Jean Baptiste (Brisard) Brisard dit St-Germain
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Jean Baptiste (Brisard) Brisard dit St-Germain (abt. 1675 - 1732)

Jean Baptiste Brisard dit St-Germain formerly Brisard aka Brizard, St-Germain
Born about in Champagnolles, Saintonge, Francemap
[sibling(s) unknown]
Husband of — married 4 Mar 1714 in Trois-Rivières, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 57 in Maskinongé, Canada, Nouvelle-Francemap
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Profile last modified | Created 1 Sep 2014
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Biographie

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Jean Brisard dit St-Germain

Il était soldat d'une compagnie franche de la marine, compagnie de La Durantaye (à ne pas confondre avec la compagnie du régiment Carignan-Salières, quoiqu'il s'agit de la même famille qui commande)

Arrêtons nous un moment à Maskinongé, cette paroisse du comté de Maskinongé où la famille Brisard dit St-Germain prend naissance au Canada. Le village de Maskinongé est situé sur le parcours du chemin de fer Pacifique-Canadien et l'autoroute trans-Canada de Québec à Montréal, soit à 30 milles à l'ouest de Trois-Rivières et à 65 milles à l'est de Montréal sur la rive du fleuve St-Laurent. Quant au nom Maskinongé, il vient de deux mots algonquins qui veulent dire "brochet difforme". L'abondance de ce poisson dans le lac et la rivière Maskinongé est donc à l origine du nom. La fondation de Maskinongé remonte à l'année 1700, avec l'arrivée du seigneur Joseph Petit-Bruneau et les premiers colons. En 1722, les limites de la paroisse sont formellement déterminées par un enregistrement au Conseil supérieur, soit 8 ans après l'arrivée de notre ancêtre dans cette paroisse (1714). Les registres de la paroisse s'ouvrent en 1728. La première église est construite en 1713 et desservie par les Pères Récollets. On en construit une deuxième vers 1730 qui brûle le jour de Noël, 1758. Une troisième est construite vers 1783 et finalement, l église actuelle en 1892.

Il nait

Passons maintenant aux détails recueillis d'après une série de documents officiels concernant notre ancêtre Jean-Baptiste Brisard dit St-Germain.

JEAN-BAPTISTE BRISARD DIT ST-GERMAIN (SOLDAT) 1

Il nait vers 1675 à Champagnolles (St-Pierre) (Charente-Maritime).

Comme la paix et mime l'existence de la colonie canadienne était souvent menacée par l'insolence des Iroquois, soutenus par les Anglais de Boston et les Anglais de New York, la France envoyait de temps à autre au pays, des compagnies de soldats pour protéger la vie des colons et sauvegarder la jeune colonie. C'est donc dans les rangs de ces compagnies de soldats envoyés par le Roi de France que se trouve notre ancêtre Jean-Baptiste Brisard dit St-Germain. Nous n'avons trouvé aucun renseignement précis sur la date de son arrivée au Canada. Cependant dans son contrat de mariage versé en 1714 au greffe du notaire Pierre Poulin à Trois-Rivières, on y apprend qu'il était soldat et de la compagnie de Laforêt, qu'il était stationné à Rivière-du-Loup (Louiseville) et qu'il était en provenance de St-Germain-du-Seudre, évêché de Saintes dans l'ancienne province St-Onge.

St-Germain-du-Seudre en France 2 est aujourd'hui une commune d'environ 800 habitants faisant partie d'un département actuel de la Charente-Inférieure (Charente Maritime). Son église date du XIIe siècle. Quelques descendants du nom de Brizard ont été répétés à cet endroit à l'été de 1984.

Dans le contrat de mariage passé de 24 février 1714, on apprend que St-Germain-du-Seudre était le lieu d'origine de Jean-Baptiste (Jean) Brisard. Il demeurait donc non loin de la Rochelle, ce port de mer au sud-ouest de la France d'où partaient la plupart des bateaux qui transportaient les colons et les troupes destinés à la Nouvelle-France.

À la signature du contrat on note également la présence de deux témoins importants en la présence de Sieur Michel Trottier, Seigneur de la Rivière-du-Loup, et Sieur Jean Sicard, officier dans le détachement des troupes de la Marine.

