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Claire Françoise (Clément) Clément du Vault (abt. 1632 - aft. 1683)

Claire Françoise "Marie" Clément du Vault formerly Clément aka du Vault, de Monceau
Born about in Paris, Île-de-France, Francemap
[sibling(s) unknown]
Wife of — married 10 Nov 1647 in Paris, Île-de-France, Francemap
Descendants descendants
Died after after about age 51 in Paris, Île-de-France, Francemap
Problems/Questions Profile manager: Greg Lavoie private message [send private message]
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Contents

Biographie

CLÉMENT DU VAULT, Claire-Françoise, née à Paris (Saint-Germain-l’Auxerrois) à une date inconnue, migrante arrivée au Canada avec son époux en 1648 et rentrée en France en 1657. Fille de Jean et d’Anne Gasnier. [1]

RUETTE D’AUTEUIL, Denis-Joseph, né à Paris (Saint-Eustache) vers 1616, noble arrivé au Canada avec son épouse en 1648. Fils de Jean Ruette d’Auteuil et de Catherine Esnault.[2]

Mariage
Contrat de mariage des pionniers :

Le 18.11.1647 devant Michel LeCat et Jacques Plastier, Étude non spécifiée Denis Ruette d’Auteuil, fils de Jean Ruette d’Auteuil et de Catherine Esnault et Claire Clément du Vault, fille de Jean Clément du Vault, seigneur de Moineaux et d’Anne Gasnier. Le mariage religieux a eu lieu à l’église Saint-Eustache le 10.11.1647. Enfants : François-Marie-Fortuné, né en mer à la fin de l’année 1657 et baptisé à Paris (Saint-Eustache) le 17.01.1658, migrant arrivé au Canada avec son père en 1661.[3]

Ils émigrent vers la colonie du Canada en Nouvelle-France en 1648 ou 1649, où sa mère Anne Gasnier viendra les rejoindre en 1649.

1650 : La fugue de l'épouse de Ruette D'auteuil
Claire-Françoise Clément de Vault, fille d'Anne Gasnier et épouse de Denis-Joseph Ruette D'auteuil, s'enfuit avec Charles Cadieu pendant l'absence de son mari. Les fugitifs sont arrêtés. Cadieu est jeté en prison et Claire-Françoise est confiée à la garde de Robert Giffard, jusqu'au retour de son mari en 1651.[4]

Enfants connus

  1. Charlotte Anne d'Auteuil, baptisée 6 juin 1652 Sillery; décédée avant recensement 1666 ou partie en France avec sa mère.
  2. Jean François Ruette, né 20 septembre 1653 (ondoyé à la maison) Sillery baptême suppléé 28 Québec (ND), parrain Jean de Lauson gouverneur de la colonie, marraine Marie Renouar femme du sieur Giffard. Décédé peu après.
  3. Jean François Ruette, né et baptisé 7 août 1656 Québec (ND), parrain Jean Bourdon marraine Louise Giffard femme de Charles de Lauson sieur de Charny; inhumé 9 août 1656 Québec @ 2 jours
  4. François Madeleine Fortuné Ruette, né fin 1657 en mer, baptisé 17 janvier 1658 Paris; François Madeleine Ruette sieur d'Auteuil et de Monsiau marié avec Marie Anne Juchereau 23 février 1683 Québec (ND)[5][6]

Elle est séparée de corps et de biens de son époux en 1657 et repart vers la France. Son dernier enfant nait durant le voyage, et est baptisé à Paris. En 1660, Ruette d’Auteuil se rendit en France, de nouveau avec sa belle-mère. Cependant, il ne put persuader sa femme de rentrer avec lui en Nouvelle-France, mais il ramena son fils à Québec.[7]

Claire-Françoise CLEMENT du VAULT Fille de Jean et Anne GASNIER

ET LXXXVIII 366 Le 02.02.1681 Constitution de rente devant Hugues BRU et Antoine Charles Lorimier
Furent présents dame Claire-Françoise DE CLEMENT-du-VAULT, veuve de Denis-Joseph RUETTE, écuyer, sieur d’Auteuil, conseiller du roi et procureur au Conseil Souverain de la Nouvelle-France, demeurant rue des Saints-Pères à St-Germain-des-Prés, constitue à messire Nicolas DE MALBRANCHE, seigneur du Mesnil-Simon, conseiller du roi en Parlement, demeurant rue des Saints-Pères, 500L de rente pour un principal de 10000L. Lesquelles seront employées pour acheter une maison à la Ville Lévesque appartenant à la dame Charlotte BERAUD veuve d’André DROUARD écuyer. Suivent des modalités. Pour ce faire elle hypothèque ses biens[8]

Ceci est le dernier acte connu où elle est citée présente. Au mariage de son fils François Madeleine le 23 février 1683, elle n'est pas citée défunte.[9] Son fils fut son procureur dans des actions en 1680-1681.

