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Gabriel Souart (abt. 1611 - 1691)

Gabriel Souart
Born about in Paris, Île-de-France, Francemap
Died at about age 80 in Paris, Île-de-France, Francemap
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Gabriel Souart lived in Canada, New France, now Québec, Canada.
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Biography

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Gabriel Souart is Notable.

Gabriel Souart, fils de Claude Souart, apothicaire ordinaire et valet de chambre du duc d'Orléans (s. 16 février 1653 St-Sulpice de Paris), et de Madeleine Le Caron (s. 31 mars 1654 Paris) soeur de Joseph Caron, Récollet. De la ville et archevêché de Paris; décédé 8 mars 1691 inhumé le 9 en la chapelle du Séminaire de St-Sulpice à Paris (80 ans)[1]

Frère de Chrétienne mariée à Pierre Philippe, parents de Jean Vincent Philippe de Hautmesnil marié avec Marie Catherine Lambert, cousin de Catherine Gauchet mariée avec Jean Baptiste Migeon, oncle de Claude Élisabeth Souart mariée avec Charles Lemoyne.[1]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Gabriel Souart a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Sulpicien en novembre 1646, ordonné prêtre en mars 1650, médecin, maître d'école, arrivé 29 juillet 1657, curé de Montréal du 3 septembre 1657 au 11 novembre 1666, supérieur du séminaire de Montréal du 22 octobre 1661 à l'automne 1668 et de 1674 à 1676, passé en France peu après 1686.[1]

Recensement 1667 ILE DE MONTRÉAL DE LA NOUVELLE-FRANCE
Maison des seigneurs de la dite île (prêtres de Saint-Sulpice) : Mre Gabriel Sovart (Souart), 55 ; Mre Gilles Perot, 36 ; Mre Dominique Galinier, 50 ; Mre Michel Barthélemy, 30 ; Claude Trouvé, 24 ; domestiques : Pierre Rebours, 25 ; François Tardinet, 35 ; François Boulanger, 30 ; Bertrand de Rennes, 39 ; Le Poitevin, 30 ; Jean le Comte, 27 ; Berry, 25 ; Jacques Deshays, 20 ; Boucher, 20 ; Abraham Boutet, 18 ; Courage, 24 ; Nicolas Perrot, 26 ; Jean Roy, 30 ; François Moreau, 21 ; (Gaspard) Videlet, 24 ; Dubois, 26 ; Jean Sorillet, 50 ; Etienne Benet, 30 ; Beville, 30 ; Jean Gris, 40 ; Michel Moreau, 24 ; André Pillet, 30 ; Jean Tourmier, 22 ; Jacques Thuillier, 25 ; Pierre, 26 ; Pierre Godefroy, 12 ; Jean Thevenot, 25 ; Pierre Agigan, 40 ; Pierre, 17 ; François le Fébue, 30 ; François Robin, 22 ; Duval, 30.[2]

Recensement 1681: SÉMINAIRE DE MONTRÉAL
MM. Dollier, supérieur, 45 ; Souart 70 ; Barthélemy 43, Frémont 45, Rémy 45, Séguenot 36, Mariette 31, Bailly 39, de Belmont 40, Rennier 52 ; domestiques : Jean Morin 18, Claude Blanchet 28, Chas. Gervais 13, François Tardif 18, Jean Barreau 24, Jacques Mollitri 40, Claude Renault 30, Jean Bouchard 23, Claude Crespeau 30, Jacques Brault 35, François Rabolan 40, Nicolas Toutemps 27, Pierre Papin 17 ; 71 bêtes à cornes ; 150 brebis ; 3 chevaux ; 500 arpents en valeur.[3]

SOUART, GABRIEL, prêtre, sulpicien, premier curé de Montréal et supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, médecin et maître d’école, né vers 1611 dans le diocèse de Paris et décédé en France le 8 mars 1691. Il était le neveu du récollet Joseph Le Caron.
Vocation tardive, Souart n’entra chez les Sulpiciens qu’en 1646. Il devint prêtre en 1650. Il avait étudié la médecine, qu’il pratiqua en mission avec la permission de ses supérieurs ; il portait aussi le titre de bachelier en droit canonique.
M. Souart fut l’un des quatre premiers sulpiciens choisis par M. Olier en 1657 pour aller fonder le séminaire de Montréal. En compagnie de MM. de Queylus [V. Thubières], Galinier et d’Allet, il arriva à Ville-Marie à l’été de 1657 * Les Jésuites, qui avaient desservi Ville-Marie depuis 1642, lui cédèrent la place et il commença sans tarder l’organisation de la paroisse. Nommé curé d’office par M. de Queylus, il fit élire par la population, le 21 novembre 1657, le premier corps de marguilliers. Il eut toujours un grand zèle pour la décence et la beauté du culte et pour la sanctification de ses ouailles. Avec Mme d’Ailleboust [V. Boullongne] et le père Chaumonot, il fut à l’origine de la pieuse Confrérie de la Sainte-Famille, bientôt répandue dans toute la Nouvelle-France.
Il remplaça souvent son supérieur, M. de Queylus, pendant ses nombreuses absences, et fut lui-même supérieur du séminaire de 1661 à 1668 et de 1674 à 1676. Il fut aussi chapelain de la congrégation de Notre-Dame de 1659 à 1676, et de l’Hôtel-Dieu, qu’il sauva de la ruine grâce à ses dons généreux, de 1661 à 1684. Il se fit maître d’école à partir de 1668, et il tenait beaucoup à ce titre.
Il fut curé de Ville-Marie pendant les années les plus terribles de la colonie (1657–1666) : lors de l’exploit de Dollard Des Ormeaux en 1660, lors du massacre des sulpiciens Le Maistre et Vignal en 1661 et lors du tremblement de terre de 1663.
En sa qualité de seigneur de l’île de Montréal, il créa, le 26 décembre 1665, l’arrière-fief de Hautmesny, entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière des Prairies, et envoya M. Dollier de Casson comme aumônier de l’armée au lac Champlain en 1666. Plus tard, en 1674, il essaya de calmer les esprits dans le conflit survenu entre le gouverneur de Buade de Frontenac et l’abbé de Fénelon.
L’abbé Souart était, semble-t-il, très riche : il fit des dons généreux aux diverses institutions aussi bien qu’à des particuliers de la colonie ; les religieuses de l’Hôtel-Dieu de Québec le tenaient au nombre de leurs bienfaiteurs.
M. Souart fit un premier voyage en France, probablement en 1667. Il quitta définitivement le Canada un peu après 1686 – peut-être en 1688 – et mourut le 8 mars 1691.
Olivier Maurault[4][5]

