Marie Ursule (Gariepy) Gariépy dite Sainte-Ursule (1658 - 1713)

Born 8 Jul 1658 in Québec, Canada, Nouvelle-France

Ancestors

Died 4 Aug 1713 at age 55 in Montréal, Canada, Nouvelle-France

Problems/Questions Profile manager: Roger Fontaine [send private message]

Biographie

Marie Ursule (Gariepy) Gariépy dite Sainte-Ursule a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Marie Ursule Gariépy est née le 8 juillet 1658, baptisée le 9 à Québec (ND), fille de François Gariépy et de Marie Odein (sic). Son parrain fut le chirurgien Jean Madry, sa marraine étant Marie Madeleine de la Peltrie^[1] (fondatrice séculière des Ursulines de Québec). C'est Gabriel de Queylus qui officie à son baptême.

Au recensement de 1667 on trouve la famille sur la côte de Beaupré comme suit:
François Gariespy, 38 ; Marie (Jeanne) Oudin, sa femme, 26 ; Ursule, 9 ; Marguerite, 7 ; Charles, 5 ; François, 2 ; Jacques, 6 mois ; 2 bestiaux, 4 arpents en valeur.^[2] (ils sont introuvables sur celui de 1666, connu pour avoir des lacunes)

En 1678, vingt et un ans après l’ouverture des écoles, Marguerite Bourgeoys commença à recevoir, comme membres de son Institut, quelques jeunes demoiselles nées au Canada de parents français, et formées à la Congrégation depuis leur bas âge. Dans l’espace de deux ans, on compte neuf entrées, dont une seule française de naissance, qui fut Thérèse Rémy, soeur de M. Rémy, p.s.s. Les huit canadiennes étaient: Ursule et Marguerite Gariépy, Marie Barbier, Marie Denis, Madeleine Bourbeault, Marie et Catherine Charly, Françoise Lemoyne.^[3]

Ursule et sa soeur Marguerite se joignent à la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1678, étant novices alors. Elles précédèrent Marie Barbier, qui fut la première montréalaise à se joindre à cette Congrégation. Les soeurs Gariépy sont les premières canadiennes qui se joignent à cet ordre.^[4]

Marie Ursule était soeur de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal

Recensement 1681 Montréal: CONGRÉGATION
Marguerite Bourgeois, supérieure, 62, Catherine Grolleau 71, Anne Hiou 42, Élizabeth de Labretaiche 43, Geneviève Du Rosoy 38, Marie Laurent 44, Claude Durand 39, Marguerite Someillard 29, Catherine Someillard 26, Ursule Gueropy 24, Marguerite Gariepy 22, Marie Barbier 17, Marie Denis 27, Madelaine Bourbault 18, Marie Charly 19, Françoise Lemoyne 18, Thérèse Lermy 22, Catherine Charly 16, Catherine Bony 39 ; pensionnaires : Louise Migeon 13, Marie Soumende 10, Jeanne Carriou 9, Marie de Haumenil 8, Christine de Haumenil 6, Madelaine de Varennes 7, Marie Lenoir 8 ; domestiques : Thomas Monier 40, Louis Fin 40, Philippe 35, Louis Doguet 50. François Lefebure 30, Mathurin Martin 50, Pierre Villeneuve 45, Jacques Meseau 30, Pierre Gogue 16, Michel Roger 17, Martin 30, Pierre Sabourin 14, Nicolas Lemaître 34 ; 22 bêtes à cornes ; 5 chevaux ; 20 brebis ; 150 arpents en valeur.^[5]

Sur demande de M. Séguenot, qui desservait cette paroisse depuis quatre ans, notre Mère envoya deux de ses Soeurs en 1678 pour l’instruction des enfants de la Pointe-aux-Trembles, ainsi que des Côtes voisines ; elles furent d’abord logées dans une maison d’emprunt, près de l’église.^[4]

Selon un document d'archives, Ursule sera une des soeurs qui s'y rendra périodiquement.^[6]

Elle ira à Québec en mai 1691. Soeur Meyrand, malade, avait été remplacée par Soeur Ursule Gariépy, qui demeura avec les pauvres malades pendant que sa compagne, Soeur Charly Saint-Ange, se retira à la maison d’école.^[4]

