Philippe VI (Valois) de France
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Philippe (Valois) de France (abt. 1293 - 1350)

King Philippe (Philippe VI) "le Pieux, le Bien-Fortuné, le Catholique, Roi de France" de France formerly Valois
Born about in Fontainebleau,Île-de-France, Francemap
Ancestors ancestors
Husband of — married 13 Jul 1313 in Fontainebleau, Isle De France, Francemap
Husband of — married 1350 [location unknown]
Descendants descendants
Died at about age 56 in Nogent Le Roi, Drouais, Île-de-France, Francemap
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Biographie

Philippe VI de France, dit « Philippe de Valois » (né en 1293, mort le 22 août 1350)1: à Nogent le Roi, fut le premier roi de France de la branche collatérale des Valois.

Article détaillé : [Arbre généalogique des Valois].

Surnommé le « roi trouvé », ce sobriquet lui fut donné peu après son couronnement lors de la bataille de Cassel du 23 août 1328 par les Flamands lesquels, avant la bataille, s'étaient moqués du roi de France en peignant un coq sur leur étendard avec cette inscription : Quand ce cocq icy chantera, le Roy trouvé cy entrera2

Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, fait en deux temps, à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un « étranger ». Édouard III d'Angleterre, pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier.

Lors de son avènement, il doit aussi négocier avec Jeanne II de Navarre (1311-1349), fille de Louis X le Hutin qui a été évincée de la couronne de France en 1316 pour motif qu'elle est une femme (avancement de la "loi salique") mais également qu'elle est soupçonnée de batardise ou illégitimité, sa mère ayant été compromise dans le scandale de la tour de Nesle quand elle était mariée au futur Louis X. Mais celle-ci revendique de manière parfaitement légitime la couronne de Navarre et les comtés de Champagne et de Brie que Philippe le Bel tenait de son épouse Jeanne Ire de Navarre. N'étant pas lui-même descendant et héritier des rois de Navarre, comme l'étaient ses prédécesseurs, Philippe VI restitue donc le royaume de Navarre à son héritière légitime Jeanne de Navarre, mais refuse de lui céder la Champagne et la Brie redoutant d'être confronté à un parti trop puissant.

S'il accède à la tête de l'État le plus puissant d'Occident, il gouverne dans une période de crise qui conduit à la guerre de Cent Ans. Il manque de moyens financiers pour administrer son royaume, ce qui ne peut être obtenu que par la manipulation de la monnaie et des impôts supplémentaires, lesquels ne sont tolérés qu'en période de guerre. Il doit asseoir au plus vite sa légitimité. Il le fait en restaurant l'autorité royale en Flandre en écrasant les rebelles Flamands lors de la bataille de Cassel le 23 août 1328.

Par une habile politique diplomatique et matrimoniale, il contribue à augmenter l'influence du royaume à l'Est du royaume de France. Il rachète le Dauphiné pour le compte de son petit-fils, remarie son fils à une héritière potentielle de la Bourgogne et prend une option sur le comté de Provence.

En conflit larvé avec le roi Édouard III d'Angleterre, il finit par obtenir de celui-ci l'hommage pour la Guyenne, mais leurs intrigues pour le contrôle des Flandres, l'alliance franco-écossaise et la nécessité de justifier l'impôt nécessaire au fonctionnement d'un État moderne, conduisent inexorablement à la guerre de Cent Ans. Celle-ci commence de manière larvée, aucun des deux rois ne pouvant obtenir suffisamment de ressources fiscales pour mener à bien leur ambition. La guerre se mène par alliés interposés, hormis en Guyenne où les forces françaises assiègent Bordeaux mais doivent renoncer faute de vivres. De la même manière si la flotte française est en grande partie détruite à la bataille de l'Écluse en 1340, Édouard III ne peut concrétiser cette victoire sur terre et l'alliance germano-anglaise qu'il a organisée se disloque faute de pouvoir tenir ses promesses pécuniaires.

Après la mort du duc Jean III de Bretagne, en avril 1341, un conflit successoral oppose Jean de Montfort à Charles de Blois pour la succession de Bretagne. Philippe VI arbitre en faveur de son neveu, Charles de Blois. Jean de Montfort s'allie aux Anglais, qui débarquent à Brest en 1342 et occupent l'ouest de la Bretagne, ce jusqu'en 1397.