Notes

Actes notariaux à Paris

SOUART, Gabriel, né à Paris vers 1611, prêtre sulpicien arrivé au Canada en 1657 et rentré en France en 1688. Fils de Claude et Madeleine Le Caron. (DGFQ, p. 1054) (DBC, vol. 1, p. 627)[6]

Frères et soeurs : Louis, prêtre au séminaire Saint-Sulpice ; Armand, apothicaire du Duc d’Orléans, père de Claude-Élisabeth ; Claude, mariée à Pierre Beurayes, apothicaire du Duc d’Orléans ; Élisabeth, mariée à Claude Pajot, bourgeois de Paris et Chrétienne.[6]

Inventaire après décès de sa mère :

Le 30.03.1654 devant Jean Marreau et Charles Quarré, Étude XCVIII
Inventaire après décès de Madeleine Le Caron, veuve de feu noble homme Claude Souart, vivant apothicaire ordinaire de monseigneur le duc d’Orléans, oncle du roi. À la requête de Gabriel Souart prêtre habitué de l’église Saint-Sulpice, demeurant dans le presbytère de ladite église. Héritier pour un sixième de ses père et mère. En présence de Pierre Beurayes apothicaire de son altesse royale demeurant à Saint-Germain-des-Prés au palais d’Orléans à cause de demoiselle Claude Souart sa femme. Habilités à se dire héritiers avec Louis, Armand, Isabelle, et Chrétienne Souart leurs frères et soeurs.[6]

Donnation du pionnier :

Le 30.03.1668 devant Claude Levasseur II et Jean Carnot, Étude XCVIII 226
Messire Gabriel Souart, prêtre, demeurant en la communauté des prêtres du séminaire Saint- Sulpice rue du Vieux-Colombier, fait donation à son frère Armand Souart, demeurant à Paris rue Saint-Honoré, des biens tant meubles qu’immeubles qui sont demeurés administrés en partage de lui et ses cohéritiers des successions de défunt Claude Souart, apothicaire de feue la reine, et de demoiselle Madeleine Le Caron sa femme, ses père et mère. Ils signent tous les deux très bien.[6]

Convention du pionnier :

Le 13.04.1668 devant Claude Levasseur II et François Lange, Étude XCVIII 227
Gabriel Souart, prêtre demeurant au séminaire, Louis Souart, Armand Souart, Claude Souart veuve de Pierre Beurayes, Élisabeth Souart et son mari Claude Pajot, Chrétienne Souart, déclarent que le sieur Médéric Bourduceau, commis à la recette et recouvrance du domaine de sa majesté, leur doit la somme de 2000 livres en principal. Ils déclarent qu’ils vont engager des poursuites contre monsieur Bourduceau, qui est peut-être insolvable, car ils prétendent aux intérêts et arrérages[6]

Sources

  1. 1.0 1.1 1.2 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, pg 1054 (membership IGD)
  2. Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
  3. Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
  4. AJM, Greffe de Bénigne Basset, 1657–86, passim.— ASQ, Séminaire, I : 20 (acte d’union spirituelle entre les séminaires de Saint-Sulpice et de Québec, 28 fév. 1688).— Dollier de Casson, Histoire du Montréal.— JJ (Laverdière et Casgrain).— P.-G. Roy, Inv. concessions, I : 191s.— Faillon, Histoire de la colonie française, II ; III : passim.— Marguilliers de la paroisse de Notre-Dame de Ville-Marie de 1657 à 1913, BRH, XIX (1913) : 276–284.— É.-Z. Massicotte, Fondation d’une communauté de frères instituteurs à Montréal en 1686, BRH, XXVIII (1922) : 37–42 ; Louis Artus de Sailly, premier juge royal de Montréal, BRH, XXI (1915) : 206 ; M. Philippe de Hautmesny, BRH, XXII (1916) :40.— Le Premier Prêtre ordonné au Canada, BRH, XII (1906) : 57.
  5. Olivier Maurault, « SOUART, GABRIEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 15 juill. 2020
  6. 6.0 6.1 6.2 6.3 6.4 Les familles pionnières de la Nouvelle-France dans les archives du Minutier central des notaires de Paris, Présentées et annotées par Marcel Fournier, Auteur Jean-Paul Macouin, Société de recherche historique Archiv-Histo, 2016. pg 186-7




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