En 1692, Mgr de Saint-Vallier acheta des Récollets leur propriété à Notre-Dame-des-Anges, dans le but d'y fonder un hôpital Général pour Québec,

Aussitôt que les pères récollets eurent livré les bâtiments, monseigneur de Saint-Vallier y fit faire les réparations et les distributions indispensables. Le 30 octobre 1692, il y fit venir les pauvres qu’il entretenait dans la maison de Providence à Québec. Quelques voitures portaient les plus infirmes ; les autres marchaient en ordre sous la conduite de la soeur Ursule, de la congrégation de Notre-Dame, et de madame veuve Denis dont nous avons’parlé plus haut. Le vénérable prélat les attendait dans l’église, pour les offrir à Dieu avant de les mettre en possession de leur nouvelle demeure.

La soeur Ursule resta chargée du soin des pauvres, se faisant aider dans cette bonne oeuvre par des personnes charitables dont elle avait la surveillance. Les administrateurs choisis furent les-mêmes qui avaient jusque-là géré les affaires du bureau de charité.

Le fondateur de l'HÔPITAL GÉNÉRAL de Québec, ne voulait pas une oeuvre passagère. Il pensa que, pour rendre son établissement durable, il fallait en donner la conduite à des personnes qui fussent attachées par état au soin des pauvres et des infirmes. Cela lui paraissait d'autant plus urgent que, dans un pays nouveau comme était alors le Canada, il n’était pas facile de trouver des femmes actives, entendues et dévouées qui voulussent se charger de la surveillance des internes,et des détails de l’économie domestique. Il n’y avait dans l’hospice qu’une seule soeur de la congrégation de Notre-Dame pour veiller à tout ; cela pouvait suffire pour le commencement, mais il fallait aussi s'occuper de l'avenir. Monseigneur de Saint-Vallier songea donc à fonder à Notre-Dame-des-Anges une communauté de religieuses hospitalières, et son choix se porta aussitôt sur celles de la Miséricorde de Jésus, déjà chargées de l’Hôtel-Dieu de Québec.

Au jour fixé pour le départ, mercredi, 1er avril 1693, .... On peut penser que les hospitalières prirent en même temps congé de la bonne soeur Ursule, qui avait été chargée jusque-là du soin de l’hospice— emploi dont elle s’était acquittée si dignement.

A propos de la substitution qui fut faite alors en faveur des religieuses cloîtrées, on lit dans l’histoire de la vénérable mère Marguerite Bourgeois:.“ Dieu voulut sans doute que M. de Saint -Vallier changeât ainsi de vues à l’égard des soeurs de la congrégation, pour les faire rentrer dans les fonctions propres de leur institut : l'instruction et la sanctification des jeunes filles. Car ce prélat, en leur ôtant la direction de l'hôpital général, ne priva pas sa ville épiscopale de leurs services!” Les soeurs, en effet, après avoir vendu la maison que leur avait donnée monseigneur, et qui ne présentait pas les avantages qu’elles désiraient pour leur oeuvre, firent l’acquisition d’une autre propriété à la basse ville, où elles eurent bientôt un établissement des plus florissants.^[7]

Ursule demeure à Québec à l'école de la Congrégation située à la basse-ville.

Ce n'est qu'en 1698 que Mgr de Saint-Vallier donna une règle à la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Les soeurs de la Congrégation font alors profession; à Montréal, Marguerite Gariépy est la 7ème à prononcer ses voeux. De retour à Québec, l'évêque rassembla les membres de la Congrégation qui y résidaient, et elles firent leurs voeux aussi, Ursule étant parmi elles.^[4]

Elle retourna à Montréal à une date inconnue, elle y décède en 1713.

L'Histoire de la Congrégation dit d'elle Soeur Sainte-Ursule décéda le 3 septembre 1713, à 55 ans. Elle est plutôt inhumée le 4 août 1713, sa sépulture faite à Montréal (ND) lui donne environ 55 ans.^[8]

Biography

Marie Ursule Gariepy was born on July 08, 1658 in Québec, Canada, Nouvelle-France. Her parents were François Gariépy and Marie Houdin.

