l'avenir sans aucune prétention l'un à l'encontre de l'autre ni en façon quelconque pour raison de ce, promettant chacun en droit soi s'en départir et y renoncer réciproquement; et au moyen de ce, et par ces mêmes présentes, ledit sieur Soullard et sa dite femme ont fait les échanges, permutations et transports qui suivent, avec honnête femme Anne Vidault veuve de feu Etienne Blanchon sieur de Larose vivant tailleur d'habits habitants de cette ville, c'est à savoir que lesdits sieur Soullard et sa femme cèdent, transportent et délaissent audit titre d'échange du tout dès maintenant à toujours en propriété, et promettant l'un pour l'autre un seul pour tous les deux, sans division ni discussion, sous toutes les renonciations requises garantir de tous troubles et empêchements quelconques à ladite Vidault à ce présente et acceptante tant pour elle que ses enfants issus dudit Blanchon et d'elle, leurs hoirs et ayant cause, ladite maison et emplacement en dépendant, située ladite maison sur la rue Sainte-Anne par-devant, joignant d'un bout à la rue du trésor et d'autre à la maison et terre de Vincent Beriau et le poitevin menuisier, et ledit emplacement étant de toute l'étendue de ladite maison jusqu'au terrain appartenant aux héritiers de feu Jacques Boissel, sans que ladite maison et emplacement soit fait plus ample mention, ladite Vidault s'en tenant contente et satisfaite pour en être locataire et en la jouissance depuis environ vingt et un mois en ça, audit sieur Soullard et sa femme appartenants, pour avoir fait bâtir ladite maison sur ledit emplacement qui leur avait été donné par défunt Martin Boutet sieur de Saint-Martin père de ladite Soullard par billet sous seing privé du quinze octobre mille six cent soixante-dix-sept, étant en la censive de la paroisse Notre-Dame de cette ville et chargée envers elle de deux deniers de cent payable au jour et fête de Saint-Martin d'hiver pour toutes et sans autres charges quelconques, et quitte des arrérages dudit cents jusqu'à ce jour, et pour en contre-échange de ce, ladite Vidault a pareillement cédé, transporté et délaissé audit titre d'échange avec garantie réciproque audit sieur Soullard et sa femme à ce présents et acceptants pour eux leurs hoirs et ayant cause pareillement, un emplacement de vingt-cinq pieds et demi de front sur la rue Notre-Dame en la basse-ville et environ trente-quatre à trente-cinq pieds en profondeur vers la rue de la côte, joignant d'un côté la maison et emplacement du sieur Philippe Neau, et d'autre côté celle qui appartient aux héritiers de défunte Anne Convent, à ladite Vidault et aux enfants issus dudit Blanchon et d'elle appartenant, par sentence arbitrale de maîtres de Villeray et de Mesnu, rendue le dixième avril mille six cent quatre-vingt-trois, entre lesdits héritiers de ladite Convent et ledit Blanchon, étant en la censive du domaine du Roi comme étant aux droits de Messieurs de l'ancienne compagnie lors seigneurs de ce pays, et chargé envers ledit domaine de trois deniers de cens, les trois derniers faisant moitié de six deniers deux pour tout l'emplacement de cinquante et un pieds concédés en mille six cents cinquante-cinq le treizième juin par Monsieur de Lauson lors gouverneur général en ce pays; a défunt Jacques Maheu, et duquel lesdits héritiers de ladite Convent jouissent par moitié auxdits noms, pour toutes et sans autres charges quelconques, et quitte de tous arrérages, du cent jusqu'à ce jourd'hui; pour en jouir respectivement par ledit sieur Soullard et sa femme, leurs hoirs et ayant cause, de ce jour à l'avenir à toujours en propriété et en faire et disposer à leur volonté au moyen des présentes, ces échanges et transports ainsi faits sans aucune réserve, et sans soulte, ni retour de part ni d'autre, à la charge que lesdites choses échangées demeureront réciproquement affectées et hypothèques à la garantie l'une de l'autre, ainsi que tous leurs autres biens, meubles et immeubles présents et avenir, et que ladite Vidault garantira et indemnisera lesdits sieur Soullard et sa femme de toutes les poursuites et recherches qui leur pourraient être faites pour le Douaire assigné sur ledit emplacement, à eux transporté, à la veuve de Serre par son premier mari défunt Jean Maheu fils de ladite défunte Convent, par succession duquel ledit emplacement était avenu à sa dite mère, pour sûreté de quoi ladite maison à elle échangée par ledi t sieur Soullard et sa femme, et l'emplacement en dépendant, leur demeureront hypothéqués par privilège spécial, et sans préjudicier aux droits qu'ils peuvent avoir d'autre part, pour autre dû et affaires qu'ils ont eu ci-devant ensemble, et ce faisant lesdites parties se sont de part et d'autre mis en main lesdits titres sus-datés concernant la propriété desdites choses échangées, dont Ils se transportent également tous les Droits qu'ils auraient en icelles, s'en dessaisissant l'un au profit de l'autre voulant etc. procureur le porteur etc. donnant pouvoir etc. car ainsi etc. a été accordé, et que ladite Anne Vidault demeurera et sera subrogée aux mêmes droits que ledit sieur Senard avait pour l'égout des eaux. De la cave de ladite maison par une dalle que ledit Vincent Biriaud Poitevin, ses hoirs et ayant cause doivent entretenir a perpétuité par le bas de son emplacement, de trois pieds de terrain en front que lui a rendu ledit sieur Senard audit lieu par contrat devant ledit notaire le troisième mai mille six cent quatre-vingt-cinq, promettant etc obligeant etc. Renonçant à toutes choses contraires, fait et passé audit Québec maison de ladite Vidault de LaRoze après midi le douze janvier mille six cent quatre-vingt-huit, présence de Nicolas drossy pâtissier et de Claude Deschamps domestique de Monseigneur le gouverneur témoins qui ont avec lesdits sieur Soullard et sa femme ledit sieur Senard et nous notaire signé ces présentes, et à ladite Vidault déclaré ne savoir écrire ni signer, de ce interpellée; signé Genaple notaire: le Conseil ouï lesdites parties, ensemble le procureur général du Roi, a homologué et homologue ledit contrat d'échange, pour être exécuté entre les parties et sortir son plein et entier effet, sans préjudice de ce que ledit Soullard prétend lui être dû par ladite Vidault. BOCHART CHAMPIGNY.[15]

