Michel nait vers 1643, fils de Michel Durand et de Jeanne Chavigny, à St-Pellerin, évêché de Chartres, en Orléanais (ar. Châteaudun, Eure-et-Loir) (23 ans en 1666, 25 en 1667, 45 ans en 1681 aux recensements)[1]
Selon Jetté il est confirmé le 22 mai 1664 à Trois-Rivières. C'est sa première apparition dans les registres de la colonie.[1][2] Guy Perron lit le nom comme Duraux.[3]
Recensement 1666: LES TROIS-RIVIÈRES
Noms des habitants et volontaires non mariés ou mariés en France : Claude Veron dit la Renommée, 33 ; Laurent Philippe dit Lafontaine, 28 ; Antoine Daunay, 25 ; Denis Verignonneau, 25 ; Lucas Roseau, 22 ; Barthélemy Bertaut, 43, arquebusier, marié en France ; Guillaume Fagot, 31 ; Jean Bousquet, 30, arquebusier ; Jacques Joviel dit Bergerac, 36 ; Joseph Louis dit Dulude, 21 ; Jean Lamotte, 20 ; Pierre Arrivé, 20 ; Charles Prevost, 18, tailleur ; Frs Breton, 27 ; Jean Tripier, 34 ; Jean Goupil, 35, marié en France, femme et enfants ; Michel Hébert dit Laverdure, 30 ; Jacques Delatouche, sieur du lieu, 28, procureur fiscal au Cap-de-la-Magdelaine ; Jacques Drouet, 50 ; Pierre Lemoyne, 32 ; Jean Brosseau dit la Verdure, 26, tailleur d'habits ; Michel Durant dit la Rose, 23 ; Michel Feuilliay, 36 ; Nicolas Lemoyne, 25 ; Jean Boullard, 30, marié en France ; Jacques Fouillard, 35 ; Urbain Berranger, 30 ; Louis Faucher dit Laforest, 30 ; Gilles Masson, 30 ; Pierre Retour, 26 ; François Michelot, 40 ; Louis Lefébure dit Lagroyaye, 38, marié en France ; Jean Baillon, 20 ; Pierre Prou, 40 ; Jean Massé, 30 ; Pierre Constant (Comptant), 26.[4][5]
Recensement 1667: LA CÔTE DE NOTRE-DAME-DES-ANGES
Une Habitation aux pères jésuites : Jean Carron, 50 ; Michel Duran, 25 ; Gervais Poutoune, 26 ; Pierre François, 32 ; Etienne Chasselou, 20 ; Nicolas Ragueneau 33 ; Jean Guillot, 14 ; 220 bestiaux, 55 brebis, 45 arpents en valeur.[5]
Mariage Contrat de mariage de Michel Durand et Cécile Vallet (13 octobre 1669). Notaire Pierre Duquet Vol II pg 132[6]
1 seul enfant connu du mariage, Charles, qui décède avant le recensement 1681.[1][8]
Michel vendit sa terre au village St-Joseph de la seigneurie de Beauport le 4 septembre 1670 à Claude Gratton, nouvellement venu de France. Il lui donnera quittance pour le paiement le 20 du même mois, le tout devant le notaire Paul Vachon[6][9]
Michel fut parrain de Michel Dauphin le 27 décembre 1671 à Beauport.[10]
Recensement 1681 HAUTE VILLE DE QUÉBEC
Michel Durand 45 ; Cécile Valet, sa femme, 47 ; 1 âne.[11]
Cécile fut marraine de Cécile Guérin, fille de Clément et de Perrine Coirier, le 4 mars 1682 à Charlesbourg; elle et son époux sont dits demeurant à la ferme de Notre-Dame-des-Anges au service des jésuites.[12]
Selon un appel de Michel en décembre 1682, il était meunier.
Réception en appel de Michel Durand, meunier, contre Jacques Magnan, habitant du Bourg royal d'une sentence rendue le 27 novembre 1682; 1er décembre 1682
Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu la requête présentée en ce Conseil par Michel Durand meunier à ce que pour les causes y contenues il soit reçu appelant de sentence de la prévôté royal de cette ville à l'encontre de lui rendue au profit de Jacques Magnan habitant du bourg royal en date du vingt-septième novembre dernier passé. Dit a été que sous le bon plaisir du Roi n'y ayant de chancellerie en ce pays ledit Conseil a reçu et reçoit ledit Michel Durand à son appel, icelui tenu pour bien relevé, permis à lui de faire intimer ledit Jacques Magnan à la quinzaine par le premier huissier de ce dit Conseil ou autre sur ce requis, auquel jour les parties auront audience pour leur être fait droit. DEMEULLE.»[13]
La dernière présence trouvée de Cécile est en décembre 1682 lors d'un jugement en faveur de son époux où elle était présente pour lui.
Appel de Michel Durand, meunier, contre Jacques Magnan, maintenu; le dit Magnan est condamné à payer au dit Durand ce qu'il lui doit et devra en vertu d'un contrat de vente d'une habitation située au Bourg royal, payer les dépens des deux instances, moitié en argent et moitié en bons effets; 22 décembre 1682
Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Michel DURAND meunier, appelant de sentence de la prévôté de cette ville du 27e novembre dernier, comparant par Cécile valet sa femme d'une part, et Jacques MAGNAN intimé présent d'autre part. Parties ouïes, lecture faite de contrat de vente faite par l'appelant à l'intimé d'une habitation située au bourg royal, passé entre elles les six et vingt et unième décembre 1680 par-devant Duquet et Rageot notaire en ladite prévôté. Le Conseil faisant droit sur ladite appellation dit qu'il a été mal jugé par le lieutenant général de ladite prévôté et bien appelé par ledit Durand, et en émendant ladite sentence condamne ledit Magnan payer audit Durand, du consentement de sa dite femme, ce qu'il lui doit et devra ci-après pour raison de ladite vente, moitié en argent et moitié en bons effets, et aux dépens tant de la cause principale que d'appel suivant la taxe qui en sera faite par maître Claude de Bermen de la Martinière conseiller en cette Cour. DEMEULLE.»[14]
Michel Durand donnera une quittance à Jacques Magnan en janvier 1685 par la suite devant Rageot.[6]
Il existe un acte devant Étienne Jacob en 1693 qui pourrait être pour Michel, il ne semble pas y avoir d'autre Michel Durand présent dans la colonie à l'époque.[8]