Le mariage de Jean-Baptiste Brizard avec Marie-Anne Gerlaise (Desjarlais) fut béni à l'église catholique une semaine plus tard, soit le 4 mars 1714. On trouve une copie de cet acte de mariage dans les registres de Trois-Rivières.

Notre ancêtre Marie-Anne Gerlaise dit St-Amant est la fille de Jean Gerlaise et de Jeanne Trudelle; elle est née le 26 janvier 1698. Ses parents furent les premiers pionniers de Louiseville (autrefois appelée "Rivière-du-Loup"). On les retrouve à cet endroit dès le printemps 1669.

Leurs enfants:

1- Alexis, s'unit à Vanasse-Sébastien (Bastien) Marguerite ;

2- Marie-Anne (1716- 1802), s'unit à St-Amand Laurent en 1741 (son cousin germain), à Louiseville ;

3- Marie-Louise, s'unit en 1748 à Coutu Jacques, fils de Daniel et de Sansfaçon dit Charpentier Catherine à Maskinongé Qc ;

4- Marie Josephe (1724 - 1748), s'unit le 31 août 1744 à Arsenault Paul ;

5- Pierre-Jean, s'unit à Fleurie Angélique ;

6- Marguerite, s'unit à Coutu René, fils de Daniel et de Sansfaçon dit Charpentier Catherine à Maskinongé Qc;

7- Louis-Marie (1731-1733).

Fait à signaler, Jean Jacquet de Gerlaise dit St-Amant, est le seul pionnier dont les descendants ont depuis lors continuellement demeuré.

À Louiseville, Jeanne Trudelle, la mère de Marie-Anne était l'aînée d'une famille de 6 enfants, mais elle n'était âgée que de ll ans, un mois et 12 jours lorsqu'un contrat de mariage avec Jean Jacquet de Gerlaise fut signé le 12 septembre 1667.

La mariée n'arrive pas les mains vides. Selon le contrat, son père Jean de Gerlais dit St-Amant, promet de fournir aux futurs époux la somme de 113 livres en une vache et une génisse. Le lendemain des épousailles, ce sera le don d'un cochon de 18 mois, deux nourrituraux, 6 poules et 2 taureaux de 18 mois que le dit de Gerlaise promet d'élever pour leur donner lorsqu'ils auront atteint l'âge. De plus, il s'engage à fournir du terrain, le printemps prochain sur la terre qu'il a, à la Rivière-du-Loup (Louiseville) pour ensemencer 4 minots de blé froment que le dit Brizard futur époux sera tenu de fournir. Le dit de Gerlaise père, outre le terrain, fournira les boeufs et harnais pour faire le labour. En plus, la mariée apporte une dot pour la somme de six cents livres... Détails nets et précis - tout ce qu'il fallait pour partir du bon pied !

Quoique le mariage ait eu à la Rivière-du-Loup (Louiseville) où Jean-Baptiste Brisard cultivait une terre, la famille a sans doute habité Maskinongé très tôt, car c'est dans les registres de cette paroisse qu on y retrouve les baptêmes de tous les enfants, à partir du premier né Alexis, baptisé le 21 novembre 1715. C'est là aussi que Jean, notre ancêtre, est décédé à l'âge de 42 ans, 18 ans après son mariage.

Quant à la descendance, le nom du fils Alexis (2e génération des Brisard au Canada.) apparaît parmi la liste des engagements pour les grandes expéditions dans l'Ouest. Dans son cas, il se serait engagé le 5 juin 1742, auprès de J. B. l'Archevêque, par devant notaire, pour "faire voyage au poste des Illinois". Le nom d'Alexis figure aussi parmi une trentaine d'habitants de Maskinongé dans un acte d'assemblée confiant à un bâtisseur la construction de leur troisième église, en 1767.

Ailleurs, dans l'acte de vente d un terrain en 1775, on mentionne Alexis comme tuteur des enfants de son frère Jean, époux d'Angélique Fleury, décédé assez tôt et dont la terre avoisinait la sienne dans la seigneurie. Alexis assiste à l'inventaire des biens préparant cette vente - où le notaire Rigaud a fidèlement noté des menus détails comme on peut en juger:

- Une marmite cassée avec son morceau - Un moyen lit de plume couvert de toile du pays contenant environ 10 livres de plumes de volailles... - Une jument sous poil brun agée de 16 ans, estimée boiteuse du train de derrière - à droite... 25 francs!