Notes

Actes légaux
l Permission au sieur Jean Lechasseur, fondé de procuration de Jean Gayet, conseiller du Roi et commissaire des guerres, de faire assigner à certains jours au Conseil, le sieur de Monceaux, comme fondé de procuration de dame Claire Françoise Clement Duveau, sa mère, veuve du défunt maître Denis-Joseph Ruette d'Auteuil, vivant conseiller du Roi et procureur général . - 12 février 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du lundi douzième février 1680. Le Conseil assemblé. Absents. Monsieur le gouverneur Monsieur de Bernières les sieurs Depeiras et de la Martinière. Vu la requête présentée à la Cour par Jean LeChasseur au nom et comme fondé de procuration de Jean Gayet, à ce qu'il lui plaise le recevoir en l'appel qu'il a interjeté de sentence contre lui rendue en la prévôté de cette ville le troisième jour du présent mois au profit du sieur de Monceaux au nom et comme fondé de procuration de la dame sa mère veuve de défunt maître Denis Joseph Ruette vivant conseiller du Roi et son procureur général en cette Cour, et ordonner que sur ledit appel les parties auront audience au premier jour. Le Conseil attendu qu'il n'y a point de chancellerie établie en ce pays, a permis et permet audit sieur LeChasseur audit nom de faire assigner à certain jour en cette Cour ledit sieur de Monceaux audit nom, pour procéder sur l'appel par l'exposant interjeté de la sentence ci-dessus datée, et en outre procéder comme de raison, faisant défenses de rien attenter au préjudice dudit appel, de ce faire pouvoir et mandement étant donné au premier huissier de cette Cour sur ce requis. DUCHESNEAU.»[10]

Réception du sieur Jean Lechasseur en son offre de consigner la somme de 15 livres pour la levée des scellés apposés aux biens de feu maître Denis-Joseph Ruette d'Auteuil . - 19 février 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du lundi dix-neuvième février 1680. Le Conseil assemblé. Absent. Monsieur le gouverneur. Entre Jean LECHASSEUR au nom et comme fondé de procuration de Jean Gayet conseiller du Roi commissaire de guerres, appelant de sentence de la prévôté de cette ville en date du 3e de ce mois d'une part, et maître François RUETTE conseiller du Roi substitut du procureur général en cette Cour, au nom et comme procureur de dame Claire Françoise du Clément Duvault sa mère veuve de feu maître Denis Joseph Ruette vivant procureur général en cette Cour son père, intimé d'autre part ouï l'appelant en ses causes et moyens d'appel, et en ses offres de consigner la somme de quinze livres pour la levée du scellé apposé au lieu de Monseaux, et ledit intimé en ses réponses. Dit a été que pour accélérer ledit sieur LeChasseur est reçu à ses offres de consigner ainsi qu'il a fait en l'affaire de la dame Bourdon pour le scellé qui avait été apposé en sa maison de cette ville. DUCHESNEAU.»[11]

Arrêt ordonnant, sur la requête de François Madeleine Ruette de Monceaux, écuyer, conseiller du Roi, substitut du procureur général et procureur de dame Claire Françoise de Clement Duveau, sa mère, à Jean Lechasseur de consigner dans trois jours la somme mentionnée dans l'arrêt du 19 février 1680 . - 26 février 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu la requête présentée à la Cour par François Madeleine Ruette de Monceaux écuyer conseiller du Roi et substitut du procureur général en icelle, au nom et comme procureur de dame Claire-Françoise de Clément Duvault sa mère, tendante pour les raisons y contenues à ce qu'il soit ordonné que faute que fera Jean LeChasseur au nom et comme fondé de procuration de Jean Gayet conseiller du Roi commissaire des guerres d'exécuter dans vingt-quatre heures l'arrêt de cette Cour du dix-neuvième du présent mois, et en ce faisant de consigner suivant ses offres, il soit permis audit exposant de faire transporter le lieutenant général pour lever le scellé par lui apposé en la maison de Monceaux, vu aussi ledit arrêt, tout considéré. Dit a été que ledit sieur LeChasseur consignera dans trois jours suivant ledit arrêt, et faute de ce permis audit sieur de Monceaux de faire transporter sur les lieux ledit lieutenant général pour être par lui procédé à la reconnaissance et levée dudit scellé. DUCHESNEAU.»[12]