more documents at/plus de documents au BAnQ

Voir/See: [Research on/Recherche sur: Pierre Juneau - Jouineau et Anne Rousseau - Roussel]


VIDEAU, Anne

(Jacques et Marie CHAUVELETTE ou CHAUBLETTE), de St-Sorlin de Marennes, ar. Rochefort, év. Saintes, Saintonge (Charente-Maritime); d après 21-04-1703 Québec; selon Trudel, 18 ans de Saintonge, arrivée en 1662; cousine de Jean BOTTON; première mention : ct m 16-05-1663 (annulé) avec Guillaume de LARUE; 25 ans au rec. 67; 40 ans au rec. 81; m annulé ct 03-11-1663 Ameau (Trois-Rivières) : Jacques LOISEAU, poursuite 04-08-1663 pour rupture de ct m, servante de René BESNARD dit Bourgjoly; ne sait pas signer; 1er m 26-02-1664 Québec (ct 17 Duquet) avec Jean JOUINEAU ou JUINEAU; famille établie à Québec; 3 enfants; 2e m 30-06-1676 Québec (ct 31-05 Gilles Rageot) avec Étienne BLANCHON dit Larose; famille établie à Québec; 5 enfants. (CI : 494, 495; DGFQ : 608)[1]

Per above she is cousin of Jean Botton, who is so named as her cousin on a cancelled marriage contract with Jacques Loyseau in 1663 (see bio)

Sources

  1. 1.0 1.1 engagés arrivés en 1662
  2. 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy
  3. Contrat de mariage avec Guillaume de La Rue, annulé par la suite, pg 1 image IGD
  4. Contrat de mariage avec Guillaume de La Rue, annulé par la suite, pg 2 image IGD
  5. Marriage contract with Jacques Loyseau (cancelled later) page 2 image IGD
  6. Mariage image IGD
  7. 7.0 7.1 Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  8. Recensements de 1666-1667 en Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des Canadiens Français de Benjamin Sulte, compilés par Jean-Guy Sénécal (senecal@gel.ulaval.ca) le 17 mars 1998
  9. Mariage 2 image IGD
  10. Dictionnaire généalogique des familles du Québec - René Jetté pg 114 (membership IGD)
  11. Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte
  12. BAnQ 5 Nov 1696
  13. BANQ 13 Jun 1679
  14. BANQ 23 Oct 1684
  15. BANQ 11 Apr 1695
  • Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin IGD (membership) https://www.genealogiequebec.com
  • BAnQ: Bibliothèque et Archives nationales du Québec/Québec National Library and Archives http://www.banq.qc.ca/accueil/

2. Tanguay - Volume 1, p. 58, 330, Volume 2, p. 311

6. Tanguay - Volume 1, p. 330, Volume 2, p. 311


Acknowledgements

  • Thank you to Laurie Scheeler for creating WikiTree profile Vuideau-1 through the import of Laurie Scheeler family tree.ged on May 7, 2013.






Sponsored Search by Ancestry.com

DNA Connections
It may be possible to confirm family relationships. It is likely that these autosomal DNA test-takers will share some percentage of DNA with Anne: Have you taken a test? If so, login to add it. If not, see our friends at Ancestry DNA.


Comments: 1

Leave a message for others who see this profile.
There are no comments yet.
Login to post a comment.
Vuideau-1 and Videau-17 appear to represent the same person because: mariage mentionne Vuideau
posted by [Living Blais]

Featured Asian and Pacific Islander connections: Anne is 23 degrees from 今上 天皇, 19 degrees from Adrienne Clarkson, 24 degrees from Dwight Heine, 18 degrees from Dwayne Johnson, 19 degrees from Tupua Tamasese Lealofioaana, 18 degrees from Stacey Milbern, 12 degrees from Sono Osato, 30 degrees from 乾隆 愛新覺羅, 24 degrees from Ravi Shankar, 24 degrees from Taika Waititi, 23 degrees from Penny Wong and 19 degrees from Chang Bunker on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.