Un deuxième Alexis (3e gén. au Canada) demeure toujours à Maskinongé où il y est inhumé au siècle suivant, le 11 juin 1817; son épouse Louise Chabot le rejoindra, le 15 juin 1832, à l age de 78 ans.

La présence des Brisard dit St-Germain se continuera à Maskinongé jusque dans la 4e génération au Canada, avec l'ancêtre François marié à Marianne St-Cyr - donc près de 120 ans d'habitation continue du même village avant de songer à partir vers d'autres cieux.

En effet, c'est à partir de la 4e génération au Canada que s effectue un déplacement vers l'Île-du-Grand-Calumet dans le Comté de Pontiac. Deux fils d'Alexis Brisard et de Louise Chabot viennent s'y établir. D'abord Louis, qui épouse une métisse Algonquine de la région, Marie Lavigne; ensuite son frère François, sa femme Marianne St-Cyr et quelques-uns de leurs enfants, vers la fin des 1840. À partir de cette époque, les descendants de Louis seront des "Brizard" et certains de ceux de François des "St-Germain".

À cette période (après la conquête anglaise), il eut un recensement de la population du Canada. Apparemment, les recenseurs, qui étaient anglophones, n'aimaient pas écrire de longs noms de famille et demandèrent de les raccourcir. Dans le cas de nos ancêtres, certains choisirent " Brizard " et d'autres " St-Germain ". Ce fut la fin du nom Brisard dit St-Germain.


Biography

He is the son of François Brisard and Marie Benoit (bernard on marriage record), born in France PAROISSE DE ST-PIERRE, EVECHE DE SAINTES, FRANCE, according to his marriage record

Birth

Jean was born in 1675. Jean Brisard ... He passed away in 1732.


Death & funeral

funeral date: 25 SEP 1732
Place: Maskinongé[1]

Notes

Fichier origine

BRISARD / ST-GERMAIN, Jean 240613
Date de naissance: Vers 1675
Lieu d'origine: Champagnolles (St-Pierre) (Charente-Maritime) 17084
Parents: François BRISARD et Marie Benoît
Date de mariage des parents: 13-04-1671
Lieu de mariage des parents: Champagnolles (St-Pierre) (17084)
Première mention au pays: 1693
Occupation à l'arrivée: Soldat des troupes de la Marine, cie de La Durantaye
Date de mariage: 04-03-1714
Lieu du mariage: Trois-Rivières
Conjointe: Marie-Anne de Gerlaise
Décès ou inhumation: Maskinongé, 25-9-1732
Remarques: Il est en provenance de St-Germain-du-Seudre (17342). En 1671, ses parents sont cités originaires de Champagnolles. En 1714, sa mère est nommée Marie Bernard.[2]

Sources

  1. funeral IGD
  2. Fichier origine 240613 Jean Brisard / St-Germain 2018 Fédération québécoise des sociétés de généalogie//Québec Federation of Genealogical Societies
  • IGD: Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin (membership) https://www.genealogiequebec.com


Brisard St-Germain-1 was created by Danielle Liard through the import of Ged no 5 partiel Coutu.GED on Aug 15, 2014.

Profile created by Richard Murray, Saturday, February 21, 2015.





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Brizard Dit St.-Germain-1 and Brisard-9 appear to represent the same person because: this is the same man, his name gets spelled variously Brisard or Brizard. Note that his father did not bear the 'dit' name of St-Germain (no periods used in French in such names), as that name was given him for being part of the military. Custom at the time to give a 'nom de guerre' (war name)
posted by Danielle Liard

This week's featured connections are Redheads: Jean Baptiste is 16 degrees from Catherine of Aragón, 20 degrees from Clara Bow, 26 degrees from Julia Gillard, 14 degrees from Nancy Hart, 15 degrees from Rutherford Hayes, 19 degrees from Rita Hayworth, 19 degrees from Leonard Kelly, 18 degrees from Rose Leslie, 18 degrees from Damian Lewis, 19 degrees from Maureen O'Hara, 22 degrees from Jopie Schaft and 34 degrees from Eirik Thorvaldsson on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.