Arrêt ordonnant que le sieur de Peiras s'abstiendra d'opiner dans la difficulté survenue entre maître François Madeleine Ruette, écuyer, sieur de Monceaux, substitut du procureur général et procureur de dame Claire Françoise de Clément Duveau, sa mère et Louis Bolduc, procureur du Roi en la Prévôté de Québec, parce qu'il est cousin germain de ce dernier . - 8 juillet 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu la requête présentée en cette Cour par maître François Madeleine Ruette écuyer sieur de Monceaux substitut du procureur général en icelle, au nom et comme procureur de dame Claire-Françoise de Clément Duvault sa mère, contenant qu'il aurait appris que le sieur Depeiras conseiller en cette dite Cour est cousin germain du procureur du Roi en la prévôté de cette ville à cause de la défunte demoiselle Depeiras sa femme dont il a des enfant, et que naturellement il se pourrait porter avec trop de zèle à soutenir pour ledit procureur du Roi au procès mû entre eux, à ce qu'il plaise à la Cour ordonner que ledit sieur Depeiras s'abstiendra d'opiner sur ledit procès, ouï ledit sieur Depeiras qui a dit que ledit sieur de Monceaux l'a été ce jourd'hui prier de se déporter comme il l'allègue, mais qu'il laisse à la Cour d'ordonner s'il le doit faire étant une affaire mue à cause de la charge dudit sieur Boulduc. Dit a été que ledit sieur Depeiras se dispensera d'opiner sur l'affaire en question.»[13]

Arrêt ordonnant communication au sieur de la Martinière, procureur général en cette affaire, des moyens de prise à partie et des réponses entre maître François Madeleine Ruette, sieur de Monceaux, conseiller du Roi et substitut du procureur général en cette Cour et le substitut en la Prévôté de Québec . - 12 août 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Les sieurs Depeyras et de Monceaux se sont retirés. Vu par la Cour la requête présentée en icelle par François Madeleine Ruette écuyer sieur de Monceaux conseiller du Roi substitut du procureur général en cette Cour, au nom et comme procureur de dame Claire-Françoise de Clément Duvault sa mère, tendante, attendu l'arrêt du vingt-deuxième juillet dernier, à ce que la prise à partie par lui faite du procureur du Roi en la prévôté royal de cette ville soit déclarée juste et raisonnable, et que défenses lui fussent faites de se mêler en aucune manière à l'avenir d'être son juge et le condamner en son propre et privé nom en tous ses dépens dommages et intérêts, le rapport du sieur Damours conseiller commissaire en cette partie, tout considéré. Dit a été que les moyens de prise à partie en question, réponses à iceux ensemble ladite requête seront communiquées au sieur de La Martinière conseiller en cette Cour commis pour procureur général en cette partie, lui ce requérant.»[14]

Arrêt ordonnant la signification des réponses à la prise à partie entre Me Louis Bolduc, procureur du Roi en la Prévôté de Québec et René Hubert, huissier et procureur de dame Claire Françoise de Clément du Vault, veuve du défunt Me Denis-Joseph Ruette d'Auteuil; Me Gilles Rageot, greffier, aura communication des pièces du dossier . - 27 janvier 1681