Before 1678 According to the author(s) of her Necrologie, Marie Ursule and her sister Marguerite were the first Canadian-born women to be admitted into the Congrégation de Notre-Dame de Montréal.^[9]

By 1678 Marie Ursule had joined the Congregation of Notre-Dame, and along with Sœur de l’Assomption (Marie Barbier) was spending the summers at the côte Saint-Jean (Pointe-aux-Trembles) teaching the children there. As they had to travel by canoe, they returned to Montreal for the winters.^[6]

1681 Census Congrégation, Montreal ^[5]

Marie Ursule and her sister Marguerite Gariepy were living with the Congregation of Notre-Dame in Montreal.

• Ursule Gariépy, 24.
• Marguerite Gariépy, 22

1691-1693 From 1691 to 1693 Marie Ursule was in charge of l’Hôpital Général de Québec.^[9]

Marie Ursule was buried on 4 Aug 1713 in Montréal at the age of about 55 years. No death date is cited.^[10][11]

Sources

1. ↑ Baptême Marie Ursule Gariépy Collection Drouin, IGD (Membership) (image sur profil / on profile)
2. ↑ Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
3. ↑ Histoire de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, Montréal, 1941, Vol 1, 1620-1700 première partie, PDF pg 131-2
4. ↑ ^{4.0 4.1 4.2 4.3} Histoire de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, Montréal, 1941, Vol 2, 1693-1700, PDF pg 132, 114, 151-2, 217, 256, 334
5. ↑ ^{5.0 5.1} Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
6. ↑ ^{6.0 6.1} Website - Congrégation de Notre-Dame, [1] : accessed 16 Apr 2024
7. ↑ Monseigneur de Saint-Vallier et l'Hôpital général de Québec : histoire du Monastère de Notre-Dame des Anges (religieuses hospitalières de la miséricorde de Jésus), ordre de Saint-Augustin Abbé Joseph-René-Léandre Hamelin, Imprimeries C. Darveau, 1882, BAnQ, PDF, pg 101-102, 109-110
8. ↑ Sépulture-Funeral image Marie Ursule Gariépi, soeur de la Congrégation de Notre-Dame Collection Drouin, IGD (Membership)
9. ↑ ^{9.0 9.1} Sainte-Henriette, sœur CND 1839-1917 el al, Histoire de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, Seconde Partie - XVIII siècle, Vol III, 1700-1730, (CND Montreal, 1941), pp 257-260 [2], Public Domain, see attached
10. ↑ Birth, Death,Parents, Siblings Programme de Recherche en Démographie Historique, Université de Montréal (paid subscription) PRDH: Research Programme in Historical Demography (membership): Famille: 1075 Gariépy - Oudin
11. ↑ "Canada, Québec, registres paroissiaux catholiques, 1621-1979”, [database with images], FamilySearch, (https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QSQ-G9MB-FTFL?i=30 : accessed 17 Apr 2024 ), Montréal > Notre-Dame > Baptêmes, mariages, sépultures 1713-1733 > image 31 of 827; Archives Nationales du Quebec (National Archives of Quebec), Montreal. Non-Indexed File

• IGD: Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin (membership) https://www.genealogiequebec.com
• Source: Title: http://trees.ancestry.com/owt/person.aspx?pid=15326768&st=1
• Source: Author: Ancestry.com Title: Public Member Trees Publication: Name: Online publication - Provo, UT, USA: The Generations Network, Inc., 2006.Original data - Family trees submitted by Ancestry members.Original data: Family trees submitted by Ancestry members.; NOTEThis information comes from 1 or more individual Ancestry Family Tree files. This source citation points you to a current version of those files. Note: The owners of these tree files may have removed or changed information since this source citation was created.
• Ancestry Family Trees Data: Text: https://www.ancestry.com/family-tree/person/tree/1101691/person/-1997504708/facts
• Source: Author: Ancestry.com Title: Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967 Publication: Name: Online publication - Provo, UT, USA: The Generations Network, Inc., 2008.Original data - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montreal, Quebec, Canada: Institut Généalogique Drouin.Original data: Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montreal, Quebe;
• Source: Author: Ancestry.com Title: Quebec Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1967 Publication: Name: Ancestry.com Operations Inc; Location: Provo, UT, USA; Date: 2008; NOTE Gabriel Drouin, comp, Drouin Collection, Montreal, Quebec, Canada: Institut Généalogique Drouin

Acknowledgements

• WikiTree profile Gariepy-152 created through the import of MaryStamperMcKague2011-08-06_01.ged on Aug 7, 2011 by Masm x.