Le véritable tournant du conflit a lieu en juin 1344, quand Édouard III obtient du Parlement anglais des ressources fiscales importantes pour deux ans. Philippe ne peut répondre qu'en recourant à des mutations monétaires qui entraînent des dévaluations très impopulaires car elles déstabilisent l'économie. Fort de ses ressources financières, Édouard III est capable d'attaquer en force sur au moins deux fronts. Il regagne du terrain en Aquitaine et surtout inflige une défaite écrasante à Philippe à la bataille de Crécy le 26 août 1346. Ce dernier n'a plus les moyens d'empêcher le roi d'Angleterre de prendre Calais après onze mois de siège (1347).

C'est complètement discrédité et en pleine épidémie de peste qu'il meurt en 1350.

Jeunesse

Philippe de Valois est le fils aîné de Charles de Valois, frère cadet du roi Philippe le Bel, et de Marguerite d'Anjou (1273-1299). Il est donc cousin des trois fils de Philippe le Bel, (Louis X, Philippe V et Charles IV), lesquels se succèdent sur le trône de France entre 1314 et 1328. Philippe de Valois se marie en juillet 1313 avec Jeanne de Bourgogne (v. 1293-1349).

Union et Descendance

En juillet 1313, Philippe VI de Valois épouse en premières noces Jeanne de Bourgogne (v. 1293-1349), fille de Robert II (1248-1306), duc de Bourgogne (1272-1306) et roi titulaire de Thessalonique, et d'Agnès de France (1260-1325). De cette union sont issus au moins huit enfants:

  1. Jean (1319-1364), qui deviendra roi de France sous le nom de Jean II, dit « Jean le Bon » (1350-1364), et postérité ;
  2. Marie de France (1326-1333), épouse Jean, duc de Limbourg (1300-1355), sans postérité ;
  3. Louis (17 janvier 1328-id.), sans postérité ;
  4. Louis (8 juin 1330 - 23 juin 1330), sans postérité ;
  5. Jean (1333-id.), sans postérité ;
  6. Philippe (1336-1375), comte de Valois et premier duc d'Orléans (1344-1375), sans postérité légitime ;
  7. Jeanne (1337-id.), sans postérité ;
  8. N., fils, (1343-id.), sans postérité.

Devenu veuf de Jeanne de Bourgogne, décédée le 12 décembre 1349, le roi épouse en secondes noces à Brie-Comte-Robert, le 11 ou 29 janvier 1350 (selon les sources), Blanche de Navarre (v. 1333-1398), dite Blanche d'Évreux, fille de Philippe III (1301-1343), comte d'Évreux (1319-1343) et roi de Navarre à titre « consort », et de Jeanne II (1311-1349), reine de Navarre (1328-1349) et comtesse de Champagne. De cette union est issue une fille posthume :

  1. Jeanne, dite Blanche (1351-1371), qui meurt peu de temps après ses fiançailles avec Jean Ier (1350-1396), duc de Gérone, roi d'Aragon (1387-1396) et de Valence, sans postérité.

Philippe VI de Valois aurait eu deux fils naturels :

  1. Jean d'Armagnac (+ après 1350), sans alliance ;
  2. Thomas de la Marche (1318-1361), capitaine, né de Béatrice La Berruère. Certains auteurs le donnent fils naturel de Charles de la Marche, alors qu'il était comte de la Marche. Il a un fils, Jean de la Marche, chevalier, et postérité.

Article détaillé : Succession de Charles IV le Bel].

Wikipedia (autres langues)

Sources

  • Richardson, Douglas. Royal Ancestry, Vol. V, p. 232.
  • The Peerage.
  • Cawley, Charles. Medieval Lands: A prosopography of medieval European noble and royal families. Hosted online by the Foundation for Medieval Genealogy (FMG), accessed 2021. [1]
  • Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, Tome Premier, par le Père Anselme de Sainte-Marie, continuée par Honoré du Fourny, ed. la compagnie des libraires (Paris) 1726-1733. Pages 102-105.




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As Philippe VI can easily be confused with his cousin, Philippe V (Capet) (their wives were also both named Jeanne de Bourgogne), a Rejected Match has been added between those two.

Rejected matches › Philippe Capet (abt.1293-1322)

This week's featured connections are French Notables: Philippe VI is 16 degrees from Napoléon I Bonaparte, 17 degrees from Gilbert du Motier de La Fayette, 19 degrees from Sarah Bernhardt, 16 degrees from Charlemagne Carolingian, 27 degrees from Sidonie-Gabrielle Colette, 22 degrees from Pierre Curie, 30 degrees from Simone de Beauvoir, 22 degrees from Philippe Denis de Keredern de Trobriand, 17 degrees from Camille de Polignac, 19 degrees from Henri-Gustave Joly de Lotbinière, 23 degrees from Claude Monet and 16 degrees from Aurore Dupin de Francueil on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.

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