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre René HUBERT huissier en cette Cour, au nom et comme procureur de dame Claire Françoise de Clément Duvault veuve de défunt maître Denis Joseph Ruette d'Auteuil vivant procureur général en cette Cour, demandeur en prise à partie, et au principal appelant de sentence rendue par le procureur du Roi en la prévôté de cette ville le quatorze juin dernier, au profit de Jean LeChasseur, au nom et comme procureur de maître Jean Gayet conseiller commissaire ordinaire des guerres créancier de la succession dudit défunt sieur d'Auteuil, d'une part, et maître Louis BOULDUC procureur du Roi en ladite prévôté défendeur sur ladite prise à partie et incidemment demandeur en requête contre Gilles Rageot greffier de ladite prévôté d'autre. Vu la sentence dont est appel, l'acte de la déclaration d'icelui et de ladite prise à partie, du même jour quatorze juin, signifié audit procureur du Roi par l'huissier Roger le dix-huit, moyens de ladite prise à partie, signifiés le vingt-neuvième juillet par ledit Roger, réponses à iceux datées du sixième août dernier, non signifiés, et tout ce qui a été sur ce produit; arrêt du premier juillet intervenu sur requête présentée par ledit procureur du Roi contre ledit Rageot, avec un dire par addition du dixième du même mois, et un procès-verbal dudit procureur du Roi, du deuxième dudit mois de juillet; conclusions de maître Claude de Bermen conseiller procureur général, commis en cette partie, le rapport de maître Mathieu Damours aussi conseiller en cette dite Cour, tout considéré. Dit a été que les réponses à ladite prise à partie seront signifiées audit Hubert audit nom, et que ledit Rageot aura communication des pièces ci-dessus énoncées qui le concernent pour y répondre et être fait droit à la huitaine. DUCHESNEAU.»[15]

Jugement dans la cause entre le procureur du Roi en la Prévôté de Québec et Me Gilles Rageot, greffier en la dite Prévôté, ordonnant qu'une certaine protestation faite par le huissier Hubert, contre le dit procureur du Roi dans une certaine comparution, soit rayée du registre de la dite Prévôté par le dit Rageot et défense au dit Rageot de recevoir à l'avenir d'autres protestations contre les officiers de la dite Prévôté sous peine d'amende et pour l'avoir fait, le Conseil le condamne aux frais intervenus sur la plainte du dit procureur du Roi, Me Louis Bolduc . - 27 octobre 1681

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu par le Conseil les procès et différents mus et pendant en icelui, entre maître Louis Boulduc procureur du Roi en la prévôté de cette ville demandeur en requête d'une part, et maître Gilles Rageot greffier de ladite prévôté défendeur d'autre. Et dame Claire-Françoise du Clément Duvault veuve de maître Denis-Joseph Ruette d'Auteuil vivant procureur général audit Conseil par ses procureurs appelante de certaine sentence rendue par ledit procureur du Roi attendu le départ du lieutenant général en ladite prévôté, et demanderesse en prise à partie contre ledit procureur du Roi, et ledit procureur du Roi défendeur sur ladite prise à partie, et encore maître Jean LeChasseur au nom et comme fondé de procuration de maître Jean Goyet commissaire ordinaire des guerres, créancier prétendu de la succession dudit feu sieur d'Auteuil intimé sur ledit appel et intervenant par requête et pour les fins d'icelle, ladite requête dudit Boulduc contenant que ledit Rageot aurait reçu et accordé un acte de comparution signé de lui sur le registre de l'audience et icelui délivré à l'huissier Hubert. Lequel acte étant d'une dangereuse conséquence et digne de répréhension attendu la surprise manifeste que ledit greffier lui a voulu faire, pourquoi il aurait recours à la Cour afin qu'il y soit pourvu et que ledit Rageot fut mandé pour être ouï et répondre sur la plainte que ferait contre lui ledit procureur du Roi et pour cet effet lui permettre d'entrer et qu'il fût commis telle personne que la Cour jugera à propos pour faire les fonctions de procureur général afin de se joindre à ladite plainte attendu que le substitut est partie et que ledit Hubert n'a obtenu ledit acte qu'en qualité de son procureur, sur laquelle requête serait intervenu arrêt du premier juillet, portant que ledit Boulduc donnerait par écrit par devers le sieur Depeiras conseiller lors commissaire à cet effet ce qu'il entendait y ajouter pour être le tout communiqué audit sieur d'Auteuil lors substitut du procureur général du Roi. Procès-verbal dudit demandeur du deuxième dudit mois signé Boulduc, autre requête d'icelui, tendante à ce que ledit procès-verbal fut joint à la plainte par lui faite contre ledit Rageot, ensemble l'arrêt du huit dudit mois étant au bas d'autre procès-verbal portant que le tout serait montré au substitut du procureur général du Roi, exploit de signification faite du tout audit substitut à la requête dudit Boulduc par Roger huissier le neuf dudit mois, acte demandé par Hubert comparant pour le sieur de monceaux, comme procureur de ladite dame sa mère, de la comparution par lui faite en la chambre de la prévôté par vertu d'une ordonnance du 3e juin signée Boulduc au bas d'une requête présentée au lieutenant général de ladite prévôté, auquel lieu il aurait demeuré jusque après de dix heures sonnées, protestant de ses dommages et intérêts tant à l'encontre dudit LeChasseur audit nom, que contre ledit procureur du Roi pour les causes et raisons qu'il déduirait et dirait en temps et lieu déclarant ledit greffier avoir attendu jusqu'à ladite heure, ledit acte du septième dudit mois de juin délivré audit Hubert par ledit greffier et signifié audit sieur LeChasseur par Roger huissier à la requête dudit Hubert le 13e dudit mois ensuivant, défenses dudit Rageot de lui signées et mises par devers le sieur Damours conseiller lors commis aux fins de rapporter le procès le 24e mars dernier, exploit de signification du (...) D'icelui par devers ledit Conseil du 27e dudit mois signé Roger. Autre arrêt du huit dudit mois de juillet portant entre autres choses que ledit sieur de Monceaux lors procureur de ladite dame sa mère ferait signifier ses moyens de prise à partie audit procureur du Roi, que le sieur de La Martinière conseiller ferait les fonctions de procureur général du Roi dans l'affaire en question, et même en celle d'entre ledit procureur du Roi et ledit Rageot, et qu'il serait sursis à faire droit sur l'appel jusqu'à ce que les parties fussent réglées sur ladite prise à partie, moyens de prise à partie, réponses à iceux, et répliques signifiées audit Boulduc à la requête dudit Hubert en qualité de procureur de ladite dame d'Auteuil par Roger huissier le 22e février dernier, procès-verbal dudit lieutenant général du dernier mars 1680 contenant entre autres choses qu'il se déportait de la connaissance des causes que lesdits sieurs de Monceaux et LeChasseur pourraient avoir aux noms qu'ils procédaient pour raison de ladite succession. Ladite sentence rendue par ledit procureur du Roi le quatorze juin 1680. Et dont était appelé, et pour raison de laquelle était ladite prise à partie. Requête dudit LeChasseur audit nom par laquelle pour les causes y contenues il concluait à ce qu'il plût au Conseil lui donner acte du désistement qu'il faisait de ladite sentence dudit jour quatorze juin 1680. Et sans néanmoins que ledit désistement tirât a conséquence et pût lui préjudicier, sans quoi il n'aurait icelui fait, ce faisant commettre tel juge qu'il plairait au Conseil par-devant lequel il put se pourvoir pour raison de ses demandes et prétentions audit nom autre que ledit lieutenant général qui s'était déporté de la connaissance de ce qui concernait ladite succession pour des raisons particulières à moins que le Conseil ne le voulût se la réserver, et que d'autant que ce dont il était question était provisoire à cause du dépérissement des meubles qui n'étaient en sûreté, il continuait ses poursuites et procédures nonobstant le temps des vacances que l'on voudrait alléguer. L'ordonnance dudit Conseil portant qu'elle serait montrée au sieur de La Martinière procureur général du Roi commis en cette partie en date du 29e avril dernier, ensemble les conclusions d'icelui en date du 21e du présent mois étant au bas de ladite requête. Autre conclusions prises par ledit procureur général du Roi commis sur ladite prise à partie dès le vingt août 1680. Autre requête dudit Boulduc et l'ordonnance étant au bas du premier septembre dernier portant que le sieur de Villeray premier conseiller serait subrogé en la place dudit sieur Damours, tout considéré et ce qui faisait à voir. Dit a été que ledit Conseil faisant droit sur ce qui touche la différence d'entre lesdits procureur du Roi et Rageot, a ordonné et ordonne que la protestation faite par ledit Hubert contre icelui procureur du Roi portée par ledit acte de comparution, sera rayée et biffée sur le registre de ladite prévôté par ledit Rageot et qu'il sera fait mention à la marge que ladite rature a été faite en conséquence du présent arrêt, défenses audit Rageot de recevoir à l'avenir autres protestations contre les officiers de ladite prévôté que celles de justice, sur peine d'amende arbitraire, et pour l'avoir fait ledit Conseil l'a condamné et condamne aux frais du procès intervenu sur la plainte dudit procureur du Roi et sur ledit appel et prise à partie. Eu égard à l'intervention dudit Lechasseur les parties aussi hors de Cour et de procès dépens compensés, et donné acte audit Lechasseur audit nom du désistement par lui fait de ladite sentence dudit jour quatorze juillet 1680 suivant et au désir de sa dite requête et commis maître Pierre Duquet pour juge par devers lequel lesdits Lechasseur audit nom et autres intéressés pourront sauf l'appel se pourvoir pour raison des demandes et prétentions qu'ils peuvent avoir envers et contre ladite succession. ce faisant que ledit Duquet remettra les clefs entre les mains de telles personnes qu'il sera convenu par les parties dans trois jours, autrement et à faute d'en convenir il y sera pourvu d'office par ledit Conseil. DUCHESNEAU ROUER DE VILLERAY.»[16]

Ratification de Denis Jos. Ruette d’Auteuil et Claire Françoise de Clément du Vault (2 août 1652). Notaire Guillaume Audouart Vol I pg 47[17]

Procuration d’Anne Gasnier épouse de Jean Bourdon à Claire Frse de Clément du Vuault (15 août 1658). Notaire Guillaume Audouart Vol I pg 77 [17]



CLÉMENT de Vault, Claire-Françoise

(Jean CLÉMENT, sieur de Vault et de Monceaux et Anne GASNIER), n Paris; d 1674 France; arrivée en 1648 (DBC) ou 1649 (Trudel) avec son mari et sa mère; première mention : marraine 14-10-1649 Québec; fuite en France en 1650 avec Charles CADIEUX (DBC) ou Charles GABIN dit Courville (Trudel); gardée par Robert GIFFARD par ordre des autorités coloniales jusqu’au retour de son mari en 1651; dernière mention : marraine 13-09-1657; séparation de biens en 1657 et repassée en France cette année-là peut-être avec sa fille aînée Charlotte-Anne RUETTE; m ct 18-11-1647 Lecot et Plastrier (Paris) avec Denis-Joseph RUETTE d’Auteuil; famille établie à Sillery; 4 enfants. (CI : 220; DGFQ : 1026; RUETTE d'Auteuil in web DBC)[18][7]

Note: Ces deux sources la disent défunte en 1674, ce qui est une erreur, elle est vivante jusqu'en 1681 au moins.

Fichier origine

CLÉMENT du VAULT, Claire-Françoise 016056
Date de naissance: Vers 1632
Lieu d'origine: Paris (Seine) 75056
Parents: Jean et Anne Gasnier
Métier du père: Chevalier et seigneur de Monsclaux
Contrat de mariage: Paris (Seine), 17-04-1631
Notaire: Me Contesse et Delacroix
Première mention au pays: 1649
Occupation à l'arrivée: Migrante arrivée avec son mari et sa mère
Date de mariage: 10-11-1647
Lieu du mariage: Paris (St-Eustache)
Conjoint: Denis-Joseph Ruette d'Auteuil
Date de décès: Après le 02-02-1681
Remarques: Elle passe son contrat de mariage à Paris, devant les notaires Lecot et Plastrier le 18-11-1647. Elle retourne en France en 1657. Le 02-02-1681 elle demeure rue des Saints-Pères à St-Germain-des-Prés à Paris et est présente chez les notaires Hugues Bru et Antoine-Charles Lorimier pour une constitution de rente à Nicolas de Malbranche.[19][20]

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Sources

  1. (DGFQ, p.1026)
  2. (DGFQ, p. 1026) (DBC, vol. 1, p. 598-599) (FO-2436910)
  3. Les familles pionnières de la Nouvelle-France dans les archives du Minutier central des notaires de Paris, Présentées et annotées par Marcel Fournier, Auteur Jean-Paul Macouin, Société de recherche historique Archiv-Histo, 2016. pg 179
  4. Capsule historique tirée de : Les chroniques de la capitale, éditions PUL 2008, Jean-Marie Lebel
  5. Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  6. Dictionnaire généalogique des familles du Québec - René Jetté pg 1026
  7. 7.0 7.1 Biographi.ca Denis Joseph Ruette d'Auteuil
  8. Dossier Fichier
  9. Mariage Ruette-Juchereau 1683 image IGD
  10. BANQ 12 Feb 1680
  11. BANQ 19 Feb 1680
  12. BANQ 26 Feb 1680
  13. BANQ 8 Jul 1680
  14. BANQ 12 Aug 1680
  15. BANQ 27 Jan 1681
  16. BANQ 27 Oct 1681
  17. 17.0 17.1 BanQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy
  18. Navires Nouvelle-France, autres passagers
  19. DGFQ, p. 1026
  20. Fichier Claire Françoise Clément 2017

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